L'otage du palais

Chapitre 20

Eleni se leva pour prendre le plateau resté au bord du lit, nerveusement elle se mit à trier les aliments.

Ses pas ! Ses pas ! Se rapprochaient alors qu'elle pensait l'avoir distancé, pour mieux reprendre son souffle perdu dans cette échange de regard troublant. Il était derrière elle sa main se posa sur la table.

- Christian paiera pour ça vous avez ma parole...

Sa voix était douce mais ferme.

Il avait saisi son poignet pour la stopper, des courants d'électricité parcouraient son visage. Sa main dégagea ses cheveux sur le côté et son autre main se posa sur sa nuque, son pouce se mit à faire des cercles.

- regardez moi....

Sans savoir pourquoi, Eleni se retourna envoutée par la braise qui dansait dans ses yeux.

Quoi dire ? Quoi faire ?

Elle ignorait ce qu'il était en train de se passer, mais elle aimait cette façon qu'il avait de la regarder.

Il se pencha pour déposer un baiser chaste sur ses lèvres, elle eut un mouvement de recule et toucha ses lèvres qui maintenant la piquaient, d'un geste, il retira ses doigts de bouche pour la reprendre, le baiser était passionné, elle avait l'impression qu'elle manquait déjà de souffle alors qu'il venait à peine de s'y poser. Cette sensation était exquise, ses bras entours sa taille et elle se retrouva, collé à lui, scellé contre son corps. Eleni réussi à se détacher de lui en basculant sa tête, il s'en retrouve mécontent.

- vous... vous avez dit que... bêtise. Bafouilla-t-elle sous son regard amusé. Il saisi son menton pour qu'elle garde la tête en arrière. De cette façon, il se mit à se rapprocher en effleurant ses lèvres du bout des siennes.

- j'ai menti..

Il reprit ses lèvres et elle s'abandonna complètement à lui. Quelle femme résisterait ? Elle réprima un halètement, elle le fit mourir contre ses lèvres, alors qu'il caressait son corps avec une fièvre contagieuse.

Il l'avait soulevé pour la déposer sur le lit, elle profita de ce moment pour reprendre son souffle, il la jaugea de loin avant de la rejoindre, à cet instant elle savait qu'il n'y aurait aucun retour en arrière. Lentement il dénoua la ceinture de son peignoir et l'écarta, elle se mit à détailler son expression en voulant savoir qu'elle effet elle pouvait avoir sur lui. Le souffle rauque qu'il laissa échapper était loin de ce qu'elle espérait, il était littéralement assaillit par le désir.

Au tréfonds de son ventre, elle sentait une sensation puissante se répandre jusqu'à la racine de ses cheveux, il écarta les pans en l'aidant à se défaire des manches, elle avait suivi des yeux la trajectoire du peignoir jeté à terre, mais des mains avaient encerclés son visage, immédiatement Eleni planta son regard dans le siens.

Elle était nue sous lui, de ses mains il avait basculé sa tête en arrière pour déversait une pluie de baisers sur sa gorge, sa poitrine, elle n'avait pas la moindre envie que ça s'arrête, elle était prête, prête à n'importe quoi. Elle crispa les paupières pendant quelques secondes, des secondes suffisants à l'homme pour se déshabiller. Elle retint un cri de surprise, et se mord l'intérieur de sa joue quand il revint à elle d'une manière sauvage, elle se retrouva complètement ombragée par son corps imposant.

- attendez il faut que....

- je sais. Coupa-t-il en embrassant sa mâchoire.

Il sait ? Eleni se retenait à ses épaules alors que le plaisir continuait à monter.

- je peux le voir dans tes yeux. Murmura-t-il en caressant ses lèvres.

Eleni avait dégluti.

D'une caresse, elle sentit tous son corps se contractait quand d'une infinie douceur, il glissa en elle. Les dents serrées, Eleni ferma les yeux la douleur était passée, le cœur battant, elle se concentra sur les gémissements rauques de son compagnon qui se montrait doux.

Ses mouvements étaient lents sensuels, Eleni n'eut pas le temps de gémir qu'il l'avait embrassé avec passion. Un feu brûlant consumait son corps, elle glissa ses mains sur ses épaules en s'agitant sous cette sensation unique qui transperçait son cœur, alors qu'il s'était mis à accélérer le rythme tout en gardant cette douceur.

De multiple baisers furent déposé sur sa peau, tandis qu'il gémissait contre sa joue en se joignant au siens. Eleni avait l'impression qu'elle avait été transporté dans un autre monde, alors que le point culminant de leur étreinte touchait presque à sa fin. Il s'était redressé en dégageant de son visage les mèches de ses cheveux sûrement dû aux perles de sueur. Fermant les yeux, elle se mit à haleter le souffle court alors que la jouissance explosait dans leurs deux corps en harmonie.

Il était retombé sur elle jusqu'à l'enfoncer dans le matelas. Contre son oreille le souffle du sultan était saccadé et encore rauque, elle dénoua ses jambes pour les laissaient glisser contre les siennes, il murmurait des paroles qu'elle ne pouvait distinguer.