Now you see me [En réécriture]

Volcanobsi

Partie 1
L'enfant sans mémoire

On ne sait pas pourquoi, mais les dragons nous laisse tranquille durant l'hiver et c'est tant mieux. Ce n'est déjà pas une saison facile à vivre, alors si des dragons détruisaient nos abris... Je n'ose pas l'imaginer.

Quoiqu'il en soit, je suis dans les bois avec Jack. Je suis vêtu d'un gros manteau brun avec des bottes brunes, un jean, des minettes noires et mon écharpe écailleuse blanche. Lui porte un gros manteau noir, des bottes noires et aussi un jean. Il se prend aussi ma superbe boule de neige dans le dos.
– Hey, c'est pas cool! J'avais le dos tourné!
– C'est le risque lors d'une bataille de boules de neige! Dis-je et faisant sautiller une boule de neige dans une main.
– C'est ça, c'est ça. Dit-il en se retournant, boule en main. J'arrête alors mon geste.
– Dis, t'as pas trop froid au main en les prenants sans gants? Je me les gèle au niveau des jambes! J'aurais dû mettre un culottons.
– Non pas vraiment.
– Ton thermomètre corporel est bizarre.
Je lâche ma boule pour aller voir mon cheval, Mistral, un magnifique mustang noir. Celui-ci gratte le sol. Je jette en même temps un coup d'œil au ciel.
– Jack, il commence à ce faire tard.
Le vent commence aussi à souffler. J'espère que c'est pas une tempête qui se prépare. Il m'amène aussi un cri lointain...
– T'as raison. Tu me ramène sur son dos?
– Non, je préfère éviter qu'il transporte deux personnes. De toute façon, j'ai un truc à vérifier. Tu peux me le ramener pour moi à l'écurie? Il ne va pas te mordre.
– Ok, mais tu vas vérifier quoi?
Je ne lui réponds pas et par en courant. Je ne lui ai rien dit pour pas l'embêter. Je ne veux pas lui créer des problèmes après tout. Je me rapproche rapidement des cries de secours. Je repère une adolescente au long cheveux brun accroché à la branche d'un arbre sur le point de se cassé. Je n'arriverai pas à temps, la neige peut amortir sa chute à condition qu'il y ai rien de dangereux cachée en-dessous... Je dois arriver à temps!

