"Tu lui en veux n'est ce pas ?"

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[ M A R C E L ]

"Je n'ai pas vraiment pas envie de faire ça..."

Ed, qui était sur le point de sortir, se retourna vers moi. Je l'avais lassé mais ce n'était pas de ma faute : son plan me paraissait farfelu et j'avais des craintes et des peurs.

"Fais-moi confiance, ce connard va regretter ce qu'il a fait."

Le soleil éclatait en plein ciel. Le rouquin enfila des lunettes de soleil et marcha jusqu'à sa bagnole.

"Alors ?"

Je sortis de force, j'avais peur.

"Vas-y... Marcel, tu lui en veux n'est ce pas ?"

Je haussai les épaules, je voulais lui faire du mal d'un côté mais d'un autre, je ressentais toujours un pincement au coeur lorsque j'entendais son prénom. Quand je plongeais dans les memories, je me calmai un peu... jusqu'à me rappeler de cette salope qui me l'avait volé et soudain mon amour disparaissait pour diminuer à chaque fois.

Je fronçai les sourcils.

"Oui je lui en veux."

Je pus voir Ed me sourire et je montai directement dans la voiture.

"-Alors ?

-On va retrouver Dylan, c'est lui qui va t'aider. Tu sais bien que moi, je suis aussi nul que toi sur ce sujet.

-Arrête. Pas autant que moi."

Ed ouvrit la bouche pour protester mais je me dépêchai de lui poser cette question qui m'intriguait tant.

"-Erm.. qui est Dylan ?

-Dylan ? Tu ne te rappelles plus de O'Brien ?

-Euh... non...? Si ! Ed, ne me dis pas que c'est lui qui va m'aider...

-Hah ! Il s'est calmé, je te l'assure. Ce n'était qu'un gamin quand il faisait la brute."

Et c'était parti, j'allais recommencer à stresser. Je sentais une boule à l'estomac. J'essayai de me rassurer en

me disant que Edward ne mentirait pas.

Le trajet ne dura que quelques minutes. Ed gara sa voiture dans le parking face au supermarché et contre le cinéma. Je me regardai dans le miroir une dernière fois pour vérifier ma coiffure puis sortis pour respirer l'air extérieur.

"Allez suis-moi." lança Ed.

Il m'entraîna jusqu'à la rue en face. Nous traversâmes le passage piéton.

Edward entra dans un café. L'odeur de la cigarette empestait la terrasse. Le roux lança fréquemment des regards pour voir si je me trouvai toujours derrière lui. Nous marchâmes jusqu'à la table au fond, où se trouvait un brun très souriant. Il ne gardait aucune trace de ses années d'enfance, il semblait plutôt sympas.

Quand il nous vit arriver, il se mit debout. Je sentais déjà que je rougissais.

Geek et populaire (Larry Stylinson)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant