Chapitre 7: (réécrit)

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Cela fait maintenant plus d'une heure et demie qu'on a repris la route et qu'on a finis nos sandwichs. Et cela va bientôt faire une heure que je n'ai pas adressé la parole à Justin et inversement. Ce garçon est vraiment insupportable quand il s'y met. Bon je sais que je ne suis pas allée de main morte avec lui mais il n'avait pas qu'a faire ce qu'il à fait. Rien que de repenser à ce moment, les nerfs me remontent et me redonne envie de tuer le blondinet assis à mes côtés.


*RETOUR EN ARRIERE*


Je viens de finir mon sandwich et tourne la tête vers Justin qui n'a pas encore finis son repas. La musique est montée assez forte, s'y bien que si jamais Justin ma parlait je ne distinguerais pas un mot. Je danse timidement dessus, j'ai du mal a me lâcher avec les gens que je connais à peine. Donc je bouge à peine les épaules alors que la musique me donne envie de me secouer dans tous les sens A vrai dire, j'ai l'impression que cela fait plus d'une semaine que je connais Justin et pourtant ça fait à peine trois jours. Et il faut dire que je commence à quand même bien l'apprécier, malgré tout ce que je peux dire, et tout ce qu'il fait, je vois que c'est quelqu'un de gentil et drôle. Bon c'est sûr il y a toujours une part de moi qui ne le supporte pas du tout. Il ouvre la vitre, je sens le vent chaud s'engouffrer dans la voiture. Je baisse le volume de la musique.


—Pourquoi tu ouvres ? Je lui demande. Il fait chaud, ferme.


—Il faut bien jeter ces papiers, rigole-t-il. Du coup je les jette, dehors.


Il joint le geste à la parole mais avant qu'il n'ait pu passer les déchets par la vitre je lui tape sur le bras assez fort, peut-être même un peu trop fort mais tant pis pour lui. Mon coup l'arrête dans son élan, heureusement. Il se retourne vers moi et me regarde ahuri.

—Mais pourquoi tu me frappe ? s'exclame le blondinet en fronçant ses sourcils. Je n'ai rien fait de mal.

—Non tu n'as rien fais mais tu allais !

Je lui pris les paquets des mains et le mis à mes pieds dans la poche qui contenait déjà mes déchets.

—Attend tu m'as tapé parce que j'allais jeter des pauvres petit papier, me demande-t-il surpris. Juste pour ça ?

—Ce n'est pas JUSTE pour ça, tu as pensé à la pollution. A tous ces animaux, qui meurt en pensant manger de la nourriture alors qu'en fait ils mangent du plastique. Et le nombre d'année qu'il faut à du plastique pour se dégrader. Il faut environ plus de trois cents ans, tu te rends compte ! Et tu as vu le nombre de déchet qui polluent le monde, tout ça à cause de petit con comme toi, qui ne pense qu'à leur petit nombril.

Je souffle un grand coup avant de tourner la tête vers lui. Il s'est concentré à nouveau sur la route, la mâchoire contractée et les sourcils froncés. Je crois bien l'avoir mis en rogne et qu'il est en train de réfléchir à la prochaine réflexion qu'il pourrait me lancer. Et je suis sûre que je pourrais compter jusqu'à trois avant qu'il ne la trouve... trois...deux... un ...

—Non mais attend, tu viens de me traiter de petit con qui ne pense qu'à son nombril ?

—Oui.

—Tu te moques de moi ? me demande t'il.

—Non.

—Mais c'est toi la petite conne qui ne penses qu'à son nombril.

Je me retourne encore une fois vers lui, la bouche grande ouverte et les yeux écarquillés. Ne savant plus quoi dire je me rassois correctement et croise les bras sous ma poitrine.

Covoiturage.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant