Bonjour,
Désolé pour cette absence, petite baisse de moral, pas très en forme.
Gros bisous à toute.
Dans son rêve, Eleni courait dans le désert à plein poumons joyeuse, elle flottait avec l'impression d'être légère, mais soudain le ciel s'assombrit en laissant les sombres nuages prendre possession du ciel éclaircit, elle sentait des mains la tirer en arrière, une puissance secousse assaillit son corps et en détournant la tête elle fit face au sultan.
Elle se réveilla d'un haut le corps en sentant une pression retenir son poignet.
- doucement...
Il avait rabaissé son poignet et en croisant son regard elle se souvenait de tout.
De sa crise d'asthme.
De sa main dans son dos.
De sa main posé sur sa joue.
Eleni s'empourpra en tournant la tête, alors que sa main était toujours sur son poignet.
- pourquoi vous ne m'avez rien dit ?
- parce que je pensais partir au plus vite et puis m'auriez-vous crû ?
Elle avait tourné sa tête vers lui, pour le voir bien évidemment la dévisageait d'un regard noir.
- agiter votre inhalateur sous mes yeux m'aurait sans doute aidé.
Sa voix était étrangement calme mais plein de reproches.
- le médecin vous a prescrit votre traitement, j'ai envoyé une personne le chercher.
- parce que après ça vous comptez toujours le garder !
Il avait relâché son poignet pour se lever avec grâce.
- bien évidemment vous disposerez de tous les soins nécessaire pour votre asthme. Enchaîna-t-il sans prendre en compte son appel au secours.
- vous êtes le problème de mon asthme ! Rétorqua-t-elle en se redressant.
Surprise d'avoir dépassé sa timidité, Eleni planta son regard dans le siens.
- dîtes cela à Christian...
Il ne semblait pas affecté, ni même en colère.
Elle sera les dents.
- vous n'avez donc aucune pitié !
- j'en ai puisque vous êtes en vie.
Eleni s'était levée pour se mettre devant lui, cette idée lui parut maintenant stupide quand Il avait pris plaisir à s'avancer pour la toiser de toute sa hauteur.
- je trouverais un moyen de m'enfuir soyez en sûr votre.. altesse.
- j'ai hâte. Répliqua-t-il d'une voix sauvage.
Elle réalisait à ce moment-là qu'il était sans nulle doute l'un des dangers qui régnaient sur ce pays, peut-être même le premier.
Hassan serra les dents en fixant sa prisonnière les yeux plissés, ses lèvres rouges remuaient alors qu'elle semblait se retenir pour ne pas rétorquer.
Il devait admettre qu'elle l'intriguait plus qu'il ne l'aurait voulu, elle éveillait en lui un désir qu'il ne soupçonnait pas d'avoir en sa possession, mais il devait se l'interdit, car si elle était là pour obtenir vengeance et il méprisait sa famille. Mais la douceur de son corps tout entier ne montrant qu'innocence et fragilité et la jeunesse d'une fleur sauvage, à qui on devait sans arrêt accorder de l'attention, le rendait fou.
Elle s'en était allée vers la salle de bain en claquant la porte.
D'une profonde inspiration il fixa la porte au loin sans bouger, luttant contre son envie d'y aller, il était parti en direction de la sortie en espérant avoir était très clair.
Eleni posa une main sur son front en s'efforçant de retrouver calme et sérénité, il était inutile de refaire une crise, cela ne servirait à rien.
Pendant un instant, elle crut qu'il allait la laisser partir mais hélas il n'avait pas changé d'avis.
Et une curieuse sensation assaillit son corps, sans cesse le sultan à l'esprit, sa douceur surprenante pour la calmer. Avait-il des remords malgré sa froideur?
Eleni s'approcha de la fenêtre pour découvrir que le soleil était vif et brûlant, les rayons traversaient les rideaux elle avait passé sa main à travers la lumière pour sentir sur sa peau la chaleur.
Elle ferma les yeux quelques secondes avant d'ouvrir le robinet de la baignoire, rien de tel qu'un bon bain pour se détendre.
Elle en avait besoin.
Néanmoins quand elle s'était glissée dans l'eau parfumée, elle ne pouvait ignorer les douleurs dans son ventre noué en se demandant combien de temps allait-elle rester ici avant que Christian se montre raisonnable.
Peut-être qu'il était en ce moment en train de rassembler l'argent se dit-elle poussant un soupire.
Leur rapport n'avaient jamais étaient fructueux, elle ne lui avait jamais caché qu'elle ne l'aimait pas ni son père, elle les maudissait depuis le décès de sa mère. Désespérée, elle n'avait d'autre choix que d'attendre avec une petite lueur d'espoir qu'un jour proche, Christian vienne régler sa dette, et lui redonner sa liberté et surtout il ne fallait pas céder à la peur.
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L'otage du palais
RomanceQuand par le pur hasard il tombe sur la demi-sœur du traître qui l'a volé sur ses propre terres, Hassan sultan de Kazam voit là une occasion de faire payer ce traître en utilisant la jeune femme comme monnaie d'échanges en la retenant prisonnière. A...