Eliott & Lilian : Tome 1 :Une vie mouvementée.

Chapitre 20

B : Non mais où est ce qu'ils sont ?
P: Je ne sais je te dis ne t'énerve pas !
B : Désolé.
P : Je vais voir dehors.
B : Moi j'appel Eliott.

Chacun fit ce qu'il avait à faire puis on se rejoignit sur le parking :

P : Ils sont partit.
B : Et il ne répond pas. Je pense qu'ils sont pas loin. Va voir à l'hôpital et à la maison moi je vais voir si ils ne sont pas aller au lac.
P : Au lac ?
B : Oui fait moi confiance.
P : D'accord on se tient au courant.

Je partit en direction du lac à pied. En arrivant au lac, je perçus deux ombres sur le banc dans le reflet de la lune sur le lac :

B : Je savais bien que je vous trouveriez ici.
L : Il pleur depuis la bagarre.
B : Ca va mon ange ?

Pas de réponse.

L : Je crois qu'il t'en veut.
B : Tu peux nous laissés s'il te plaît Lilian ?
L : Oui je vais faire un tour.

Il nous laissa seuls. Il sanglotait tellement :

B : Tu m'en veux ?

Il me regarda dans les yeux. Ils étaient si beaux la nuit mais si mouillés cette nuit là...

E : Non...je ne t'en veux pas...il faut qu'on s'assument...
B : Vient là mon ange !

Je le prit dans mes bras.

E : Je...craque...
B : Oui j'avais remarqué c'est normal.
E : Je n'en peu plus...de tout ça...et ce soir c'était la goutte d'eau...
B : Oui je comprends, tu sais ce qui s'est passé ce soir...
E : Ca nous arrivera encore...je sais...
B : Oui...
E : Je suis bien avec toi...
B : Mais moi aussi, je t'aime.
E : Et moi dont. Je suis content que tu m'ai défendu.
B : Mais c'est normal, personne ne s'en prend comme ça à toi !
E : C'est gentil, je t'aime.
B : Moi aussi.

Nous restâmes l'un contre l'autre sur le banc pendant quelques minutes, on étaient bien, à en oublier Lilian :

L : Les gars ?
E : Oh Lilian, qu'est ce qui ya ?
L : Ah tu va mieux. On rentrent ?
B : Ah mince j'ai pas prévenu votre père !
E : C'est pas grave je l'appel. Oui on rentrent il est tard et on a pas manger.
B : Et mais toi tu dois rentrer à l'hôpital !
E : Ah oui, bon bah je retourne à l'hôpital et vous à la maison.
B : C'est hors de question que je te laisse tout seul alors que tu n'a même pas manger en plus !
E : Oui tu as raison ce n'est pas raisonnable. Heureusement que tu es là.
B : Oui je sais que je suis indispensable.
E : Je t'aime.
L : Eh mais je suis là moi et j'ai faim !
E : Oui on y va.

On se releva :

E : Oula oui il va être temps de manger.
B : Ca va pas ?
E : Si ca va aller j'ai juste un peu le vertige en me relevant.
B : T sûr ?
E : Oui aller on y va !

On partit en direction de l'hôpital, sur la route on appela Paul pour le prévenir. Sur le chemin on entendaient nos ventres gargouillés :

B : Il est temps qu'on arrivent.
E : Oui je manque de sucre...
B : Ca va aller mon ange ?
E : Euh...je pense...c'est plus très loin.
B : Oui courage on est avec toi.

Je le vis vacillé. Je pus le rattraper avant qu'il tombe :

B : C'était moins une !
E : Oui merci.
B : Il reste plus beaucoup de distance tu vas y arriver ?
E : Oui si je peux m'appuyé sur toi.
B : Mais oui !
L : T'es sûr ca va aller grand frère ?
E : Oui t'inquiète pas.

On termina le peu de distance qu'il nous resta, il était temps ! Paul m'aida à emmené Eliott jusqu'à sa chambre puis le médecin arriva :

Méd : Ah te revoilà enfin !
E : Oui mais je manque de sucre.
Méd : Tu n'as pas manger ?
E : Non on a eu un petit problème...
Méd : D'accord je vais demandé à une infirmière de t'apporter un plateau repas, ca sera mieux que rien.
E : Merci docteur.
Méd : C'est normal. Bon en attendant j'ai reçus les résultats de ton analyse d'urine.
E : Et ?
Méd : Finalement on à trouver, tu as une inflammation du rein gauche.
E : C'est grave ?
Méd : Non ça se soigne avec des médicaments.
E : Et après je n'aurais plus rien ?
Méd : Plus de baisse de tension, plus d'hypoglycémie, plus de malaise !
E : Ah j'ai hâte que ça se finisse.
Méd : Oui je comprends. On te garde encore cette nuit pour écarter tout soupçons.
P : Merci beaucoup docteur. Bonne soirée !
Méd : Merci à vous aussi !

Le médecin repartit :

P : Bon bah Eliott on va te laisser, il est déjà tard.
E : Oui merci d'être venu.
P : Bah c'est normal j'ai pas été très présent cette semaine. Bon à demain.

On rentra à la maison, puis on mangea des petites choses qui restaient dans le frigo. Après ce court repas mais qui faisait du bien on monta dans nos chambres :

L : Je peux dormir avec ? Je voudrais te parler d'un truc ?
B : Oui si tu veux.

