Geek et populaire (Larry Stylinson)

Céder peu à peu

Mes mains tremblaient et ma tête tournait. La feuille glissa de ma main.

Non Marcel tu ne peux pas me faire ça. Non. Non. Non. Non. Non. Non!..

Je devais le rechercher, je devais le ramener, je devais lui dire que je ne pouvais pas vivre sans lui, qu'il m'était vital.

J'essayai de l'appeler mais son portable était éteint.

Putain!

Il ne pouvait pas tout laisser ici, il devaient être chez lui, toutes ses affaires étaient là. J'avais complètement oublié que j'étais mort de fatigue et je me mis en route pour aller le chercher chez lui. Comme par complet hasard, je passai un peu plus de 20 minutes dans les bouchons. Je commençai à désespérer mais une chose en moi me disait que ce n'était pas vrai, qu'il allait venir me retrouver.

Je fus finalement chez lui, je sonnai plusieurs fois mais je n'eus pas de réponse.

"Marcel ! Marcel ouvre-moi s'il te plait ! Je sais que tu es là ! Tu ne peux pas me laisser comme ça ! Marcel !"

Je ne devais pas abandonner, je devais tout faire pour le retrouver.

Je me remis aussitôt à crier.

"-Marcel ! Marcel !

-Hey !"

Une étincelle d'espoir brilla en moi, je me retournai et cette lumière disparut. C'était M. Voss, le locataire du 3ème étage.

"-Qu'est ce qui vous prend dites donc !

-Euh.. excusez-moi je ch...

-Vous m'avez tiré de mon sommeil !

-Monsieur, s'il vous plait j'ai besoin de votre aide... Je vous en prie..

-Quoi encore ? Je vous préviens que si c'est pour m...

-Je veux juste savoir où est Marcel.

-Marcel ? Il a déménagé.

-Qu..quoi ? Mais... Comment est ce que je pourrais le rejoindre ? S'il vous plait aidez-moi..!

-Huh, je n'en sais rien moi. "

Je commençai à tourner en rond à essayer de chercher impérativement une solution.

"-Avant de partir Marcel est venu me voir. Ses affaires sont toujours ici, ils vont venir les chercher demain donc peut-être que..

-Vraiment ?! Vers quelle heure ?!

-Ça, je n'en ai aucune idée.

-D'accord merci !"

Je redescendis rapidement les marches pour aller directement à l'université. Il devait sûrement y avoir un numéro de téléphone appartenant à sa maman.

Mais malheureusement, le bâtiment avait déjà fermé ses portes et je ne pus pas y entrer.

La nuit, le sommeil ne me vint pas, je pensais à lui et laissai couler quelques larmes. C'est durant ces moment-là que l'on sait à quel point on aime une personne.

Et s'ils venaient chez Marcel pendant la nuit.

Je n'y avais pas pensé, j'eus peur et allai devant sa maison la nuit, à 2 heures et demi.

Sans le savoir, je m'endormis dans ma voiture pour me réveiller après 3 heures et je me détestais plus que jamais.

Le temps avait décider de ralentir, les secondes semblaient des minutes, les minutes, des heures.

Je fixais un point, mon cerveau était vide et ne fonctionnait plus.

Finalement, je vis une petite camionnette arriver. Un homme brute et une dame âgée mais assez soignée descendirent du véhicule. Elle ressemblait fortement à... Mais c'était elle ! La mère de Marcel. Il m'avait déjà montré des photos de sa famille et sa maman se trouvait que chacune d'elles. Mais où était Marcel ?

Je me précipitai vers Anne, dans l'espoir de recevoir le plus d'infos possible.

"Madame !"

Elle n'entendit pas et je réessayai.

"Madame !"

Cette fois-ci était la bonne, elle me regardait.

"-Je.. je suis Louis, j'aimerais savoir où est Marcel, s'il vous plait, j'ai vraiment besoin de le retrouver !

-Je n'ai pas de temps à perdre avec ça.

-Madame, je vous en prie, dites moi où il se trouve !"

J'étais essoufflé et j'avais du mal à respirer.

"-Marcel n'est plus ici.

-Ça je m'en doute, soyez plus précise, j'irais le rechercher.

-Irais-tu aux États-Unis ?

-Je ne comprends pas...

-Il est aux États-Unis"

Une expression de choc se peignit sur mon visage.

"-Co...comment ça ?

-Il a été rejoindre ses grandparents qui insistaient depuis longtemps pour leur prendre avec eux.

-Où aux États-Unis..?!

-Est-ce que cela a vraiment une importance ?

-Oui ! Je veux le rejoindre !

-Écoutez, si Marcel vous aimait vraiment, il ne se serait pas séparé de vous si facilement. Il m'a dit que ça lui était égal."

Je refusais de lui donner raison mais je cédais peu à peu...