Un nouvel élève attirant [ Fairy Tail ]

Chapitre 18 :

Arrivés chez Gajeel, un petit chat noir vient se frotter à la jambe de Levy.

-Panther Lily !

-Tu as retenu son nom?

-Eh oui!

-Il t'aime bien!

Elle le prend dans ses bras et caresse le haut de sa tête. Gajeel pose leurs sacs dans le salon avec un petit sourire niais. Son chat aime Levi, Levi aime son chat et Gajeel aime son chat et Levi. Ils sont déjà comme une petite famille.

-Fais comme chez toi, je vais préparer ton lit, et aussi me changer, dans ma chambre, je reviens vite.

-D'accord.

Gajeel arrive dans le salon où Levy était assise dans le canapé toujours avec Lily dans ses bras. Il porte un simple jean déchiré et un débardeur blanc mais Levy se mord la lèvre. Elle le trouve beaucoup trop sexy ainsi. Elle ne serait pas étonnée si elle venait à saigner du nez, quitte à lui faire croire qu'elle est fatiguée de cette journée. D'ailleurs, elle considérait cette journée comme un rendez-vous et un rendez-vous réussi. Elle s'était tellement amusé avec lui.

-Je crois qu'il t'aime vraiment bien.

-Je pense aussi...

Elle louche sur ses bras dénudés. Elle se demande alors s'il va dans une salle de sport ou s'il fait des exercices à la maison pour garder ainsi la forme. Elle veut poser la question mais a peur de passer pour une idiote. Elle rougit quand il se baisse pour ramasser le jouet de Panther Lily et qu'elle voit la forme plutôt généreuse de ses fesses. Elle a le droit d'apprécier le corps de l'homme qu'elle aime, pas vrai? Alors comment pouvez-t-elle rougir pour quelque chose d'aussi stupide? se dit-elle.

PDV Levy :

-Qu'est-ce que tu veux manger ?

-Des pâtes à la carbonara ?

-Je n'ai pas assez d'ingrédients. Tu viens avec moi en acheter? Le magasin est à deux pas de chez moi.

-Oui, bien sûr.

Je veux juste passer le plus de temps possible avec toi. Le temps qu'on passera en tant que simples amis ne sera plus très long. Je ferai en sorte de le raccourcir. Je jure que je ferai tout pour le séduire et faire de lui mon petit ami.

On entre dans le magasin et je l'aide à trouver tout ce qu'il faut pour faire des pâtes carbonara. C'est sûrement mon plan préféré et en sachant combien Gajeel cuisine bien, je sais d'avance que je vais me régaler. On se dirige vers la caisse.

-Tiens tiens mais c'est mon petit Gajeel~ 

Je regarde la caissière. C'est une fille de notre âge mais elle ne semble pas m'avoir remarqué. Je suis petite mais quand même!

-Bonsoir...Mizuki. Je te présente Levy MacGarden, une fille bien mieux que toi. Elle n'est pas superficielle, elle.
-Salut...

Elle semble avoir eu mal à la gorge rien que de dire ça. Non mais c'est qui cette nana? Elle a un problème avec moi? Elle s'intéresse à Gajeel en plus, bien que ça ne semble pas réciproque et tant mieux.

-Bon, tu peux faire ton boulot?
-Vous sortez ensemble ?

Je rougis légérement et regarde Gajeel. Il ne m'en voudra pas si je le laisse répondre? Je veux entendre ce qu'il a à dire. Bien sûr, il va dire non et d'ailleurs je suis sûre que ça va me faire mal au cœur mais tant pis. Dans ma tête, un nouveau fantasme se forme. Dans celui-là, il dirait oui à cette pétasse et on partirait sans prendre nos articles parce qu'il n'arrive plus à la supporter et il me dirait qu'il préfère ne rien manger que de rester une seconde de plus dans la même pièce que cette fille. Bien sûr, je rêve un peu trop.

-Non. Maintenant, fais ton boulot.

-Je m'en doutais. Elle n'est pas ton genre, elle est ridicule. Et si on sortait ensemble plutôt ? On est fait l'un pour l'autre.

Comment je fais pour supporter cette idiote ? J'ai envie de la frapper. D'ailleurs, je ne me rends pas compte que je fronce les sourcils. Je frisonne quand je sens la main de Gajeel prendre la mienne et le regarde un peu perdue.

-Parce que tu crois connaître mon genre? Tu crois que toi tu es mon genre? Regarde-toi dans un miroir avant de juger Levy. Tu es fausse. Elle est authentique. Et elle est mille fois plus précieuse que toi. Je préfère rester célibataire à vie que de sortir un jour avec toi. Je donnerais tout pour que Levy soit heureuse. C'est la différence entre toi et elle. Pigé?

Il pose deux billets devant Mizuki,  à présent éberluée, et il crache entre ses dents :

-Tu peux garder la monnaie.

Je le regarde avec émotion. Ce qui vient de se passer est encore mieux que dans mon fantasme. Il sourit en me regardant et caresse ma joue.

-On y va?

Je hoche la tête, toujours émue, et l'aide à porter nos courses. On reste silencieux jusqu'à chez lui.

-Tu étais sérieux pour ce que tu as dit...sur moi? Que j'étais précieuse et que tu donnerais tout pour que je sois heureuse?

-Bien sûr. Tu es la personne qui compte le plus pour moi.

-Et ton père?

-Mon père? Bien sûr, je tiens à lui, mais il est mort...Je ne pourrais pas le ramener même si je le voulais. Je suis attaché à lui c'est sûr, mais là il est je sais qu'il est heureux même sans moi. Il ne voudrait pas que je stagne dans le passé. Il ne faut pas avoir de la compassion pour les morts Levy, il faut en avoir pour les vivants et je ne pouvais pas la laisser dire tout ça sur toi.

Je fais de grands mouvements avec ma main pour me faire du vent et éviter de pleurer. C'est trop émouvant pour moi ce qu'il vient de dire. Il rit et pose nos courses sur un banc pour me prendre dans ses bras.

-Ne pleure pas, idiote.

-Tu peux dire des choses vraiment profondes parfois.

-C'est pas gentil ça.

Il sourit et caresse mes cheveux jusqu'à ce que je me calme. Il est attentionné, protecteur et étonnamment bouleversant quand il le veut. Je l'aime chaque jour un peu plus en découvrant toutes ses facettes.

Une fois remise de mes émotions, on rentre en se collant étroitement l'un à l'autre. Il prépare le meilleur plat de l'univers et on mange en riant bien ensemble. J'ai pleuré mais je me sens mieux que jamais.

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