Geek et populaire (Larry Stylinson)

"Ils avaient raison"

"Asseyez-vous." dit le directeur d'un ton sec et je lui obéis directement. Il me semblait faire plus chaud que d'habitude dans son bureau... peut-être parce que j'étais stressé.

"-Je tiens à vous dire que je suis très déçu, Monsieur Styles. Très déçu.

-Pour..pourquoi ?

-Je viens de recevoir votre cote de la période, dit-il en secouant un fascicule dans sa main, et je me demande ce.. ce qu'il vous arrive.

-Je..je..

-J'ai l'impression que vous ne travaillez plus, plus du tout. Et je ne suis pas le seul à penser cela!

-Mais...

-Vous étiez mon meilleur étudiant, Marcel, j'aimerais que vous repreniez les choses en main le plus rapidement possible! Et je suis au courant de ce qu'il vous est arrivé, à vous et à monsieur Tomlinson. Parfois je me demande si ce n'est pas lui qui vous influence tant.

-Non non, je vous assure que non, répondis-je en prenant sa défense.

-Eh ben je l'espère. Maintenant veuillez retourner en cours et vous améliorez dans les plus brefs délais."

Je me levai de la chaise sur laquelle j'étais assis durant une dizaine de minutes et sortis du local.

C'était la première fois qu'il m'avait parlé aussi sévèrement. D'habitude, que des compliments sortaient de sa bouche quand ça venait à moi. J'étais surpris de moi-même, M'étais-je vraiment laissé allé ?

Je toquai et j'entendis la voix perçante de Miss Croughs qui me donnait l'autorisation d'entrer.

"Entrez, Marcel, entrez."

Je repris ma place, jetai un coup d'oeil au tableau noir et me mis à écrire. Je pouvais sentir ses yeux sur moi.

"-Vous avez bien entendu M. Jérusalem, n'est-ce pas ? Je suis persuadée que c'est Louis qui vous a changé. Vous n-

-Non !"

Elle se tut finalement après ce discours qui me semblait débile.

"-Et vous osez me répondre maintenant ?

-Ce n'est pas Louis putain ! Je voulais changer, c'est tout. Rien ne pouvait m'empêcher. Arrêtez vos conneries maintenant.

-Sortez. De suite."

Je rangeai rapidement mes feuilles et sortis sans regarder derrière moi. Je rangeai mes livres dans mon casier et quittai le lieu.

Je n'en pouvais plus. Tout le monde me jugeait, me critiquait, et.. ils avaient raison.