Apocalypsya

I~LE DÉCLENCHEMENT

C'était la fin de l'été, il faisait chaud, encore trop chaud pour la saison. Les cours allaient recommencer, et malheureusement l'idée de retourner à l'université ne m'enchantait pas tant que ça... Enfin bref, il me restait encore une bonne semaine de repos.
Je n'avais pas vraiment d'occupations, pas de famille ni d'amis à aller voir, encore moins de petit copain, j'étais plutôt seule... Vraiment rien ! Le néant !
Et je ne cherchais pas spécialement à en avoir non plus, j'étais bien seule, avec mes habitudes quotidiennes complètement simplistes ! J'aimais ma vie.

Un jour, le 30 septembre, un flash info occupa toutes les chaînes de télévision possibles et un message s'y diffusa :
" Bonjour à tous, suite à quelques petits problèmes, nous vous demanderons de ne pas quitter votre domicile et de boucher toute entrée ! Veuillez attendre calmement la suite des ordres de nos commandants. Merci de votre coopération."

Ooookaaaay ... Bon, le gars n'avait pas l'air très rassuré, il était carrément en panique totale... Si son but était de faire garder la population calme, c'était raté !
Bon, sans plus attendre je bouchai toutes les ouvertures de mon petit studio, puis j'attendais comme ils avaient dit de le faire... Une heure... Deux heures... Trois heures... J'avais peine à rester éveillée, quand, soudainement, mes paupières lâchèrent prise...

Un bruit d'explosion me réveilla soudainement. Les bruits des alarmes des voitures et des maisons retentirent toutes en même temps, des chiens aboyaient, des cris retentissaient puis se turent. Qu'est-ce qu'il se passait bon sang ?! Il était 3h36 du matin lorsque que l'explosion a eu lieu, et depuis plus un bruit... Une panique se créa en moi. Qu'est-ce qu'il pouvait bien se passer?! Ça ne pouvait pas être une attaque atomique, sinon je serais déjà morte... Des terroristes ? Non ils l'auraient dit! C'est que ça doit être bien plus grave que ça! J'attendais que le soleil se lève avant de faire quoi que ce soit.

Une fois le soleil levé, je regardai vers ma fenêtre: le ciel avait une couleur étrange, comme jaune-orangé qui amenait vers des nuances de rouge... Certaines voitures étaient retournées vers le sol et la plupart des vitrines des magasins étaient brisées.

Wow! C'était tout les signes d'une apocalypse de zombies! Ayant trop joué aux jeux vidéos ce fut la première chose qui me vint à l'esprit, mais c'était complément... IMPOSSIBLE! Sinon ca annoncerait la fin de notre monde...

Plusieurs jours passèrent et il n'y eut plus une seule personne dans les ruelles, plus un seul bruit... La ville semblait être morte.

Je décidai donc de sortir de mon appartement mais lorsque je commençai à prendre les escaliers je vis un homme. Il était pâle, et semblait vidée de toute énergie... Je descendis doucement les marches en l'interpellant... "Monsieur ? Est-ce que tout va bien? Je dois dire que je suis plutôt rassurée de voir quelqu'un après cette..."
Je n'eu pas le temps de finir ma phrase qu'il me sauta dessus. Je me cognai le poignet gauche contre les marches. De douleur je voulais hurler mais je ne pouvais pas car je devais lutter contre cette homme qui semblait vouloir me mordre! Ses yeux était blancs, son visage en décomposition... Il était... mort!
Prise de panique, je réussi à me lever et, je ne sais comment, je le fis passer par la rambarde et il alla s'écraser par terre.
J'y croyais pas... Ce n'était pas possible... Je n'avais pas... Non, non, non, NON! J'ai tué quelqu'un! Oh mon dieu! NON NON NON !!

Je fondis en larmes tout en retournant m'enfermer dans mon appartement.
Un, deux, respire et calme, sinon je n'arriverais à rien...
Ok... Il fallait que je réfléchisse très sérieusement... C'était impossible ! Les zombies n'existaient pas!
Il fallait que je trouve quelqu'un, de l'aide, et vite ! Je fis un bandage autour de mon poignet pour le maintenir, je pris un couteau que je rangeai dans ma botte, un sac avec quelques affaires de rechange, d'autres couteaux, une lampe-torche, un briquet, ma trousse de soins, de la nourriture et de l'eau.
Ok, j'avais tout.

Je pris mon courage à deux mains et sorti de mon appartement me dirigeant, silencieusement, vers mon pick-up. Je pris la route m'amenant vers le laboratoire scientifique le plus proche qui était à environ... Trois heures de route...
Deux heures depuis mon départ, ma voiture tomba en panne, plus d'essence. ET MERDE!

J'étais au milieu de nulle part... Des champs s'étendaient autour de moi... Je marchai quelques heures quand soudain j'aperçu des silhouettes. Trois silhouettes masculines.
Je courrai la donc vers eux en hurlant du mieux que je le pouvais! J'étais tout proche d'eux lorsqu'ils se retournèrent vers moi et que l'un d'eux se jeta sur moi, me plaquant au sol, la main sur la bouche, me forçant à me taire.