Hotel - [ Michael Jackson ] [ Terminé ]

Chapitre 17 - Michael Jackson

Je me suis complètement laisser aller, hier soir. Je crois que j'ai vidé le frigo entier de Barcley, va falloir que je le rembourse celui-là, surtout pour la petite dose de farine magique qu'il m'a donné pour me détendre. Qu'est-ce que j'étais à cran, je me suis fait emporté par mes vieux démons d'un coup, sans m'en rendre compte et qu'est-ce que ça fait chier. J'ai la tête qui tourne, j'ai dû me prendre une de ses cuites, c'est pas possible ... C'est comme avoir un marteau-piqueur dans la tête ... Il faut que je me remémore les derniers instants avant que je tombe dans mon lit. Problème : C'est le Blackout total ... Attendez ... J'étais dégoûté, j'suis allé chez Barcley, j'ai commencé à prendre ... Sa farine magique et des bières. C'est ce qui a causé ma perte, j'ai perdu le contrôle, mes démons ont refaits surface et je me suis laisser aller sans me battre. Je me suis fait emporter par la douceur de la drogue.

J'ouvre les yeux mais me fait aveugler par l'atroce lumière du jour, ce qui n'améliore pas mon état. Je serre contre moi mon oreiller mais je ne me rappelle pas qu'il était aussi dur. Attendez ... Wait ... C'est pas un oreiller, c'est une lampe de chevet, bordel ! Je touche la couette, ce n'est pas la mienne. Mais qu'est-ce que fous ici ? Je suis chez qui exactement ? Je regarde sur la table de chevet, en posant par la même occasion la lampe dessus, et aperçois une photo de famille. Ils sont trois, deux adultes et une petite fille qui sourit. Ses longs cheveux sont déplacé en l'air par le vent, sûrement parce qu'ils sont sur la côte. Les parents ont l'air heureux, ils se tiennent la main mais ce qui m'intrigue le plus, c'est que la petite fille ressemble à ... Nan, c'est pas possible ... Soudain, j'entends un raclement de gorge. Je me tourne vivement vers le bruit et me retrouve face à face avec Laurie, ne laissant rien paraître sur son visage, épaulée contre le mur avec ses mains dans son dos.

_Laurie ?! C'est pas ce que tu crois, je ...

_La ferme, Michael. Tu ferai mieux de te taire, okay ?

Elle reste me regarder avec dans ses yeux, le reflet du dégoût qu'elle éprouve envers moi et elle a raison. Comment je me suis retrouvé ici ? Pourquoi je suis venu voir Laurie ? Nous étions en train de parler d'elle avec Barcley, j'suis partie et me voilà dans un de ses lits ... Attendez ... Est-ce que nous avons ... Nan ... Pas possible ...

_Pourquoi est-ce que tu m'a menti ? Dit-elle en prenant quelque chose qui tinte entre ses doigts.

_Quoi ? De quoi tu parles ?

Je comprends alors la chose qui est en train de tinter entre les doigts de la jeune femme qui se trouve devant moi, ce sont mes clés ... Mes putains de clés ... Cette petite conne a sûrement fouiller dans ma veste. Comment ose-t-elle ? La logique des femmes, elles gueulent quand on parle, elle gueulent quand on parle pas ... Faut savoir, ma chérie, qu'est-ce que je dois faire ? Explique-moi comment je suis censé m'y prendre, là !

_Alors comme ça, j'ai en face de moi ... Le propriétaire de l'hôtel ? C'était toi depuis le début ? Pourquoi ne m'avoir rien dit dès le départ ?

_Ce ne sont pas tes affaires. Répondis-je sèchement, me levant du lit mais en tanguant un peu. T'as pas à connaître ma vie.

_Comme si tu ne connaissais pas déjà la mienne. Répondit-elle en balançant des papiers sur le lit.

Cette petite connasse à vraiment fouiner dans ma veste. Je reste regarder le papier, cherche une excuse valable ... Michael, réfléchis ... Réfléchis ... Qu'est-ce que je pourrai bien sortir comme mensonge pour me sortir de ce pétrin. Normalement, j'ai le talent pour ça, je devrai y arriver sans top de problème ...