Eleni s'ordonna de se détendre, son visage fut encerclé par ses mains, les paupières lourdes elle avait cessé de lutter et les ferma pour mieux apprécier. Elle avait osé rêver de ce moment, elle voulait le fuir et à la fois rester, la brûlure de ses lèvres consumait les siennes, un tel moment improbable n'existait pas, et pourtant elle le vivait comme si c'était le dernier.
D'une pression, il se recula et au moment d'ouvrir les yeux il avait disparu. Eleni respira avec faiblesse en touchant du bout des doigts ses lèvres gonflées.
C'était belle et bien le dernier baiser.
Eleni étreignit l'oreiller pour se calmer et s'en remettre à la raison. C'était un faux pas de la part de l'homme simplement, et elle avait aimé, soudain leur baiser eut un violent effet sur elle si bien qu'elle se sentait partir dans un profond sommeil.
Elle se réveilla quelques heures après, le soleil reflétait sur le lit elle glissa sa main sur lit en étirant ses jambes.
Elle sentait une présence tous près d'elle et en relevant les yeux elle vit le sultan.
- vous êtes là depuis longtemps ?
D'un faible sourire il hocha de la tête.
- assez pour constater que votre sommeil était agité.
Elle se redressa, attirée par une odeur alléchante.
Un plateau était posé au pied du lit.
- vous n'avez rien avalé depuis hier il est temps de manger.
Il avait ramené le plateau à elle.
Elle avait faim, terriblement faim, sont ventre craquelait d'une brûlure incessante, elle prit un beignet pour le portait à sa bouche.
C'était délicieux, elle tourna la tête vers lui, il avait désigné le plateau des yeux sans mots dire.... Elle reprit un morceau sous son regard insistant.
- l'homme qui a procédé à ce contrat s'appelle Marco.
- oui je sais....
- et comment le savez-vous ? Questionna d'un ton aigre.
- il est venu dîner une fois, nous avons échangé quelques mots, il fait parti de la même trempe que Christian.
Elle mangeait lentement sous son regard fermé.
- vous n'avez rien à craindre temps que vous êtes avec moi. Dit-il d'une sombre caresse dans la voix.
Eleni s'arrêta de mastiquer.
- ce qui veut dire ? Qu'il me faut rester avec vous jusqu'à la fin de mes jours ? Je vous rappel que rien tout ça ne se serait passé si vous m'aviez pas enlevé.
Il se leva, l'air indéchiffrable.
- vous pensez sincèrement que Christian se serait arrêté là ? Demanda-t-il sévèrement, permettez moi d'en douter Eleni.
Elle se raidi en vrillant ses yeux dans les siens.
- en attendant je vous garde avec moi.
Il se servit un verre d'eau, et le but d'une traite. Elle avait envie de lui parler de leur baiser échangé.
- pourquoi vous êtes parti comme un fou tout à l'heure ?
Il reposa son verre lentement sans la lâcher de regard.
- pour éviter de faire une bêtise....
Une bêtise ?
Eleni sentait son cœur se fendre.
- alors pourquoi m'avoir embrasser ?
Il s'avança près d'elle puis retira le plateau.
- quel homme pourrait vous résister Eleni ?
Elle haussa les épaules avec une innocence sincère.
- je l'ignore.....
Il leva un sourcil étonné.
- vous êtes déroutante Eleni je me pers et je n'aime pas me perdre.
Il s'était assis au bord du lit en la dévisageant.
Son cœur se mit à battre fort.
- soyez perdu Hassan car je reste comme je suis, et oui je suis déroutante autant que je me pers à mon tour.
Son expression changea.
- avez-vous l'intention de fuir Eleni ?
Elle secoue négativement de la tête, la voix éteinte.
Hassan ne savais plus comment se contrôler, les yeux de la jeune femme se perdaient dans les siens.
Il avait encore ce baiser en tête qu'il avait lui-même provoqué, et il se demandait s'il serrait capable de s'arrêter là toute suite alors que sous ce peignoir, une peau douce et soyeuse l'appelait à la toucher.
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L'otage du palais
RomansaQuand par le pur hasard il tombe sur la demi-sœur du traître qui l'a volé sur ses propre terres, Hassan sultan de Kazam voit là une occasion de faire payer ce traître en utilisant la jeune femme comme monnaie d'échanges en la retenant prisonnière. A...