Peter Pan, mon histoire

8. Amour interdit, promesses infinies

/!\ PASSAGE ÉCRIT SOUS LE POINT DE VUE DE SIERRA /!\

Il y a pas mal de choses encore dont je ne suis pas certaine, dont l'importance de ma présence ici. Mais pour une raison que j'ignore, quelque chose m'empêche de partir. J'ai peut-être le mal du pays, oui, il est vrai que je suis loin de chez moi et de mon petit confort habituel.
Peter et moi nous étions fortement rapprochés depuis qu'il s'est confié à moi, mais il ne m'a toujours pas parler. Il ne m'a toujours rien dit sur ce qui lui donnait cet air toujours si triste, colérique.
Une semaine était passée depuis l'épisode de l'Iles de l'Aurore.
Quant à Jeanne et Emma, tout semble aller pour le mieux. Elles s'amusent de plus en plus ici avec les petits garçons.
Stefan est partit, sans rien dire à personne. Je m'inquiète énormément pour lui et j'espère de tout mon coeur qu'il va bien, même si Peter n'en a strictement rien à faire de son état, et je me demande encore pourquoi.
Quant à moi, je ne pourrais pas dire si je me sens bien ici. Car comme je l'ai dit au début, une force assez puissante me retient en ces lieux. Me forçant à rester ici, comme s'il me restait encore quelque chose à faire, à découvrir, ou à savoir.
J'aimerais tout de même beaucoup savoir ce qu'il se passe sur Terre, et comment va mon père. Car malgré ces aspects violents, je sais qu'il nous aime et qu'il n'a jamais voulu nous faire du mal. J'ai simplement la certitude que, depuis la mort tragique de maman, il a peur d'éprouver toutes sortes d'amour.

Le temps est étrange, ces temps-ci. Il fait extrêmement froid, le soleil ne s'est pas pointé depuis 5 jours. J'ignore ce que cela signifie. Mais il serait temps que ce Dieu soleil revienne, car si la forêt lunatique est actuellement en train de gelée, ce sera bientôt toutes formes de vies humaines qui sera gelée ici.
Peter était là, assis sur son lit, avec un petit instrument en bois dans les mains.
- Qu'est-ce que c'est ? Lui demandais-je en m'asseyant à ses côtés.
- J'ai appelé ça, une flûte magique ! Me répondit-il, tout fier.
- Mais, ça ne ressemble pas à une flûte ce drôle de truck, dis-je.
Je lui pris son instrument des mains pour l'observer de plus prêt. Ce n'était en réalité que de vulgaires petite colones de bois creuses, toutes assemblées par des lianes très fines, nouées comme sur un radeau.
- Comment on en joue ?
Peter me souria, et me reprit l'instrument des mains pour le porter à sa bouche. Il commença à souffler délicatement dans une des petites colones, et un son doux et apaisant en sortit. Il me joua une de ses compositions si merveilleuses. Quand il eut finit, il me regarda insistemment, attendant une réaction de ma part que je ne put lui donner. J'était dans l'incapacité de lui répondre tant j'était encore omnubilée par ce que je venais d'entendre.

/!\ FIN DU PASSAGE ÉCRIT SOUS LE POINT DE VUE DE SIERRA /!\

Sierra était encore sous le choc. Peter était un musicien extraordinaire. Sous ses airs de gros durs sans émotions, il y avait bel et bien un coeur remplie d'amour. Et Sierra venait de s'en rendre compte. Elle avait trouvé cette chose chez lui qui l'attirait tant.
Les deux se regardaient, se contemplaient. Ils s'observaient mutuellement en comptant les nombreuses choses qu'ils trouvaient si belles chez l'un et chez l'autre.
Quand leurs regards se croisèrent, le coeur de Peter chamboula. Et le rouge monta aux joues de Sierra.
Leur relation était-elle permise ? Ils se le demandaient. Et c'était certainement ce qui les retenait. Car si non quoi d'autre ?
Aucun bruit, personne. Ils étaient seuls, tout les deux. Comme enfermés dans un monde parallèles, où l'ont ne peut y vivre qu'avec son âme soeur.
Peter était-il l'âme soeur de Sierra ? Et Sierra, l'était-elle pour Peter ?
Seul l'avenir nous le dira. Ce sera à eux de choisir entre ce qu'il se doivent de devenir, et ce qu'ils veulent par dessus tout. À eux de prouver que les sentiments peuvent prendre le dessus sur toutes les épreuves possibles et imaginables.