Nerve -Double identité ????

Chapitre 5

364 jours restants

Dave

Je me réveille au son des douces vagues contrastant avec les hurlements des mouettes.
Je me redresse et vois le magnifique lever du soleil. C'est tellement beau. Je suis resté à la maison pour avoir cette vue jour après jour.

Je me retourne pour voir si Émilie est réveillée. Elle dort paisiblement.

Je me remémore les événements de la veille. Je n'ai jamais été aussi heureux. Ça faisait longtemps que je n'avais plus fais cela. Au collège quand je m'intéressais un peu trop à l'astronomie, je faisais fuir les filles. À part pour une cuite d'un soir. Pourtant, quand j'en ai parlé avec elle, elle m'écoutait. De plus, elle s'intéressait à savoir mes raisons pourquoi je suis devenu ce que je suis aujourd'hui. Il n'y a pas beaucoup de femmes qui vous écoutent vraiment, trop occupées à se pomponner ou convaincue que leur argument est le meilleur.

Je pose une main sur son épaule et la fait descendre jusqu'à sa main. Je l'a prend et lui donne une bisous. Elle se réveille et me regarde perplexe. Ses yeux regardent ensuite le lever du soleil et je vois qu'elle est en extase. Je lui prend le cou et amène ses lèvres plus près de les miennes. Elle sourit et rend mon baiser.

Quand fut le temps de ramasser le tout, elle s'est mise à rire très fort et à se rouler par terre. Qu'est-ce qu'elle est folle!

- Je peux savoir ce qu'il y a de si drôle?

Elle pointe entre mes jambes. Je regarde et essaie de me cacher le plus vite possible avec une serviette ou la couverture n'importe quoi!

- Le coton ouaté a glissé on dirait bien.
- Effectivement... Alors tu as vu ma queue.
- Oui.

Elle est hystérique. Au moins, rire c'est bon pour la santé.

On remonte vers la maison. Les rideaux de la chambre de ma grand-mère sont ouverts. Elle n'est pas la. Celui de ma mère fermé. Elle non plus. Pas tel mère tel fille comme le dicton le dit!

- On sera tranquille. Elles n'étaient pas là hier et ne sont pas venues cette nuit.
- J'aurais aimé les voir.

Je m'arrête. Elle continue à marcher un peu, mais quand elle se rend compte que je ne la suis plus, elle est plus loin que moi.

- Ça va ?
- Répète ce que tu as dis.
- J'ai demandé comment tu allais...
- Non avant ça
- Je... J'aurais aimé les voir c'est tout, y'a pas à en faire un plat.

Elle continue son chemin. On rentre, range les affaires. Je lui prépare un bon déjeuners.

Elle regarde le livre de recettes de ma grand-mère qu'elle a laissé à la traîne.
Je lui sers et on déjeune côte-à-côte.

- Écoute, je suis désolé d'avoir été un peu sec avec toi tout à l'heure, je ne pensais pas que tu aurais aimé les voir.
- Ce n'est rien et pourquoi?
- Les filles ne s'intéressent pas d'habitude à ma vie, ma famille ce genre de truc. Tout ce qui les importe c'est mon travail et mon corps.
- Je ne suis pas comme les autres filles. Et pour le côté physionomique, je comprend tout à fait.

Je souris comme un idiot.

- Mais si tu veux les voir, est-ce que c'est parce que ...

Emma

Bon enfin, j'attendais qu'il me le demande depuis tantôt. Non pas parce que ceci est apparu à mon écran en me levant... :

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