Chapitre 18

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347 jours restants

Ça sent bon dans toute la maison!
Je prépare une recette du livre de sa grand-mère que j'ai pris en passant.
Dave cherche un bon poste de radio.

- Monsieur Franco, l'entrée sera servie.
- J'ai hâte de voir ça.
- Plus goûter.

Il arrive à la table en roulant les roulettes de la chaise.
Il a amené la manette avec lui.

- Tu n'as pas encore trouvé un bon poste?
- Non, j'attends de trouver le parfait.

On mange et je suis fière de ce que j'ai cuisiné. C'est si bon si succulent.

- Avoir su que tu cuisinais comme un ange, je m'aurais forcé pour t'amener manger dans un bon restaurent. À la place, tu as juste eu des vulgaires Oreos.
- Et puis? On s'en fou. C'était parfait à la plage avec les étoiles.
- Quand même... Je vais t'amener manger un bon morceau dans un restaurant.
- On est déjà allée manger deux fois au café.
- Ouais, mais c'était un café justement. Et la première fois, on a plus bu du café que manger.

Je me remémore rapidement notre "premier rendez-vous" ensemble. Il a raison.

Il change les postes de radio jusqu'à s'arrêter sur un poste de jazz.

- Mmm parfait tu dis?
- Un petit son aguichant et romantique, pourquoi pas?
- Ta juste à ne rien faire et tu es mignon.
- Je sais.

Je l'embrasse avant de sortir le canard du four.

- Ça sent le paradis!
- Chez moi c'est le paradis, c'est plus chaleureux que chez toi.
- Qu'est-ce qu'il y a mon chez moi?
- Tu ne trouves pas que c'est... Comment dire? Trop grand? Genre cette semaine, tu étais seul dans cette énorme cabane. Et même avec ta grand-mère et ta maman, c'est grand pareil.
- Non je me sens bien. Par-contre si elle serait hantée, ça serait tout autre.

On rit ensemble pendant que je prépare les assiettes.

- Alors mademoiselle Roberts, aucun commentaire désobligeant sur ma cour?
- Non ta cour est parfaite.
-Tu le diras à ma grand-mère.
- Elles reviennent quand?
- J'en sais rien. Je veux pas appeler sur leur téléphone pour les frais.
- Dave Franco ne veut pas payer les frais de téléphones... Tu es riche tu peux tout faire.
- Pas tout.

On mange et il me complimente encore sur ma cuisine.

On attend un peu avant le dessert et je danse sur les accords de jazz. Dave a dû mal à marcher, donc il m'observe depuis son fauteuil roulant.

- Est-ce qu'on t'a déjà dis que tu dansais comme un pied?
- Quoi? Hahaha tu me le montreras tes talents de danse quand tu pourras danser.
- Avec joie. Justement, en fin de semaine, il y a une soirée où que je suis invité.
-Pour le boulot?
- Non, tout autre.

J'aime son regard mystérieux. Je me demande bien quelle est ce genre de soirée.
Je sers le dessert sucré.

J'ai tellement d'énergie que je saute partout ! Dave me regarde amusé.

Cela doit faire une heure que je danse, je commence à avoir mal aux pieds.
Je me brosse les dents et me démaquille.

J'aide Dave à l'asseoir sur le lit et tasse la chaise roulante plus loin.
Je lui déboutonne les boutons de sa chemise et parcours son torse de baisers.
Il dézipe ma robe et l'a laisse tomber sur le sol. Je monte sur lui et l'envahit de baiser. Ses mains se promènent partout sur mon corps.

J'en demanderais plus, mais à cause de sa blessure, on reste à la même étape de notre relation.

Au moins, je peux m'endormir dans ses bras et je n'échangerais rien au monde.

Nerve -Double identité ????Où les histoires vivent. Découvrez maintenant