*_Le pire jour de ma vie...

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Donc voilà, scolarité foireuse en troisième ou je n'avais vraiment plus envie d'apprendre, et je suis tombé très bas. Insultes aux professeurs, convocations,rapports, observations, point en moins, heure de colle, rien ne me faisait peur, au contraire ca me faisait rire... Mais je l'avoue, le plus beau c'était d'aller en cour quand je le souhaitez, en disant à ma mère que les professeurs était "absent"! À chaque pose, je me réfugiée aux côtés de ma petite soeur "Jamais l'une sans l'autre", cette phrase signifiait énormément à l'époque mais tout changeait petit à petit, je me barricader alors que j'avais tort.

J'abandonner l'idée de jouer, de rire, de profiter de la vie comme tous adolescent "normal". Je continuais de me scarifiait, et rien ne s'arranger.. c'était même de plus en plus pire... J'avais comme seule confidente, mon animal de compagnie...

Et puis, un soir comme tous les autres alors que je m'étais endormie j'ai senti une main ce glissait le long de mes cheveux, j'ai d'abord pensé c'était mon chat qui essayer de me prendre un petit plus d'oreiller, mais je me suis très vite rendu compte que ce n'était pas le cas. Le souffle chaud, l'odeur de l'alcool dans ma nuque, la respiration qui s'accélérait, les frottements... J'ai fondu en larmes en silence, terrorisés. Je ne savais pas quoi faire, et JE NE POUVAIS RIEN FAIRE, j'ai fixé mon mur et j'ai attendu que cela cesse, il m'a attrapé le visage et m'a serrer fortement en me disant tout doucement que si je parlais de ca à qui que ce soit, ce sera de pire en pire chaque fois. Et comme une imbécile, je n'ai rien dis. J'ai bien essayer de prévenir ma mère, de ce qui ce passait sous son toit. Mais chaque fois que je m'apprête à tout lui dévoilé, il s'avérer qu'il n'était jamais très loin à écouter la moindre de mes paroles en me fixant, avec ce regard que je détestait par-dessus tout. Ce regard qu il me lançait en arrivant dans la chambre, celui qui me paralyser.

*{Ne vous soumettez jamais au silences, parler aide énormément, j'ai mis du temps à comprendre, mais c'est une part de liberté et de guérisons d'en parler sans n'avoir aucun larmes qui se rajoute à votre histoire, cela est un tel soulagement indescriptible}

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