Rien ne prédestinait Clara, passionnée par la photographie, discrète mais ambitieuse stagiaire dans la plus grande clinique vétérinaire, à croiser le chemin de Tommy, mannequin et acteur.
Leur passé compliqué et leur passion commune les uniront.
La...
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- Allez habille-toi on sort.
- Mmmhh tu veux pas plutôt qu'on reste ici dans le lit et nus ? je propose en m'enroulant dans les couvertures et en posant ma tête sur don épaule.
- Bien que ta proposition soit bien plus qu'alléchante, cet après-midi je t'emmène faire les boutiques. Si je t'ai laissé toute une partie du dressing libre c'est pour la remplir à ce que je sache non ?
- Je n'ai pas besoin que tu m'achètes des vêtements j'en ai largement assez, dis-je exaspérée en levant les yeux au ciel.
- Que tu le veuilles ou non je vais t'en acheter des tonnes parce que tu es ma petite-amie et que je t'aime. Et aussi accessoirement parce que j'ai besoin de prendre l'air sinon je vais devenir fou.
Ça fait maintenant 3 jours que nous nous sommes enfermés dans notre petite bulle ici en sécurité loin de tout. On a même pas allumé la télé ni traîner sur internet pour éviter de savoir tout ce qui se racontait encore comme bêtises sur nous mais j'avoue que je commence à avoir besoin de sortir un peu d'ici.
- C'est vrai que moi aussi j'aurais bien fait un petit tour... Bon c'est d'accord mais on achète que deux trois trucs c'est d'accord ?
- Oui, oui !
- Tommy te fous pas de ma gueule.
- Moi ? Ce n'est pas mon genre voyons. Allez va donc enfiler une tenue décente avant que je te prenne encore dans ce lit, dis-il en m'embrassant sur les lèvres.
Tommy sort du lit pour enfiler un jean et un t-shirt tandis que je mets un petit haut accompagné d'une salopette. Alors que je finis de me préparer devant le miroir, il arrive par derrière et m'enlace la taille en déposant des baisers dans mon cou.
- Tu as pris tes médicaments ?
- Oui ne t'inquiète pas et puis ça ne me fait plus mal d'ici la fin de semaine je n'ai plus besoin d'en prendre m'a dit l'infirmière.
- Parfait. Allez notre chauffeur nous attend. On aura avec nous deux gardes du corps, me prévient-il.
- C'est vraiment nécessaire ?
- Je préfère ne pas prendre de risques.
La police n'a pas avancé d'un poil dans l'enquête alors tant qu'un fou furieux est dans la nature je pense que Tommy préfère avoir des gardes du corps autour de nous même si l'idée d'avoir toujours deux gorilles collés à nos baskets m'enchante moyennement.
