On repart de la boulangerie avec nos deux petites poches pleines de viennoiseries. Justin croque avidement dans un croissant tandis que je pioche dans une poche pour prendre un pain au raisin. Contrairement à Justin je dissocie le bord de mon pain aux raisins en le faisant tourner pour que le milieu et le bord ne soit plus accrocher, je mords dedans avec envie, et sourie de soulagement.Justin se concentre sur la route et ne conduis plus qu'avec une main, je le regarde faire absorber par la faciliter qu'il à, j'aime rouler mais je n'ai pas autant de faciliter que lui. Mon regard glisse sur son corps, son visage, ses cheveux.
Il détourne le regard et me surprend dans ma contemplation, je tourne la tête et sourie, je me sens rougir jusqu'aux oreilles, mais heureusement pour moi Justin ne fait aucune remarque. Je replonge ma main dans la poche et en sors un cookie au chocolat blanc, je l'engloutis en quelque seconde tellement le goût est agréable. Je range ensuite la poche dans la boîte à gant, Justin me passe la sienne et je la mets à côté de la mienne. Son regard s'attarde quelque seconde sur moi et je me sens rougir à nouveau, je baisse les yeux gênée et tourne mon visage vers la vitre.
—T'es mignonne quand tu rougie. affirme-t-il, en se reconcentrant sur la route. Enfin... je ne dis pas que tu es mignonne, je dis que juste quand tu rougis... enfin tu m'as compris.
—Non je ne comprends pas. le charriais-je, en voyant qu'il rougissait.
Il lève les yeux aux ciels et la rougeur sur ses joues commence à disparaître.
—Tu es mignon toi aussi quand tu rougis.
Je mets ma main devant ma bouche en me rendant compte de ce que je viens de dire.
—Je ne rougis pas Hayley. Mais tout compte fait je le savais que tu me trouvais mignon.
—Si, tu as rougi. Et non ! Je disais juste que tu es mignon que quand tu rougis.
Il lâche un petit rire rauque, en comprenant que j'ai repris ses propres mots. Je regarde l'heure sur mon téléphone, je remarque que cela fait plus d'une heure que l'on est partit du motel, encore deux heures environ et on fera la pause repas. Les paysages en bordure de route sont magnifiques, des chaines de montagnes verte certaine remplie d'arbre et d'autre déserte de la moindre végétation si ce n'est l'herbe verdoyante. Les arbres sont surement des oliviers car l'odeur qui me parvient ne m'est pas inconnue. À Buenos Aires, dans les campagnes entourant la capitale de l'Argentine, il y a souvent des champs d'oliviers qui s'étende sur des hectares de terrain. Justin quitte l'autoroute et quelques minutes après on se retrouve dans un petit village très mignon et authentique, il parait ancien et je pense que c'est ça qui donne du charme aux bâtisses. Il s'arrête devant une petite épicerie, et ne me laisse pas le temps de lui poser de question. Il sort de la voiture et me fais signe de le suivre, je l'écoute mais je ne comprends pas pourquoi il s'arrête aussi tôt dans une grosserie. On pénètre à l'intérieur de cette vieille boutique et un homme âgé d'environ une cinquantaine d'année nous accueil avec un grand sourire.
—Bienvenue jeune gens ! nous salut le vielle homme. C'est rare de voir des visiteurs dans le coin.
—Nous sommes seulement de passage, déclare Justin en souriant au vieux monsieur.
Puis il file aux rayons sandwich et en pris un au thon crudité, je pris le même et on choisit deux grandes bouteilles d'eau et des chips nature, on paye le tout.
—Au revoir les jeunes, bonne route.
—Au revoir monsieur et merci, le saluais-je en retour.
On sort de la vieille boutique et je presse le pas pour être à la hauteur du blondinet.
—Pourquoi on a acheté à manger aussi tôt ? lui demandais-je, curieuse.
—Tu verras. Mais on ferait mieux de se changer. Il va faire chaud aujourd'hui.
Il ouvre le coffre et je prends un short noir taille haute ainsi qu'un croc top vert émeraude. Je m'apprête à prendre des sandales à talon mais Justin me tape sur le bras et prend mes converses noires.
—Et si je veux mettre des talons. aboyais-je, en reprenant mes sandales. Et puis...
—Rooh! Écoute-moi au moins une fois dans ta vie et prend des baskets ! me coupe-t-il en me fourrant les converses dans mes bras.
Je lâche un petit grognement d'exaspération et pour le faire chier je garde les sandales. Il lève les yeux aux ciels et me dit d'aller me changer dans la voiture en première. Il rentre alors que je viens à peine de finir de me changer, lui est vêtu d'un pantacourt de basket rouge et un long tee-shirt blanc. Il me lance un sac à dos et je le pose à mes pieds en me demandant ce qu'il contient. Justin démarre la voiture et fait demi-tour, poussée par la curiosité je regarde dans le sac, j'ouvre à peine la fermeture et vois nos sandwich, chips et eau, pourquoi dans un sac ?
Il se gare en bord de route une quinzaine de minute après, devant une magnifique colline remplie d'arbre. Il prend le sac à dos et sors de la voiture et je le suis.
—Qu'est-ce qu'on fait Justin ? lui demandais-je.
—J'ai pensé que ce serait cool qu'on aille marcher et pique-niquer dans la forêt.
Il s'enfonce dans les bois sans m'attendre, et à ce moment-là je me rends compte de l'erreur que je venais de faire. Comme l'avais dit Justin pour une fois j'aurai dû l'écouter et enfiler des baskets.
—Justin ! le hélais-je avant qu'il ne parte trop loin de la voiture. Mes chaussures ?
—Trop tard. Il fallait m'écouter.
—T'es sérieux Bieber ?
—Oui Jhonnson, je suis sérieux.
Il me montre les clés comme pour me narguer et se retourne à moitié vers moi avec un demi sourire. Je regarde mes pieds avec désarrois et commence à avancer en levant les yeux aux ciels.
Après tout ce n'est peut-être pas si horrible que ça ?
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Covoiturage.
FanfictionElle devait seulement rejoindre sa mère en covoiturage. Puis c'est partit en couille au moment même ou elle est rentrée dans sa voiture. Elle va devoir passer plusieurs semaines sur les routes avec ce garçon arrogant et narcissique. Mais comm...