On se glissa sous la couette :

B : Alors qu'est ce qui se passe Lilian ?
L : Je veux te parler d'un truc mais tu ne dis rien à personne, même à Eliott.
B : Promis je t'écoute.
L : Comment tu as su que t'était gay ?
B : Bah je sais pas trop, depuis tout petit j'était plus attiré par les garçons.
L : Depuis l'école ?
B : Oui pourquoi ?
L : Bah...je pense que moi aussi...
B : Ah je vois...tu es attiré par un garçon en ce moment ?
L : Viii, chepa pourquoi...
B : Mais il n'y a pas de raisons, c'est comme ça et puis c'est tout.
L : Viii mais ça fait bizarre quand même.
B : Comment ça ?
L : Bah chepa mais je vois mes copains qui disent qu'ils aiment une fille et moi je dis rien parce que j'aime un gars...je me sens différent.
B : Oui je comprends. C'est pas facile d'assumer surtout à cet âge là.
L : Donc toi à mon âge tu le savait déjà mais tu l'a dit à quel âge à tes parents ?
B : Je ne leurs ai pas vraiment dit...ils m'ont surpris avec mon premier copain donc j'ai été obliger d'avouer.
L : Quel âge ?
B : 13 ans.
L : Ah oui donc tu le savais pendant toutes ces années mais tu ne disais rien et t'avait pas eu de copain.
B : Et oui. Quand on est aussi jeune on ne sait pas vraiment quel orientation on aura plus tard. Il y en a qui sont attirés par les gars étant petit mais qui finalement auront une femme. Après la nature est étrangement faite. Moi je te conseil d'attendre avant de tenter quoi que ce soit.
L : Merci de m'avoir écouter et de m'avoir aidé.
B : De rien si t'a besoin je suis là et puis je ne dirais rien a Eliott si tu veux.
L : Oui merci beaucoup je pense que je vais lui dire de toute façon.
B : Comme tu veux mais évite de faire ton coming-out trop jeune.
L : Coming -out ?
B : Oui ca veut dire évite de le dire à tes parents trop jeune car tu ne peux pas être sûr à 100%.
L : Ah okay merci du conseil.
B : Bon dodo maintenant. Bonne nuit.
L : Bonne nuit.

On s'endormit enfin après cette fin de journée encore mouvementée. Le lendemain matin, je me réveilla et sentis tout de suite qu'il y avait quelque chose de pas normal. En effet, un corps se trouvait coller contre moi, dans mon dos. Je regarda à coté de moi, Lilian était à sa place. Mais qui ça pouvait bien être, je commençait à paniqué quand :

E : Hey c'est moi mon cœur !
B : Ouff tu m'a fais peur, je me demandais qui c'était !
E : Je vois ca ton cœur s'accélérait tellement vite. Désolé de t'avoir fait peur.
B : C'est que je te croyais à l'hôpital. Ca va mieux ?
E : Oui ca va beaucoup mieux, ma mère m'a ramené hier soir après la fin de sa garde pour ne pas que je loupe des cours encore.
B : Ah c'est cool tu me manquais.
E : Toi aussi tu me manquais.
L : Eh vous pouvez parler moins fort j'aime pas être réveillé comme ça !
E : Tien je l'avais oublier celui là !
L : Et mais tu es là Eliott ?
E : Non je suis mort cette nuit, c'est son fantôme qui te parle !

Lilian me regarda terrifié :

B : Mais non c'est une blague ! C'est bien lui !
L : Mais t'es vraiment con ! Tu sais que j'ai peur des fantômes et t'en profite.
E : Je suis désolé je pensais pas que tu me croirais.

Lilian se leva puis descendit dans la cuisine :

E : Je comprends pas pourquoi il s'est mis dans cet état.
B : C'était pas très malin non plus.
E : Oui bah j'ai compris !
B : Eh calme toi ! Bon aller debout.

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J'ai pas envie de me levé moi :

E : Attend, on a un peu de temps d'avance.
B : Mais tu as raison.

On se mit un peu plus à l'aise dans le lit puis je glissa ma main le long de son corps musclé :

E : Tien, il y a une bosse ici, c'est curieux.
B : Ah oui, moi je vois ce que c'est. D'ailleurs on dirait que tu as la même problème.
E : Oh mais ce n'est pas un problème. En tout cas plus pour longtemps.

Je mis ma main sur son sexe, lui me caressa un peu partout, avant d'attraper lui aussi mon sexe. On entama des vas et vient mutuellement avec nos sexes :

E : Hummm que c'est bon mon cœur !
B : Et toi mon ange que tu es bon !

On gémissaient, on étaient pas loin de l'éjaculation quand on entra dans la chambre :

L : Eh les gars vous venez !

Il nous regarda...heureusement qu'il faisait noir !

E : On arrivent laisse nous s'il te plait !

Il referma la porte :

B : On a eu chaud.
E : Oh que oui et moi j'ai encore chaud.
B : Euh oui mais là je pense qu'on devraient descendre, de toute façon il m'a coupé l'envie.
E : Oui moi aussi. Aller go !

On descendit dans la cuisine :

M : Bonjour les gars bien dormi ?
E : Oui et toi ?
M : Oui, Paul a laisser un mot ce matin.
B : Il a dit quoi ?
M : Lisez le.

Elle nous tendis le mot :

"Bonjour toute la petite famille ! J'ai une très bonne surprise pour vous, mais comme c'est une surprise je ne vous direz pas ce que c'est ! Je vous demande juste de préparer vos valises car on part ce soir et on revient que dimanche soir ! Bonne journée tout le monde ! "