Épilogue

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C'était une journée ensoleillée. En sortant de l'université, Clarke sursauta lorsqu'elle entendit le bruit d'un klaxon devant elle. Elle grogna lorsqu'elle vit la voiture de son petit-ami garée à quelques mètres.

Ils ne s'étaient plus quittés depuis le bal de promo et maintenant qu'ils étaient tous deux à l'université, ils essayaient de se voir le plus souvent possible.

Elle referma la portière et fit face à son petit-ami qui lui souriait avec un brin de malice. Il se penchait pour l'embrasser tandis qu'elle croisait les bras.

— Je déteste quand tu fais ça.

Il fronça les sourcils en se demandant de quoi est-ce qu'elle l'accusait alors qu'elle pointait un doigt en direction du volant.

Son sourire s'agrandit de plus belle, jusqu'à en devenir arrogant.

Il n'avait jamais loupé une de ses remarques aux lycée lorsqu'il klaxonnait ses amis. Il savait très bien que cela l'exaspérait au plus haut point et s'en amusait beaucoup.

— Peut-être que c'est justement pour ça que je le fais ! Dit-il avec son ton joueur.

Il se pencha à nouveau pour tenter de capturer ses lèvres.

— Tu m'énerves tellement, constate-elle pensivement en l'esquivant à nouveau sans s'en rendre compte.

Cette fois, ce fut lui qui grogna de frustration.

— Si je te promets de ne pas recommencer est-ce que je pourrais enfin t'embrasser ? Demande-t-il sans prendre la peine de gâcher son agacement.

Elle esquissa un sourire victorieux à son tour, en voyant que ne pas pouvoir la toucher ou l'embrasser semblait être de la torture pour Bellamy. Parfois sa dépendance envers lui faisait peur, mais ça la rassurait de voir que c'était réciproque.

— Tu pourras le faire autant que tu voudras, confirme-t-elle, heureuse à l'idée de pouvoir enfin passer un peu de temps avec son petit-ami.

Il posa ses lèvres contre les siennes et profita du bien être que lui procurait ces sensations ainsi que du parfum délicieux de Clarke.

Elle le rapprocha d'elle et fourra ses mains dans ses cheveux noirs en lui rendant son baiser, non sans lâcher un petit gémissement qui contenta son petit-ami. Elle se détacha de lui en ébouriffant ses boucles sombres alors qu'il démarrait la voiture.

— J'allais oublier... reprit-il en lui tendant sa boisson préférée.

Un cappuccino à la crème. Il savait qu'après elle serait de bonne humeur pour le reste de la journée.

— Parfait. Tu es parfait Bell, s'exclame-t-elle en lui embrassant la joue.

Cela ne loupa pas.

~

— Princesse ! Criait Bellamy depuis sa chambre, en tenant toujours ce qui était tombé du sac de la blonde.

Bellamy avait insisté pour passer ce week-end avec elle car il ne supportait pas la vue de sa sœur et de Lincoln se dévorant la bouche sans arrêt. Il l'avait donc rejoint dans sa chambre universitaire ce qui avait donné une bonne excuse à sa petite amie pour décliner l'invitation de soirée de Raven. Depuis le bateau, elle n'avait plus beaucoup confiance en ses propositions de soirées.

Elle apparut au bout d'une dizaine de minutes, une serviette autour de son corps. Ses cheveux dégoulinaient. À cause de lui elle avait écourté sa douche.

Elle devient rouge pivoine en voyant ce qu'il agitait sous ses doigts. « Kamasutra ».

— C'est pas ce que tu crois, affirme-t-elle immédiatement.

Il haussa les sourcils amusé. Elle pouvait lire sur son visage un « Aaah non ? » ironique.

— C'est Raven qui l'a acheté pour s'amuser avec Wick. Elle a dit qu'elle n'en avait plus besoin. Je ne sais pas pourquoi elle a décrété que c'était mon cas, maugrée-t-elle.

Pour une fois que Raven n'a pas une trop mauvaise idée, songe-t-il en se rendant compte qu'une Clarke gênée était définitivement craquante. Et puis si ça leur permettait de s'amuser un peu, il n'était pas contre un peu de travaux pratiques...

Elle lui piqua le livre des mains et le rangea sur l'étagère. Elle lui lança un regard intimant : le sujet est clos et je t'interdis de rajouter un mot de plus.

Elle s'apprêta à retourner dans la salle de bain mais le jeune homme ne l'entendait pas de cette oreille. Voir sa petite-amie en simple serviette et les cheveux humides a fait monter son désir en flèche.

Il se colla à son dos et l'entoura de ses bras en dégageant ses cheveux de ses épaules pour pouvoir y déposer une lignée de baiser. Elle soupira de bonheur, les yeux clots.

Lorsque son regard plongea dans le sien, il se rappela comment ils en étaient arrivés là. Il aimait leur parcours comme il était et ne l'aurait changé pour rien au monde. Il savait que l'île avait forgé leur histoire et il avait bien l'intention d'y retourner avec elle, un jour, pour se rappeler.

Elle caressa sa joue en souriant, devinant certainement ce qui se tramait dans ses pensées. Cela le fit que encore plus tomber amoureux d'elle, si c'était possible...

           
Fin

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