PDV Estéban
J'étais dans la salle de réunion assis au bout de la longue table siégeant en plein milieu de la pièce.
J'ai repensé à tout à l'heure, j'avais entendu la dernière phrase que cette salope de Cassie avait hurlée à ma compagne.
« TU NE DIS RIEN? NON-BIEN SÛR QUE NON TU N'ES QU'UNE PAUVRE HANDICAPÉE INCAPABLE DE PARLER ! »
Alors Isis était muette, est-ce de naissance ou dû à un choc ? Et si c'est le dernier cas qu'est-ce qui a pu le provoquer ou qui ?
Rien que d'imaginer des gens faire du mal à ma fragile et délicate compagne me mettait presque en état de frénésie.
Elle me fait penser à un chaton, tellement elle est mignonne.
Mon corps se souvient encore de son corps, sa tête et sa poitrine coller à mon dos, ses bras qui m'encerclaient, ses mains caressant mon torse.
Le souvenir à lui seul fait naître un frisson de plaisir et de bien-être en moi et sur ma peau. Le bout de mes doigts était électrique rien quand, frôlant sa douce peau claire. Ce qui m'a surpris, c'est de ne pas avoir vu de haine dans ses yeux, non pas un gramme de haine, rien.
Mais ça c'est parce qu'elle ne sait pas, et elle ne doit jamais savoir..., pensais-je en basculant ma tête en arrière sur le fauteuil en cuir sur lequel j'étais toujours assis.
Je patientais, espérant que la secrétaire du directeur est passée le mot à lui son adjoint et au reste du corps enseignant qui doit être auprès de cette chère Cassie. Dommage que je n'ai pas pu la terminer, encore un peu plus longtemps et on en parlait plus de cette traînée.
J'ai bien failli marquer Isis et plus si affinités sur place, j'ai pu me retenir à temps avant d'en faire profiter l'école, le seul qui en profitera, c'est moi, heureusement que j'ai filé à temps.
Même si, je crevais d'envie littéralement de rester avec elle de lui parler. J'étais en train de rêvasser sur ce qui aurait pu se passer quand la porte s'ouvrit, ceux que j'attendais s'installèrent les profs de chaque côté, le directeur en face et son adjoint à sa droite.
- Racontez-moi tout, ordonne-je d'une voix puissante mais contenue.
***
Quand ils eurent fini de me raconter tout ce que j'avais manqué, je regardai l'heure de mon portable pour voir qu'il était midi trente. Ça avait duré longtemps, mais au moins je savais seul inconvénient, j'avais envie de régler mes comptes avec la moitié du lycée.
Calmes-toi !
- N'oubliez pas, leur rappelé-je avec une pointe de menace dans la voix, vous lui devez un respect total, la moindre personne marchant dans le territoire où les couloirs de ce lycée lui doivent le respect, je n'aimerais pas être à la place de la ou les personnes qui auraient la bêtise de l'oublier, sur ce dernier avertissement, je quittais la salle, direction l'infirmerie.

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Of All My Being...
RomanceQuand tes yeux se sont posés sur moi, mon monde a retrouvé ses couleurs... /!\ Âmes sensibles/ !\ abstenez-vous de lire cette histoire qui pourrais être à contenu comportant de la violence, des passages à caractères sexuel, des mots cru, et des vu...