Soudain, j'ai l'impression qu'un poids et des muscles nouveaux sont apparue dans mon dos. Que je suis plus rapide aussi. Mais je ne réfléchis pas. Je saute au moment où la branche cède, l'attrape et plane jusqu'au sol où je la dépose sur ses pieds. Je prend le temps de l'observer, elle porte un manteau beige avec un col de fourrure, des bottes brunes et des mitaines brunes, avec un jean. Ses yeux sont d'un magnifique vert. Je l'ai déjà vu... Attends, quoi? Je plane?!
– Au lieu de me dévisager comme ça, vous devriez vous regarder. Je ne sais pas si je dois être soulagé d'avoir un sauveteur ou si j'aurais préféré tomber dans la neige plutôt que d'être rattrapé par un homme dragon. Julien c'est ça? Les rumeurs sont peut-être vrai finalement...
– Mais... mais quoi?
J'allais tendre la main, comme pour l'empêché de fuir, mais je m'arrête en voyant à quoi elle ressemble. Noire, griffu et écailleuse. Mes yeux s'écarquillent et je commence à paniquer. Je recule en cherchant à m'examiner. J'amène mes mains derrière mon dos et je touche à ce qu'il semble être... des ailes? Et une queue aussi! Je la ramène vers moi. Elle est noire, évidemment, avec une espèce de paire de nageoires rétractées de couleur grise, comme le dessous et elle est aussi muni d'épines d'un gris plus pâle. Je cherche à voir mes ailes, j'arrive à en plier une vers moi, je les sens engourdi, comme si elles n'avaient pas servi depuis des années. L'intérieur des ailes est du même gris que la nageoire et les bordures sont munis de plusieurs griffes. Quand elles touchent un arbre, celui-ci se fait entaillé d'une facilité incroyable. Je m'éloigne donc de l'arbre en arrêtant de reculer. Je me tâte la tête et empoigne des cornes. Elles ont deux bout pointu chacune. Je croyais que ce truc sur mes mains n'était qu'une illusion!
– Tu as aussi des écailles sur le visage. Autour des yeux et au milieu des yeux.
– Quoi?!
– Relaxe, respire un bon coup. Visiblement, tu ne sais pas ce qu'il t'arrive.
– Comment tu veux que je...
– Respire un peu, calme-toi.
Elle s'approche de moi et... Je fais ce qu'elle me dit. J'inspire et j'expire. Une question assez banal me vient à l'esprit.
– Comment tu sais comment je m'appelle? J'suis sensé être un humain!
– Il n'y a pas trente-six garçons au cheveux rose dans le coin.
– Correct...
– On m'aurait menti? Commence une voix inconnue, mais plutôt jeune. Tu m'as plutôt l'air d'avoir subit un lavage de cerveau!
Entre les arbres, un visage large comment à apparaître suivie de pas lourd. On dirait le visage d'un Pyrus, mais noir... Avec un cou bien plus long! Ses pattes avant sont munis de cinq griffes, ont dirait une main. Il est plus grand qu'un Pyrus. Son cou est flexible, du moins, il est plié en deux au milieu, peut-être pour prendre moins de place? Il finit par s'arrêter, son visage très proche de nous. Il a les mêmes couleurs de yeux que moi... Comment avons moi pu ne pas voir un dragon aussi grand dans la neige blanche?!
– Je trouve qu'il te ressemble beaucoup, Julien.
– C'est quoi se nom? C'est à cause de elle que t'es comme ça?! Je vais lui faire payé!
– Non!
Je m'interpose alors qu'en soit, il n'a rien fait. Contrairement aux autre dragon, il ne part pas. Non, il me regarde avec des yeux tristes et me pousse violemment d'une patte. Je roule dans la neige. Je me relève comme si je ne venait pas de me prendre une claque aussi violente qu'un camion qui te fonce dessus. Ce qui est perturbant. À ce moment-là précis, j'ai l'impression qu'autre chose prend le contrôle de mon corps. J'émets un espèce de grognement avant de foncé sur l'énorme bête et de lui sauter sur le cou en envoyant un coup de poing. C'est là que je remarque qu'il n'y a pas d'écailles visible, mais des cristaux noir sur son corps et qu'il a des cratères gris comme la membrane de nos ailes. Mon coup le déséquilibre un peu, mais c'est tout. J'atterris les deux pieds sur le sol. Il se déplace pour être dos à moi. Rapide pour sa taille. Les épines de sa queue se lèvent. Il me frappe avec. Je n'ai rien vu venir. Je m'écrase sur un arbre et tombe dans la neige. Il se tourne maintenant pour me faire face, les épines s'aplatissant.
– Voilà qui devrait te calmer un peu. Hum? Ce sont des larmes que je vois? Je ferai peut-être mieux d'observer plus. J'ai peut-être fait une conclusion trop hâtive.
Je me redresse péniblement avant de m'asseoir, soudainement pris par des vertiges. Je porte un doigt vers mes yeux... ou une griffe, et j'y essuie effectivement une larme. Pourquoi j'ai les larmes aux yeux? Je porte ma main à la blessure qu'il m'a fait. Le dragon s'est arrangé pour qu'une seule épine me touche. Celui comme d'ailleurs à repartir d'où il est venu en marchant.
– C'est empoisonné, au cas où tu l'aurais oublié. Un des poisons les plus mortels. Mais ne t'inquiète pas, il n'est pas dangereux pour un volcanobsi. Ce serait bête de ne pas au moins être résistant à son propre poison si on est pas immunisée.
Et il disparaît dans la noirceur. Il commence vraiment à se faire tard et je ne sens plus cette chose qui voulait me dominer. Ça pour être calmé, je le suis. Une fois assuré que le dragon soit bel et bien parti, la jeune fille s'approche de moi.
– Tout va bien?
– Euh... Je vois un peu trouble et j'ai des vertiges, mais j'imagine que ça peut aller... Je n'ai toujours pas ton nom d'ailleurs.
– Genma. Je suis Gemma. Aller, il faut rentrer.
Elle m'aide à me relever et on commence à marcher vers le village. Doucement à cause de moi, mais sûrement.

Après quelques minutes de silence et de marche, Gemma recommence finalement à parler.
– Les dragons parle notre langue... c'est fascinant! Pourquoi les autres ne le font pas à ton avis?
– Le palefrenier de l'écurie le plus proche du village se trouve à être une espèce de dragon... et toi... ta seule question... c'est ça?
Je manque de tomber, mais heureusement elle me rattrape.
– Non, mais c'est inutile de te les poser. Tu n'as aucun souvenir, c'est évident.
– Je ne te fait plus peur? Je pourrais... te trancher accidentellement avec mes ailes ou bien... t'empoisonner d'un poison mortel...
– Je m'inquiète bien plus de ton état actuel que de ta potentiel dangerosité. C'est bon, tu tiens encore debout?
Je me redresse doucement en prenant une grande inspiration. Je lui fais signe que oui et on reprend la marche.
– Mes parents doivent être mort d'inquiétude!
– Pas les miens. Je me demande comment je vais faire... si je ne reprend pas mon ancienne apparence. Je n'ai pas envie qu'on me capture pour faire des expériences...
– Ça n'arrivera pas, promis.
Elle me sourit et je lui souris en retour. On se connaît à peine, mais je crois que j'ai trouvé une nouvelle amie.

J'ai réussi à retrouver une apparence humaine avant d'arriver au village. En revanche, je me sens super mal, il a pas dit combien de temps durait le poison. J'ai pas vraiment envie de me pointer chez Julie comme ça et encore moins ma famille, mais je dois bien choisir à un moment donné. Surtout que les ailes ont laissé un trou dans mon manteau et mon pull. Je n'ai pas eut se problème la fois où j'ai cru à une illusion, je n'avais pas de gilet à se moment là, mais là, c'est le cas et le froid mordant ne m'aide pas à me sentir mieux. Devant la porte de la maison de Gemme, celle-ci toque avant qu'on se dise au-revoir. Ses parents ouvrent très vite. Les deux ont les cheveux brun et son père à les yeux chocolat alors que sa mère les a bleus.
– Ma chérie, on s'est inquiété! S'exclame sa mère. Pourquoi n'es-tu pas rentré plus tôt? Et pourquoi es-tu avec se jeune homme?
– J'ai été attaqué par un dragon.
– Comment ça? Ils ne viennent que rarement en cette saison!
– Justement, maman, rarement. Julien a entendu mon crie de secours et s'est précipité. Le dragon lui a déchiré le dos de ses vêtements, mais il a suffisamment arrêté son geste pour ne pas être blessé.
Je la questionne du regard. Pourquoi? Franchement, pourquoi elle dit ça? J'ai chaud, mais froid à cause de ses trous, j'ai toujours des vertiges, la vision un peu trouble, je tiens miraculeusement debout, je n'ai pas rien!
– Seigneur! Et se sang?
– Juste une... mésaventure de mon... côté. Dis-je. Ça saigne plus.
– Qu'est-ce que t'attend pour le faire rentrer avant qu'il ne prenne froid, si ce n'est pas déjà le cas? Hop, hop, hop, c'est par ici!
Je me fais tirer à l'intérieur sans que j'ai pu dire un mot. Je retire donc mes vêtements d'hiver, mais je garde quand même mon pull. Pas question de l'enlever. Sans que personne ai demandé mon avis, un oreiller et une couverture est installé sur ce qui sert de divan. Ça change de mon père adoptif, mais pas vraiment de ma patronne. Une fois que je suis sur que les parents sont en train de dormir, je questionne Gemma.
– Pourquoi t'as voulu me faire entrer ici, je suis un parfait inconnu entouré de rumeurs pas cool.
– Car même si tu le montres pas, tu reste empoisonné. Dit-elle, blasée. Et je doute que tu veuilles que ça se sache.
Elle a raison. Je m'allonge alors sur ce lit pas très confortable et, très rapidement, je m'endort.