Chapitre 11

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Je me réveillais en douceur, cette-fois ci mon réveil ne m'hurla pas dans les oreilles car c'était samedi. C'était aujourd'hui la soirée chez Ethan. J'avais vraiment hâte d'y être ! Je me remémorais les souvenirs d'hier soir et de cette pauvre Émilie qui avait finit aux urgences, Colline m'avait dit son prénom. La fin du cours avait été annulé et j'étais rentrée à pieds avec Colline.

Je descendis les escaliers tout doucement et allais prendre mon petit déjeuner. Il était 9h et j'avais vraiment faim car hier soir je n'avais rien mangé. Je pris du lait, des céréales et un verre de jus de fruits. Ma mère ne travaillais pas aujourd'hui elle était assise en tailleur sur le fauteuil en cuir blanc en train de boire son café et de lire un roman a l'eau de rose. Elle portait ses lunettes de vue et avait ses cheveux blonds ondulés détachés. Elle était vêtue d'une chemise blanche très classe et un jean troué gris avec ses chaussures Vagabond. Ma mère avait 40 ans et s'appelait Caroline, elle était mince et sans aucune ride. Elle était magnifique.

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Elle ne me remarqua pas tout de suite car elle était plongée dans son livre. Il fallait que je lui demande pour aller a la soirée d'Ethan. Je me mis a manger mes céréales en regardant par la grande baie vitrée, il faisait très beau aujourd'hui. Le soleil illuminait la clairière, un lapin bondissait dans l'herbe fraîche, les oiseaux gazouillaient et j'aperçus une nouvelle fois le loup.. Je sentais mes yeux s'écarquillés, je me dirigeais le plus lentement possible vers la baie vitré qui était grande ouverte. Le loup me fixait de ses yeux multi couleurs nuancés de gris vert bleu. Il était très proche de moi. Lorsque je passais la fenêtre, le loup frémit j'avais très peur qu''il s'enfuit. J'étais pieds nus dehors, dans l'herbe. J'avais l'impression qu'il me laissait l'approcher.

« Je ne vais pas te faire de mal... Viens » dis-je dans un murmure.

Le loup s'approcha de moi. Je ne ressentais pas de peur mais de la compassion, c'était étrange. Je sentis son odeur qui me fit penser à Arthur... Étrange. Je passais ma main dans sa fourrure tachetée, son pelage était très doux et soyeux. Son regard m'était familier. Il était immense pour un loup, il m'arrivait presque a la poitrine sachant que je fais 1m65. Il se frotta a moi tendrement.

« Qu'est ce que tu fais Angel ? » me cria ma mère.

Je me retournais en sursaut pour voir si elle était dehors, heureusement que non.

« J'arrive maman ! »

Le loup, mon loup me regarda une dernière fois et s'enfuit a toute vitesse a travers la forêt. J'étais tellement choqué de ce que je venais de vivre. Il fallait vraiment que je fasse des recherches a propos des loups car ce n'étais vraiment pas normal qu'il est en ai à Paris et en France surtout ! Je me dépêchais de rentrer dans ma maison.

PDV Arthur :

Je courrais à travers la grande forêt sous mon apparence de loup-garou. Mes pattes s'enfonçaient sous la terre humide et fraiche. Le soleil réchauffait ma fourrure épaisse. Je galopais le plus vite possible pour rejoindre ma meute qui était a l'ouest.

Je n'aurais pas dû m'approcher d'Angélina car les autres loups allaient sûrement reconnaître son odeur car c'était une humaine inconnue. Donc je décidais d'aller me laver dans la rivière qui était à côté du clan de ma meute.

ELLIPSE :

Après m'être lavé je me remétamorphosais en humain. Je sentais mes os craquer et rappetisser. En un rien de temps je me retrouvais nu au beau milieu de la forêt. Je laissais tout le temps des vêtements dans ma petite cabane à quelques mètres de cette rivière. J'enfilais un jogging gris, un tee shirt noir simple et des basket Adidas. Je courrais pour rejoindre ma meute.

Angélina and Apocalypse.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant