《chapitre 10》

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Chapitre réécrit et mit à jour. (Les paroles écrites en italiques sont des paroles prononcées en anglais dans l'histoire.)

*

J'arrive enfin devant chez moi, mes yeux rivés vers mon téléphone, je réponds à certains messages, notamment à celui de mon père qui me demande de me dépêcher de rentrer car tout le monde a faim. Je lance un regard rapide vers le portail, et j'aperçois le mec de ce matin avec son appareil photo toujours assit par terre. Je remarque qu'il n'est plus seul, un autre homme, est à ses côtés, ainsi que trois jeunes filles, équipées de leurs téléphone et tremblantes comme des feuilles, une main retroussée à leur bouche.


_Excusez moi mais vous êtes dans une propriété privée ici, et j'aimerai que vous partiez. Je dis sur les nerfs.
_Pardon? L'une des trois filles me demande.
_Je vous demande de dégager.
_Mais pour qui elle se prend celle-là. Intervient une autre.
_Pour la personne qui habite ici.

Elle se met à rire, comme pour se moquer de moi.

_Excuse moi chérie, mais ça ne fonctionne pas avec moi ce genre de chose. On partira pas tout ça parce que tu veux être la seule à avoir une photo.
_La chérie comme tu dis, elle ne sait pas de quoi tu parles exactement. Je dis en m'approchant d'elle. Elle aimerai juste rentrer chez elle sans personne pour la déranger.
_Bouges de là, on était là avant toi.
_Dites vous voulez pas vous arracher les cheveux autre part, on aimerai travailler dans le calme. Merci. Se plaint un des hommes, son appareil braqué à son oeil.

Je m'approche maintenant de lui ignorant le rire moqueur et les commentaires inutiles de la grognasse et ses trois piercings au nez.

_Parce que c'est un travail ça? Je rigole.

Le concerné baisse son engin, entrouvre sa bouche un léger sourire aux lèvres. Il me fixe de son regard bleu foncé, et finit par lâcher un gloussement.

_Écoute gamine dégage de nos pattes tu nous encombres.

A mon tour de rire, et je m'approche un peu plus de lui.

_Non mais je...
_Oui bon ça suffit maintenant, une main entoure mon poignet et me tire, rentre, t'attire pas plus d'ennui.

Je tourne brusquement la tête vers l'homme qui vient de m'attirer vers lui, c'est Basile. Il me regarde droit dans les yeux et attend un geste de ma part. Les trois filles l'appellent et lorsque je tourne la tête vers elle je peux voir qu'elles ont les larmes aux yeux.

_Aller tu viens. Me dit-il.

Je le suis, et avant de passer le portail, je lève bien haut et fièrement mon majeur.

_Non mais tu te fous de moi? Je viens de te dire de ne pas t'attirer d'ennuis. Râle Basile en faisant brusquement redescendre mon bras.
_Ils n'ont que ce qu'ils méritent.

Basile ne répond pas. Je l'entends soupirer et les cailloux crisser sous ses grosses et lourdes chaussures.

J'ouvre la porte d'entrée et me laisse accueillir par la fabuleuse odeur des pâtes, steak haché, ma vie. Je ne me fais pas appeler une seule fois avant que je ne sois déjà arrivée dans la cuisine, mon manteau toujours sur le dos, et mes chaussures toujours aux pieds.

_Bonjour! Je m'exclame.

Mon père lire le journal au bout de la table et Niall est debout contre le plan de travail son nez dans son téléphone, il est absorbé. Papa lève la tête.

Who I Am?    [Tome 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant