Chapitre 4

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Eleni avait l'impression d'être enfermée dans cette pièce depuis des heures, de toute évidence elle n'allait pas s'en sortir d'un claquement de doigt, la pièce était d'une beauté si luxueuse qu'elle essayait de ne pas porter ses mains n'importe où, de peur de casser quelque chose.

Elle se demandait si Christian remarquerait vite qu'elle n'était plus en balade mais complètement perdue dans un palais au milieu d'un tas de désert, malheureusement sa fuite ne l'aiderait pas à la retrouver et c'était l'unique fautive.

- miss Kublister ?

Elle se redressa en se retournant, son estomac c'était noué davantage en le voyant faire le tour de son bureau.

- je n'ai jamais au grand jamais cru au coïncidence mais celle-là je dois avoué la trouver très intéressante.

Sur le coup, elle ne voyait pas où il voulait en venir avant de comprendre de quoi il en retournait.

- vous faîtes référence à Christian ? Sachez que je ne suis en aucun cas mêlée à cette affaires.

- vraiment ? Dit-il d'une voix cinglante.

Sa mâchoire carrée se contracta.

- oui vraiment, je l'ignorait il m'a mise au courant à notre arrivé à Kazan.

Eleni s'agita sur son siège.

Dressé comme un mur de béton, il darda sur elle un regard qui aisément l'avait fait paniquer.

- je n'aime pas l'argent salis par des escrocs miss kublister.

- et je lui ai dit de venir vous voir pour régler cette histoire.

- et je l'attend toujours, il me doit une énorme sommes d'argent qui devait me servir pour une importante fondations hors je ne l'ai pas !

Son ton glacial la fit frémir.

- alors je vais lui dire de venir comme prévu et puis....

Alors qu'elle s'était levée pour prendre direction de la sorti, une forte pression l'obligea à se rassoir.

Son regard dure plongea dans le siens.

- vous n'allez nulle part tant que je n'ai pas récupéré mon argent.

Battant des cils en croyant avoir mal compris, Eleni s'étouffa avec ses propres mots.

- je vous demande pardon ?

- tant qu'il ne viendra pas régler sa dette vous resterez sous ma garde.

- votre..garde ? Bafouilla-t-elle en se sachant tomber dans un piège la tête la première.

Eleni ne put réprimer un sursaut.

- vous ne pouvez pas faire ça !

Un faible sourire passa sur le visage de ce dernier.

- j'ai tout les droits sur mon territoire, j'agis selon mes lois.

Un lourd silence accompagné d'une tension extrême se fit entendre.

- je n'ai aucun rapport avec cette histoire !

- cela m'importe peu...

Il l'avait toisé avec une lueur de contrariété dans les yeux.

- et moi je n'ai pas la moindre intention de rester ici ! Si vous voulez votre argent allez le chercher vous même !

Avec violence, il avait posé ses mains sur les accoudoirs de son siège, Eleni poussa un cri en se reculant sur le dossier du siège.

Hassan dévisagea la jeune femme avec intensité, chaque traits jusqu'à l'incarnat de ses pommettes étaient terrifiés ses yeux se perdaient sur le sol.

- je suis trop jeune pour allez en prison et...

- qui a parlé de prison ? La mienne sera beaucoup plus agréable.

Hassan croisa son regard telle une biche aveuglée par la lumière, elle avait cessé de bouger.

- il ne sait même pas où je suis vous avez cassé mon téléphone ! Protesta-t-elle en posant une main sur son front pâle.

Il se redressa pour qu'elle reprenne ses esprits. Se n'était pas dans ses habitudes de terrifier une femme, du moins il se l'interdisait, parfois il en avait envie notamment quand elles se donnaient le droit d'intervenir de sa vie en s'imaginant être déjà la prochaine sultanat du pays.

- rassurez-vous j'ai bien l'intention de lui faire savoir votre position.

- il ne viendra pas me chercher.

Hassan voyait clairement le trouble de la petite chose sans défense, elle semblait être convaincu de ce qu'elle avançait.

- j'ai beaucoup de moyen de pression à l'esprit.

Eleni releva les yeux sur son geôlier le cœur sur point de s'arrêter.

- vous allez me faire du mal ?

L'homme plissa les yeux comme si elle venait de le bafouer de ses principes.

- jamais je ne ferais du mal à une femme mademoiselle soyez sans craintes.

Détendue n'était pas le mot qu'elle aurait pu utiliser après cette information, au contraire elle était pétrifiée de peur. Christian sera-t-il faire preuve de cran pour venir jusqu'à lui et affronter ses problèmes ou au contraire les fuir en la laissant seule ici.

Eleni regrettait maintenant de s'être aventurée seule au milieu de nulle part.

L'otage du palaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant