Chapitre 13

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Hassan attendait depuis bientôt dix minute, il était vingt heure passé et pas l'ombre de la jeune femme, il perdait peu à peu patience, avant de la voir surgir près de l'encadrement de la porte.

Timidement.

Il se leva d'un bond en cherchant toujours pourquoi il l'avait invité à dîner, d'habitude il mangeait seul.

Elle pénétra à l'intérieur d'un pas hésitant, et il savait pourquoi.

La jeune prisonnière était dans son antre et elle en était bien consciente.

Ses courbes fines et voluptueuses avait complètement disparu sous la djellaba et Hassan fut surpris qu'elle la porte encore.

N'avait-il pas mit tout en œuvre pour qu'elle ait tout les vêtements nécessaires.

D'autant plus que la voir accoutrée dans son vêtement prêté, lui avait fait grimpé d'un cran l'excitation qu'il avait à son contact.

Il reprit ses esprits, et tira sa chaise, Hassan remercia le ciel en silence qu'elle ait gardé ses cheveux attachés.

- pourquoi portez-vous encore ma djellaba ?

Eleni vira immédiatement au rouge vif, sur sa peau le tissu qui la touchait était celui de l'homme ! À cette révélation, elle voulait le retirer.

- je me sens bien dedans je ne savais pas qu'elle était à vous.

Elle le suivit des yeux alors qu'il avait pris place en face d'elle visiblement conquit qu'elle porte son vêtement.

- ça ne fait rien, au contraire je la trouve parfaite avec vous dedans.

Sa voix parut rauque.

- êtes-vous aussi flatteur avec le reste de vos prisonniers ?

Il eut un rire sincère presque moqueur.

- non puisque vous êtes la première....

Soudain, elle se sentait étrangement excitée par la situation.

- j'en reviens toujours pas d'être ici à parler avec vous comme si tout était normal, alors que nous savons tout les deux que...

- je vous ai enlevé ? Termina-t-il à sa place.

- m'auriez-vous relâché si je n'avais pas été en lien avec Christian ?

Elle le vit méditer sur la question, elle put percevoir son trouble.

- oui je suppose. Dit-il enfin sans grande convictions de ce qu'il avançait.

Eleni sentait des vibrassions parcourir son corps, sa nuque, sous le regard sérieux du sultan.

Hassan l'étudia avec intensité, elle ne l'avait pas attendu pour manger, son appétit le surpris, elle mangeait avec une manière douce et agile.

- avez-vous peur Eleni ?

Elle releva les yeux, lentement, elle mastiquait comme pour fait languir sa réponse.

- oui mais je n'ai pas l'intention de me mettre à pleurer en vous suppliant.

Hassan aimait sa sincérité, en effet, il se souvenait l'avoir vu pleurer à un moment dans la voiture, mais n'y avait prêté aucune attention. Alors pourquoi le faire maintenant ?

Il avait trouvé sa réponse au fond de ses iris.

Il devait réfréner son désir.

- tant que vous ne vous opposer pas à moi tout ira bien.

- et si je m'oppose à vous ?

Il pouvait voir dans son regard, qu'elle se montrait curieuse.

- il est inutile que je le vous dise, il vaut mieux que je le garde pour moi.

Simplement, elle acquiesça de la tête comme déçue de ne pas le savoir.

Voulait-elle fuir ?

Hassan tenta de garder un visage décontracté, alors qu'il essayait de déchiffrait à quoi elle pensait.

- Christian n'a pas donné signe de vie ? Questionna-t-elle en trempant ses lèvres dans son verre.

Hassan en avait, mais fallait-il lui dire ?

- brièvement, il a fuit votre domicile mes hommes cherchent sa trace.

- il a fuit !

Elle portait sur son visage tout les traits d'une femme anéantie.

- il ne peut aller bien loin rassurez-vous. Dit-il sèchement.

Eleni remarqua son agacement, après bientôt une semaine passée à ses côtés, elle arrivait petit à petit à cerner l'homme et son caractère ne semblait pas avoir montrer toutes ses facettes.

Ils étaient proche l'un l'autre, seulement une table pour les séparer d'une courte distance, et malgré ça, elle pouvait sentir sa chaleur s'éprendre d'elle. Une chaleur dangereuse qui n'avait pas le droit de la faire chavirer.

Nettement, elle voyait dans ses yeux qu'il lui cachait des choses. Il ne lui disait pas toute la vérité.

Se pourrait-il qu'il en sache plus ?

- à quoi pensez-vous ? demanda-t-il.

Sa voix profonde était parvenue à son ouï comme un choc.

- à mon avenir.....

- pour l'instant il est ici... avec moi.

Eleni faiblit sous son regard qui insistait pour faire bien passer l'information. Sa faim c'était soudainement coupé.

Elle aurait voulu rétorquer, mais tous ses mots se mouraient contre ses lèvres scellées.

Ces dernières paroles dédiés à lui faire comprendre ce qu'il restait de son avenir, l'avait soudainement fait prendre conscience qu'il fallait d'une manière ou d'une autre contacter Christian pour découvrir la vérité. 

L'otage du palaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant