Free Fight (tome 3) : Storm

Chapitre 4

Pov Storm

Cela faisait bientôt trois semaines que je combattais au Free Fight : jusqu'à présent, je me battais des la rue, déclenchant des émeutes, attisant la haine, renforçant ma rancœur.

Bobby avait eut vent de ses combats et m'avait proposé une alternative : puisque je ressentais le besoin d'exorciser ma haine, pourquoi ne pas le faire dans une atmosphère adéquate ?

En voyant les ravages qu'avaient provoquée ma colère, Bobby n'hésita pas à me trouver un surnom : tempête.

Storm.

En l'espace de quelques nuit, Storm avait gagnée de nombreux combats, et avec elles, le respect qui lui était dû ; je n'avais pas de technique particulières pour me battre, la haine dévastatrice que renfermait mon cœur noircit de remords était bien plus que suffisante.

"On me poussa dans une pièce blanche, me laissant seule avec un homme en blouse blanche et aux gants chirurgicaux.

J'étais dans un hôpital psychiatrique.

Un crie sortit de ma gorge et je me projeta contre la porte, cherchant à l'ouvrir.

- LAISSEZ-MOI SORTIR ! VOUS FAITES ERREUR : JE N'AI RIEN À FAIRE ICI ! JE NE SUIS PAS MALADE ! VOUS M'ENTENDEZ ? JE NE SUIS PAS MALADE !

Le médecin s'approcha avec lenteur, une seringue à la main.

Je me mise à trembler.

- Laissez moi partir, s' il vous plait ! Vous faites erreur !

- L'homosexualité est une maladie grave. Il faut vous soignez. -me répondit-il calme.

-  Nous ne sommes pas malades ! Pitiez, laissez moi sortir ! Liberty ! Où est-elle ? Où est Liberty ? -m'écriais-je en tapant contre la porte. LIBERTY !

L'homme me prit par la nuque et enfonça son aiguille dans mon bras tendis que j'hurlai le nom de celle que je venais de condamner.

Petit à petit, mes forces me quittèrent, même si je fus pleinement consciente lorsque on me colla des électrodes sur la tête... et que électrocution fit tressaillir mon corps et qu'un bâillon dans ma bouche m'empêchait de crier."

Un hurlement strident me fit ouvrir les yeux... mon hurlement.

- Liberty, Liberty, Liberty, Liberty... Liberty.

Mes mains étaient porter sur ma tête et je me mise à gémir, les souvenirs remontant à la surface.

- Je les hais... Je les hais tous.