Dαrlιɴɢ

Chapitre 54 (NARRATION 35)

Lucy

Quand nous sommes rentrés, Mirajane m'a sauté dans les bras. Lisanna et Elfman sont venus me faire un câlin aussi. Après le petit moment câlin pour tout le monde, on est allé manger. Puis les deux plus jeunes sont montés dans leur chambre en n'oubliant pas de nous souhaités bonne nuit.
On débarrasse tout et on part s'installer dans le salon. On s'avachit dans le canapé et Mirajane installe une discussion.

- Tu vas vivre chez qui ?
- Elle peut vivre chez moi, non ? répond Natsu.
- Et le lycée ?
- Ah ouais merde, j'l'avais oublié lui.
- Je peux peut-être habitée 1 mois chez Natsu et ensuite je viens m'installer ici pour le reste de l'année ? proposais-je.
- Comment tu t'incrustes ici ! s'exclame Mirajane.
- Eh ! Avoue t'es contente !
- Gngngn, râle-t-elle, c'est bien parce que t'es ma meilleure amie.
- Merci Mira !

Je lui fais pleins de bisous baveux sur la joue et le front pour lui montrer toute ma reconnaissance et dès que j'arrête, elle s'essuie le visage.

- T'es vraiment dégueulasse à mettre de la bave ! Beurk ! se plein-t-elle.
- Oh ça va hein.

Je lui tire la langue et j'entends à ma droite un bâillement.

- On t'ennuie peut-être ? dis-je en me retournant vers Natsu.

Il fait un petit sourire en coin et s'accoude à l'accoudoir.

- Non. Je suis juste fatigué.
- Bah alors papy ! Il est que 21 heures ! s'exclame Mirajane.
- J'ai fais la route je vous rappelle.

Il baille encore une fois et Mirajane rit.

- On dort dans la chambre d'ami ? questionnais-je.
- Ouaip.
- Bon, alors je pense qu'on va y allé. Mon petit papy est fatigué.
- Je vous interdits de m'appeler papy.
- Trop tard, c'est ton nouveau surnom mon papy d'amour !

Mirajane sourit et elle se lève.

- Eh bien, comme tout le monde va au pieu, j'y vais aussi ! Allez les tourtereaux, on se bouge !
- Oui, chef !

On se lève et on monte à l'étage. Mirajane rentre dans sa chambre et elle nous dit bonne nuit puis je dirige Natsu vers la chambre d'amis. On y arrive, j'ouvre donc la porte et je m'avance vers l'armoire.

- Putain, je suis crevé.
- Allonge toi.
- C'est ce que je vais faire.

J'ouvre l'armoire et prends un pyjama. Natsu me regarde faire et il me demande.

- En fait c'est ta chambre ?
- Un peu, j'hausse les épaules, j'ai des habits à moi ici.

Il hoche la tête puis enlève son haut et son pantalon.

- Arrête de mater, coquine.
- Je mate pas !

Il rigole et se met sous la couverture. Du coup, moi comme il est là je peux pas mettre mon pyjama tranquille. Je suis pas pudique mais c'est gênant quand même.

- Cache tes yeux.
- Pourquoi ? J'veux voir ce qu'il y a sous les habits moi, me dit-il avec un regard qui ne m'inspire pas confiance.
- Gros pervers.
- Mais noooon, aller Luce. Enlève.
- Hors de question.
- Tu vas dormir tout habillée ?
- Non, j'ai une idée !

Je tape dans mes mains, fière de mon idée. Je m'empresse d'aller éteindre la lumière et je m'installe dans le lit. Je me mets sous la couette et je peux voir que Natsu me lance un regard interrogateur.
Je claque ma langue contre mon palet et lui dit d'attendre. Mes mains descendent vers le bouton de mon pantalon et je le déboutonne. Je l'enlève -avec difficulté- et je mets mon short de pyj'. Une étape de faite ! Je me rappelle que mon t-shirt à une fermeture derrière et que je ne suis, malheureusement, pas contorsionniste. Je me tourne dos à Natsu et allume la lampe de chevet.

- Aide moi.
- À faire quoi ?
- Enlever mon haut. La fermeture.
- Hmm, bien sûr que je vais t'aider.

Je soupire d'agacement et lui dit de se dépêcher.

- Attends.

Je le sens déplacer tout mes cheveux sur mon épaule droite et je me demande bien ce qu'il fait.

- Tu fous quoi ?
- Attends je t'ai dis !
- Tu fais chié.
- On me le dit souvent.

Il pose ses lèvres dans ma nuque et je frissonne à ce contact. Ses bisous se glissent vers mon épaule gauche et il commence à me mordre la peau.

- Putain mais t'es con, ça fait mal ! criais-je.
- Des gens dorment Luce, dit-il contre ma peau.

Il suce ce qu'il a fait et je tourne ma tête pour voir une marque violacée.

- Genre tu m'as fait un suçon ?
- Genre.

Il ne dit plus rien et descends la fermeture. Au fur et à mesure, mon t-shirt plonge derrière et ses bisous se font de plus en plus bas. Je frisonne à chaque caresse qu'il me donne et à chaque effleurement de ses lèvres contre mon dos dénudé.
Ses mains remontent sensuellement jusqu'à mes épaules et il fait glisser mon t-shirt. Je me retrouve en soutien-gorge et je suis sûre qu'il est entrain de sourire ce pervers.
Il m'entoure de ses bras et vient déposer un bisous sur ma joue.

- Retourne toi.
- Le mot magique ?
- S'il te plait, ricane-t-il.

Je me retourne et je n'ai pas le temps de dire ou faire quoi que ce soit que je me retrouve plaquée contre le lit. Je gémis un peu de douleur et je lui adresse toute sorte d'insultes. Il place mes mains au dessus de ma tête et me les tiens avec sa main. Avec l'autre de libre, il vient me caresser la joue.

- Désolé.
- Pour ?
- T'avoir fait mal.
- Hm.. Je ne sais pas si je pourrai te pardonner...
- Qu'est-ce que je dois faire ?
- Je ne sais pas..

Je me dandine un peu sous lui et ma jambe caresse la sienne.

- Peut-être que si tu m'embrasses, je te pardonnerai. Mais je ne suis pas sûre.

Il sourit et vient déposer ses lèvres sur les miennes. Je gémis maintenant de satisfaction et nos lèvres bougent au même rythme. Notre respiration commence à être saccagée et je me sens rougir quand il demande l'accès à ma bouche. Je lui donne sans réfléchir et on s'embrasse langoureusement. Il se détache de moi par manque d'air. Je souris et je lui chuchote,

- Tu es pardonné.