Hotel - [ Michael Jackson ] [ Terminé ]

Chapitre 19 - Liz Taylor

Une semaine plus tard ... 

Le hall s'est littéralement transformé en une magnifique pièce à faire marcher des petites connes cupides qui ne mangent qu'une graine de raisins par jour. C'est tellement magnifique, il y a beaucoup trop de couleur, ça me fait gerber, littéralement. Vous sentez l'ironie ou pas ? J'ai dû m'absenter de la réception pendant plus de trois fois en regardant ses mannequins marcher. Quand les portes s'ouvraient j'ai même cru un instant que ces pauvres filles allaient s'envoler tellement leur poids sont légers. Malgré que les couleurs reste sobre pour un défilé de grande marque comme celui-ci, il y a les mannequins ou comme je les appelle « Les Planches À Pain » Ou alors « Sac d'os ». Je vous le dit et c'est approuvé par Liz Taylor : Les mecs qui courent après les mannequins sont des chiens car il n'y a qu'eux pour courir après les os ». C'est aussi simple que ça et en plus, c'est véridique, ce n'est que la vérité pur.

Je ne suis qu'une petite réceptionniste et barman à mes heures mais ces sac d'os, même plates comme des planches, sont magnifiques. Il y a une certaine beauté dans la démarche, du glamour, du désir, elles sont les muses des musiciens, les préférées des artistes, les modèles des peintres et sculpteurs. Pour eux, ces filles-là sont comme des déesses qui marchent parmi les mortels, le monde entier sont à leurs pieds. Il n'y aura jamais de place pour mon genre de personne, une personne qui appartient aux deux sexes opposés, qui a une différente manière de pensée, une différente manière de marcher, même une différente manière de respirer. Leur souffles sont réguliers, le mien part en vrille dès que les gens me regardent, elles sont l'incarnation de la beauté selon la société de consommation, je ne suis que de la merde pour elle, je ne serai qu'un vieux pervers qui aiment s'habiller en femme. La société m'a avaler et chier dans la foulée en même temps.

Le gratin de l'aristocratie, des bloggeurs, vloggeurs, critiques de magasines sont présents. Les locataires à long terme ont une place réservée sur le côté car dans la tête des producteurs, c'était comme s'ils avaient piétinés leur vies privées, ce n'est que pour faire bonne figure. Tous le monde parlent mais aucun signe de Michael, ni même de Barcley et sa femme, et encore moins Lucious ! Mais où peuvent-ils bien être, tous ? Lucious, toi qui d'habitude à le professionnalisme dans le sang, que se passe-t-il ? Ce n'est pas sérieux ... L'entrée de l'hôtel est prise d'assaut par les paparazzis, dès que les portes s'ouvrent, des milliers de flashs réussissent à passer outre. Je regarde le grand escalier et je vois Laurie qui descend, dans une belle robe de soirée aux allures de gentille fille, un col, de la dentelle sur les bras et dont le bas de la robe s'arrête aux genoux. Tient, Michael n'est même pas à ses côtés, il a forcément dû se passer quelque chose ...

_Liz ? Vous pourriez m'aider, s'il-vous-plaît ? Demande-t-elle en tripotant une petite bague en or au doigt avec aux bouts, des ongles précis et vernis d'un noir éclatant. J'ai besoin de savoir quelque chose ... 

_En quoi donc ? Vous cherchez Michael ?

_Non, au contraire, j'aimerai l'éviter ... Ainsi que Saddy.

_Tous le monde cherchent à éviter Saddy et vu l'envergure de la soirée, elle ne devrai probablement pas poser de problème, regardez derrière vous. Souris-je en pointant du menton la scène qui se déroule juste derrière elle.

En effet, juste derrière Laurie, se tient une magnifique scène où notre junkie préférée, une cigarette à la main, recrache sa fumée sur le videur, lui hurlant dessus. J'espère qu'il a du self-contrôle, il va en avoir besoin avec cette garce ...