《chapitre 9》

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Chapitre réécrit et mit à jour. (Les paroles écrites en italiques sont des paroles prononcées en anglais dans l'histoire.)

*

Il est 12h10, la matinée est terminée.

_Bien, vous pouvez partir. Annonce notre professeur de maths en enfonçant ses mains dans ses poches et se dirigeant vers son bureau.

Je souffle de soulagement, et me lève en même temps que mon voisin de classe, Pierre. On peut également voir sur son visage qu'il a trouvé la matinée toute aussi longue et ennuyante que moi et qu'il a juste hâte de rentrer chez lui. J'attrape mon sac, et sors de la salle après avoir chuchoté un "au revoir" à peine audible au professeur, et je rejoins Mathilde qui m'attend adossé au mur face à la porte. Elle sourit quand elle m'aperçoit, se redresse avec grâce et élégance comme d'habitude, puis, elle m'attrape par les épaules et m'entraîne avec elle vers le rez-de-chaussée tout en me racontant son heure passée loin de moi comme ci j'étais son organe vital.

_Non mais arrête de rire! Je vous voyais tous les deux, vous riiez et moi j'étais là, toute seule à ma table, j'ai cru mourir! Exagère-t-elle en se laissant tomber dans mes bras.

Je la redresse et lève mon index pour lui faire signe d'arrêter, comme on dit à un enfant de trois ans d'arrêter ses bêtises.

_Je crois en toi, je sais que tu vas réussir à franchir cette dure étape de la vie qui est de se passer de moi. J'exagère aussi.

Elle pouffe.

_Je ne disais pas que tu me manquais.. juste que je m'ennuyais de ne pas parler à quelqu'un, prends pas la confiance, en aucun cas je n'ai dis que tu m'avais manqué. Me dit-elle, fière d'elle.

J'ouvre la bouche et commence à la fixer, je la regarde se marrer de sa blague "hyper méga" drôle et je finis par sourire, ses fossettes me font toujours craquer. Mathilde à beau avoir dix-sept ans, elle en a toujours cinq dans la tête, à mon plus grand bonheur. Elle à toujours le sourire à tout, même dans les situations les plus embarrassantes, elle saura trouver le mot pour faire sourire, ou juste pour ne pas montrer le stresse, et faire bonne allure. Nous mettons un pied dehors, un vent froid vient nous gifler le visage nous informant que l'automne ne tardera plus. Mathilde, attrape une nouvelle fois mon bras et m'emmène dans le café juste en face du lycée, elle s'asseoit à notre table habituelle, c'est à dire contre le fenêtre, en se laissant tomber sur sa chaise. Nous sortons nos téléphones en même temps, et nous discutons tout en jetant un oeil régulier à l'extérieur pour voir si il n'y a pas quelqu'un qui vient nous chercher pour rentrer à la maison.

_Oh, on a pas reparlé de ton école de danse.. je lui dis.
_Je suis tellement excitée tu ne peux pas imaginer à quel point. Bon j'avoue c'est un peu loin et ma mère a un peu pleuré, mais c'est ça où je passe à côté de mon rêve de petite fille et je m'en....
_Martinez Je l'arrête. Je sais. Tu t'en voudras toute ta vie, tu en voudras au monde entier, je sais. Ça fait un mois que j'entends le même discours pratiquement chaque jour.
_Désolée, mais avoue que c'est exceptionnel! Seulement dix élèves sont sélectionnés chaque année!
_Oui ça aussi je le sais et m....
_Oh oh.. me coupe-t-elle, beau-gosses en vue.

Elle me montre du doigt un groupe de trois garçons, dont Jules et Baptiste. Ce dernier regarde droit dans les yeux lorsque son regard croise le mien. Nous ne nous sommes pas revu depuis le moment où nos parents respectifs nous ont oublié. Je me sens rougir sans raisons, alors je baisse la tête pour essayer de ne pas le montrer. Mathilde se lève et se jete dans les bras de Jules. Ils s'embrassent longuement sous les sifflements des deux autres. Heureusement qu'il n'y a pratiquement personne aujourd'hui dans le café. Je rigole doucement.

Who I Am?    [Tome 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant