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Harry : Parce qu'à la base, c'était entre elle et moi, et il a fallu qu'elle dise que c'était de ta faute si je l'avais pas prévenue.

Moi : Mais comprends-la, elle cherche à te protéger, c'est normal !

Harry : Mais j'ai pas besoin qu'on me protège, je suis un grand garçon !

Moi : Je suis une grande fille et pourtant tu es toujours là pour me défendre, et me protéger !

Harry : Oui, mais c'est pas pareil...

Moi : Si c'est pareil. Quand on aime une personne, on ne veut pas la voir souffrir, que ce soit ton frère, ta sœur, ta copine, ton copain, tes potes, ça change rien.

Harry : Ouais, t'as raison.

Moi : Tu devrais essayer de la rappeler.

Harry : Plus tard. Le temps que la tempête passe de son côté.

Moi : Voilà. Attends quelques heures et appelle-la pour mettre les choses au clair. Bon, tu m'en veux pas, mais je suis fatiguée là...

Harry écartant les bras : Je t'en prie, installe-toi.

Moi me blottissant contre lui : Bouge plus. Tu me tiens chaud.

Harry : Ah ouais je suis ton chauffage en fait...

Moi : En partie.

Harry : C'est-à-dire ?

Moi : Avant d'être mon chauffage, t'es aussi mon oreiller, l'épaule qui accueille gentiment mes larmes, un petit peu mon matelas aussi, vu que j'aime bien dormir collée à toi, et t'es aussi... Ah oui ! L'homme que j'aime le plus au monde !

Harry : Ah tu me fais rire.

Moi : Bah quoi ? Je dis un truc gentil et tout ce que tu trouves à dire c'est « tu me fais rire ? »

Harry : Pardon. Tu es la fille la plus adorable que je connaisse.

Moi : Tu vois quand tu veux !

Quelques secondes plus tard, je m'endors profondément.


Once upon a time... -TERMINÉ-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant