Now you see me [En réécriture]

Le chant des Sylvestres

De la brume rend la visibilité sur l'eau du fleuve nul. Pourtant... Un bateau y vogue, un voilier. Dessus, il y a deux filles. Une adolescente avec de longs cheveux brun s'arrêtant au milieu du dos et une jeune adolescente, voir une enfant, avec une chevelure blonde presque tout aussi longue. Une créature rôde autour de se bateaux. Elle passe très vite, créant des vagues qui fait tangué le bateau et effraie ses deux personnes. Cette créature... C'est moi qui s'assure que Gemma et Kelsey de fasse pas une mauvaise rencontre ni ne se perdre, mais ça, elles ne le savent pas.

Deux mois, environ, se sont écoulés depuis que j'ai décidé de partir pour vivre dans la forêt, cachée avec Eduam. Personne ne m'a trouvé à part Bloody. Elle sait vraiment où me trouver. Et elle a rien dit aux autres. Je viens rendre visite à Mistal et aux autres chevaux de temps en temps. Beaucoup avaient peur de moi au début, sauf mon précieux mustang noir. Mais surtout, tout les jours, je vais chercher du poisson pour le village alors qu'il est encore endormi ou quand il s'endort. Il n'y a pas vraiment eut d'attaque ses temps-ci, mais la wyaqua noire est toujours dans les parages. Si elle ne se nourri pas de poisson, je n'en sais rien à vrai dire, elle reste dangereuse pour n'importe quel bateau. Donc je pêche discrètement pour le village. Gemma est vraiment inconsciente de s'être embarqué dans cette aventure!

J'essaye donc d'attirer l'attention de la wyverne vers moi, mais ça marche pas très bien. À vrai dire, je suis trop proche d'elles. Je dois les ramener au port, c'est plus sur. Je m'approche de la coque du bateau et je commence à le pousser sous leur crie de terreur.
– Cette chose nous pousse! On aurait pas dû essayer Gemma!
Bin voyons. C'est que quand c'est trop tard que vous le remarqué.
– Mais si mon père ne veut pas pêcher, nous allons finir par manquer de nourriture, nous n'avons pas beaucoup de champ.
– Pêcher directement sur le port, ça ne t'es pas venu à l'esprit?
Mince, j'ai parlé alors que je voulais rester discret.
– Cette voix... Julien?
La vache, sa fait un moment que je n'ai pas entendu ce nom. Je me sens plus confortable avec celui qui serait mon vrai nom maintenant. Je les arrête au niveau du port et attrape une corde pour attacher le voilier. Étant suffisamment proche, je sens leur regard sur moi, mais j'en fais fit.
– Même si ça t'étais venu à l'esprit, c'est trop dangereux de toute façon. Sauvez-vous maintenant.
– Attend!
Elle débarque du voilier et attrape mon bras.
– Où est-ce que t'étais? Il est arrivé quoi à ton t-shirt?
Ah oui, je ne l'ai plus, il s'est déchiré, mais je ne vais pas lui répondre. Je me dégage rapidement de sa prise, les questions c'est pour plus tard.
– Dégage d'ici au plus vite si tu tiens à ta vie!
C'est dur, je sais, mais je tiens à sa vie. Sous son regard surpris, je m'approche du bord du port et tend les mains droit devant, paume levé. De l'obsidienne commence à s'étendre, depuis mes mains, se répondant de tout les côtés. S'accroche au fond de l'eau pour devenir indépendant de mes mains, un mur est formé, puis la moitié d'un dôme avant qu'il ne reçoive des coups qui le fissure et m'oblige à réparer. Les bruits de battement d'ailes et la brume qui se dissipe m'indique l'arrivée de Ed qui se transforme en humain tout juste avant de se poser.
– Il se passe quoi? Pourquoi il y a...
– Il se passe que j'essaye de protéger deux personnes dont une que j'affectionne beaucoup contre une wyverne immortel parce qu'elles refusent de fuir!
Il y a un blanc de quelque seconde avant que Ed reprenne.
– Laisse-moi faire, tu n'as plus beaucoup de temps.
Je hoche la tête sans poser de questions. Je lâche tout et la moitié de dôme se fait détruire après plusieurs coup. J'attrape un filet de pêche et je plonge. Je m'aide de mes ailes et de ma queue pour nager plus vite et attraper plus de poisson. Mais cette wyaqua n'est pas idiote. Une douleur fulgurante me traverse la cuisse gauche quand un projectile me touche. Je me retiens très fortement de crier avant de m'expulser en dehors de l'eau et de me laisser s'écraser sur le port.
– Yuki!
– Julien!
Elle court vers moi. Vraiment, elle ne peut pas m'écouter deux secondes?! Je me relève péniblement et observe le trou dans mon pantalon au niveau de la cuisse gauche. On dirait le même genre de blessure que j'avais sur la main, mais en pire et encore plus douloureux. Déjà que cette blessure venant de Gérard à pris en temps fou à guérir correctement. Je me tourne vers mon amie en espérant être écouté cette fois-ci.
– Tu ne m'a pas vu, ok?
Et sans laisser le temps de répondre, je m'envole avec tout ses poissons.