Les flammes de l'enfer

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Je me réveille dans un lit des plus royal dans une chambre que je reconnais. C'est la mienne. Je me lève du lit et essaye de me rappeler ce qui c'est passé... Ah oui! Le Givremort et mon père! Je constate que mon bras gauche est intacte. Des vêtements m'ont aussi été mis a disposition. Rien de plus normal, tout ces vieux trucs dans mon garde-robe doivent être beaucoup trop petit maintenant. Un pantalon noire, une espèce de veston noir sans manches et un petit manteau rouge avec de la broderie doré m'ont été mis à disposition. Je décide de ne pas mettre le manteau. C'est ringard et trop « je suis un prince ». Je ne met pas non plus de chaussures. Ne trouvant pas mon foulard, je décide de sortir de la chambre. Je me retrouve dans un couloir beige et rose pâle avec une touche de rouge familier. Des fenêtres sans vitre, séparé par des colonnes, donne sur la ville. J'y dépose mes bras en regardant cette ville de haut depuis le château. Ils semblent festoyer la mort de mon père...
– T'es déjà réveillé?
Je sursaute en lâchant un petit cris. Je tourne ma tête pour voir Henrick qui semble amusé.
– Seul quelques heures se sont écoulés, le soir devrait bientôt arriver. Les cristaux de notre père ont été brisé, le petit village qu'il avait pris va reprendre sa vie. Ça n'a pas l'air d'aller, tu devrais être content que tout soit terminé, non?
Je prend une grande inspiration. En effet, ça ne va pas.
– Je ne voulais pas qu'il meurt. Je voulais qu'il reste prisonnier le temps de trouver une solution pour le guérir.
– Guérir?
– Oui, j'ai vu ses yeux devenir rouge et utiliser des flammes que j'ai déjà vu. Ces flammes détruisent tout ce qu'elles touchent. C'est comme ça qu'il a pu me broyer le bras! Et elles sont toujours chez des êtres mauvais. Peut-être que c'est un truc qui rend fou? Qui rend tout le monde dangereux!
– Pourquoi est-ce que tu cherches une explication à son comportement?
– Parce que j'ai l'impression que ma disparition date d'hier! Je viens de les retrouver ses souvenirs! J'ai l'impression d'avoir mené deux vies différentes qui se bousculent.
Un long silence s'installe entre nous. Je le laisse digérer mes paroles. Je pense que je ne serai plus jamais le frère qu'il a connu. Il va devoir l'accepter.
– Au fait, pourquoi tu n'as pas mis la veste?
– Parce que je ne l'aime pas. Où est mon foulard?
– Au lavage. Tu comptes vraiment le mettre avec ça? Avec la veste et ton foulard, tu serais tellement éblouissant!
– Je ressemblerais à un prince, oui, et je ne veux pas.
Enfin, j'ai le droit de ne pas aimer le style!
– Mais enfin, tu es un prince!
– Et alors? Je ne veux pas l'afficher devant tout le monde. J'en ai pas besoin là-bas. En revanche, c'est tellement plus confortable d'avoir des vêtements avec une ouverture dédiée aux ailes.
Il garde le silence. Il semble être... triste? Ah... oui. Il devait croire que j'allais rester. C'est théoriquement ma vraie maison, en effet... sauf que j'ai construit toute une vie ailleurs. J'allais le lui dire, mais une autre personne arrive. Kate. Je ne peux m'empêcher de la regarder. Elle a tellement grandi depuis. Elle est si belle malgré son regard rouge sang.
– Yuki! C'est tellement un plaisir de te revoir en pleine forme!
– Tu ne devrais pas en douter pourtant, c'est toi qui m'a soigné, non?
– Non, je suis peut-être une kitsune, mais ma branche de lumière ne peut pas faire ça. Viens, tu vas comprendre.
Intrigué, je me met à la suivre dans les couloirs du château. C'est vrai que sa magie ne semble pas pouvoir soigner, mais plutôt soulager. Elle m'amène dans la bibliothèque. La porte s'ouvre dans un grincement dès plus désagréable avant que l'on puisse rentrer dedans. Presque tout mes amis s'y trouvent y compris Gemma qui semble soigner une blessure de Léon tout en lisant un livre. C'est bien elle qui m'a soigné. Un pouvoir incroyable et bien plus utile que ce certain veulent bien le croire.
– Hey, c'est notre héros qui débarque! S'exclame Bloody.
– Quoi? Mais non...
– Le combat que tu as mené avec Kaze et Jack était extraordinaire!
– Et comme Jack a tout fait, c'est lui le héros.
– Ce cachottier, vraiment?! S'énerve Gemma.
Un blanc s'installe. Très gênant. Ok, il n'a pas été honnête, mais il avait sûrement une bonne raison. Et puis, il nous a aidé. C'est Bloody qui brise le silence.
– Mais c'est toi qui a élaboré cette stratégie, non?
– Hum... Oui. En voyant que les stalagmites de Léon le gênait.
– Donc tu es le héros, même si tu ne l'acceptes pas. Ça va rester comme ça aux yeux des autres.
Je détourne le regard. Je ne sais pas quoi penser...
« Tuer »
Une seconde. Qui est-ce qui m'a murmuré ça? Ça devait être mon imagination, mais j'ai une petite idée qui vient de germer. Il faut que j'aille à la forêt elfique. Les autres avaient repris leur conversation, alors je dit subitement:
– Je dois aller voir quelqu'un, je reviens!
Je me met à courir et sors par la première fenêtre que je croise pour m'envoler. Aucune fenêtre du château n'a de vitre. Aller! Je dois rendre visite à Alfen!

Now you see me [En réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant