Sweet revenge...

19.

     Dahlia se précipite vers la forêt qui est dans les jardins arrières du palais. La fée se précipite vers l'arbre et, après avoir vérifié que personne ne l'a suivait, pose sa main sur son tronc.
     Quelques secondes plus tard, elle était arrivée au Pays Astral.

     Dahlia sort ses ailes puis s'empresse de rejoindre à tire-d'aile le palais couleur sable.
Elle survole la ville, tandis qu'elle rajeunit peu à peu. Elle finit par arriver aux portes du palais. Elle s'engouffre à l'intérieur, ne laissant pas le temps aux gardes de la saluer, et se dirige vers la salle du trône.
Elle pénètre dans la pièce et, ne faisant pas attention aux nombreux conseillers, atterrit puis court vers ses parents.
« Père ! Mère ! crie affolée la reine d'Aure. C'est terrible ! »
Sa mère se lève puis se précipite vers sa fille.
« Emilia, chérie ! Que se passe-t-il ? lui demande-t-elle, inquiète.
- Ce n'est pas digne d'une reine d'entrer ainsi dans une pièce, marmonne à voix haute un des conseillers. L'étiquette serait à revoir, Dame Emilia.
- C'est terrible, Maman ! répète Dahlia en ignorant - comme tous les autres - le conseiller. Nos ennemis attaquent ! »
Luna ouvre grand les yeux de stupeur puis recule de quelques pas.
- Que... Quoi ?
- Nos ennemis attaquent. (Solar rejoint sa femme et sa fille.) Ils ont été aperçus de pars et d'autres du royaume ! Père, Mère, la guerre est déclarée ! »
     Jamais on n'a vu pareil silence pendant un conseil administratif.

~.*.~

     « Mère... »
     Matteo se tient devant le cristal où est enfermée sa mère adoptive, la dernière humaine qu'il y a sur Terre.
     « Mère... répète l'ange. C'est terrible... »
     Elisabeth ouvre lentement les yeux, sortant de sa léthargie.
     « Cathiel, cher enfant. Cher ange. Raconte-moi ton problème.
     - Vous le savez.
     - Je veux l'entendre de ta bouche. »
     Matteo soupire.
     « Nos ennemis attaquent, Mère, de tous les côtés du royaume. La guerre a été déclarée.
     - Ceci est une constatation et non un problème, Cathiel.
     - Mère, nous avons envoyé deux personnes convaincre nos ennemis de se rallier à nous. Telle a été mon premier ordre en tant que toi. »
     Elisabeth sourit en baissant la tête, puis la relève.
     « Cher enfant. Je crains que tu aies mal fait.
     - Comment ça ?! s'insurge l'ange indigné. Vous m'avez dit que je devais, comme première décision, de convaincre nos ennemis de se rallier à nous.
     - Oui, c'était une décision, Cathiel. Je ne t'ai jamais demandé de l'ordonner. Quoique... Cela aurait pu passer si les missionnaires étaient différents des deux que tu as envoyés.
     - J'ai envoyé les deux meilleurs missionnaires doués en persuasion. Je ne vois pas en quoi cela pose problème.
     - Mais ils ont un enfant, Cathiel. Ils ont eu un fils quelques jours avant leur départ. Leah a à peine eu le temps de se reposer de son accouchement. Une semaine ne suffit pas, très cher.
     - Mais...
     - Mais rien du tout. Leah et son mari avaient vingt-quatre ans, la durée maximale d'une mission, pour convaincre vos ennemis. Hors, leur enfant grandit. A grandi. Il n'a jamais connu leurs parents. Essaye de deviner à quoi il pensait quand on lui disait que ses parent n'étaient plus là.
     - ... »
     Le roi ne répond pas. Il serre les lèvres et baisse la tête.
     « Tu aurais pu le faire toi-même. Y aller. Tu as le pouvoir de la persuasion, Cathiel, et je suis certaine que ce qui se passe là maintenant n'auraient pas été là si tu étais allé convaincre nos ennemis de se rallier à vous. Peut-être y aurait-il eu des rebelles - il y en a toujours - mais l'attaque aurait été moins massive. (Elisabeth fait une pause, avant de reprendre :) Tu dois assumer les conséquences et convaincre cet enfant, qui se croit abandonné, qu'il ne l'est justement pas. Les vingt-quatre touchent à sa fin dans deux ans. Tu dois trouver cet enfant, Cathiel, et lui révéler la vérité. Avant qu'il ne soit trop tard pour le sauver. »
     Elisabeth observe son fils adoptif pendant quelques longues secondes avant de répéter difficilement :
     « Trouve... le. »
     Et l'ancienne reine d'Aure ferme les yeux pour un nouveau long sommeil.

~.*.~

     Accoudé à la rambarde d'un balcon, un satyre observe le contrebas en ricanant. Il regarde avec une attention particulière une jeune femme donnant divers ordres aux créatures effrayantes qui les accueillaient, le satyre et elle.
     Uriel ne peut s'empêcher de rire de bon cœur. Non pas un rire joyeux, ou heureux. Non, un rire cruel. Machiavélique.
Il regarde une nouvelle fois Elysa qui continuait de donner des ordres en pointant la carte avec le bout d'un bâton, puis un grand sourire machiavélique étire ses lèvres.
« L'heure de ma revanche a bientôt sonné... sourit-il. Bientôt, toi et ta sœur chérie saurez ce que ça fait de ne pas avoir de parents... De ne plus avoir de parents... L'heure de ma vengeance arrivera. Oh... Sweet Revenge... »

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Hey !
Et voici le chapitre 19 !
OMG, plus que trois chapitres et un épilogue et c'est la fin !
Déjà !

J'ai beaucoup aimé écrire cette histoire, surtout que je vous réserve une belle surprise, pour la fin ! ;3
(Coucou Deadly-Shadow qui a été spoilée :'))

Enfin bref.
J'espère que ce chapitre vous a plu, en tout cas !
(Puis, c'est aussi pour consoler Imagine2Life pour sa déception "professionnelle", va-t-on dire x'))

Salut salut ! :'3 o/