《chapitre 23》

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Chapitre réécrit et mit à jour. (Les paroles écrites en italiques sont des paroles prononcées en anglais dans l'histoire.)

*
Pdv Niall.


Je suis dans le canapé du salon, aux côtés d'Elena. Elle regarde la télé, et semble attendre quelqu'un étant donné que je la vois regarder sa montre toute les minutes quasiment. Elle commence à s'impatienter et ne fait pas attention à moi, figée sur le programme diffusé à la télé. Je la pousse doucement pour la déconcentrer, elle me questionne du regard et j'hausse les épaules, signes de rien. Si vraiment j'avais quelque chose à lui dire je ne me dérangerai pas à le faire sans son autorisation. Elle retourne à la télé. Je la repousse un peu plus fort mais cette fois-ci juste parce que j'aime bien. Puis quand je la vois tenter de cacher son sourire et essayer de rester sérieuse, je sais que je suis en train de gagner. Je l'embête un peu plus. Elle ne fait maintenant plus attention à ce qu'il se passe à la télé mais à moi, et j'aime ça putain. Je la repousse une nouvelle fois pour essayer de la faire tomber, elle semble résister. Seulement, j'ai beaucoup plus de force qu'elle et je sais pertinemment qu'elle ne le fera pas longtemps. Je retente une deuxième fois, elle attrape mes deux avant bras, et les bloque contre elle, puis elle se rapproche tentant ridiculement de réunir toute sa force. Je rigole. Sa lèvre inférieure se coince entre ses dents et son regard gris/vert fixe le mien. Puis elle éclate de rire. Mon dieu que j'aime ce rire. Mais je me rends compte qu'elle essaye de faire distraction et donc de me tendre un piège alors d'un seul coup je la repousse, et elle se retrouve à sa place.


"Dans la famille Clark, tout le monde est chatouilleux, c'est génétique."

Je me rappelle qu'Alexandre m'avait raconter ça l'autre jour pour je ne sais quelle raison. Alors pour conclure mon début de victoire je me jete sur Elena et commence à la chatouiller. Au début elle me regarde presqu'effrayée, elle ne bouge pas, alors je m'arrête, et son rire explose. Son rire mélodieux qui plairait à plus d'un. Je reprends. Elle me supplie d'arrêter mais j'aime beaucoup trop son rire pour faire ce genre de choix. Alors son ultime défense est de me donner des coups de pied, et j'ai bien failli me prendre plus d'un coup dans les parties, j'espère qu'elle n'a pas vu les grimaces que j'ai pu faire lorsqu'elle passait juste à côté. Soudain, on frappe à la porte. Elena se fige pour reprendre ses esprits, je peux entendre son souffle saccadé prendre des difficultés à se calmer. Je crois d'abord qu'on a tous les deux rêvés, mais ça refrappe une deuxieme fois, Elena s'agite et me repousse pour se précipiter vers la porte d'entrée, me laissant en plan, ici. Je me retourne quand même pour regarder sa silhouette se diriger rapidement vers la porte. Je ne saurai expliquer pourquoi mes yeux se figent sur ses fesses. Cette fille me plaît. Quand elle disparaît de mon champs de vision, je souffle un coup et me laisse tomber sur le ventre. Ma tête blottie dans mes bras, je ferme les yeux.


_Heeey!

J'entends Elena s'exclamer. Je me redresse, Basile est contre le mur de l'entrée du salon et me regarde sans aucunes expressions. Il est vraiment bizarre depuis qu'on est ici. Je sais qu'il n'est pas d'accord sur le fait que je mente à Elena, mais il le faut, je suis obligé.

_C'est qui?
_J'en sais rien, un mec je crois.
_C'est Matt? Je m'exclame.
_Non c'est un ami d'Elena je crois.
_Ah d'accord.

Il me fait un sourire coincé et décroise ses bras pour se faire craquer les doigts avant de quitter la pièce et partir je ne sais où.

Pendant ce temps je pose ma tête sur mes bras, étant toujours vautré dans ce canapé. Je regarde le programme diffusé en français à la télé, celui qu'Elena était en train de regarder tout à l'heure. Une émission, avec un homme en veste de costard, sans cravate avec juste un tee-shirt en dessous. Il semble parler à une dizaine de personnes, tous assis dans deux grands canapés. Des stars sûrement puisque des affiches de leur spectacles sont affichés un peu partout dans la salle. Ils semble s'amuser et faire de nombreux jeux. Ça me rappelle le "The league of their own" dans lequel mon grand ami, James, avait eu l'honneur de m'inviter, et que j'ai eu un malin plaisir à enregistrer à ses côtés. Une bonne partie de fous rires parmis tant d'autre que j'aurai du mal à oublier.

Who I Am?    [Tome 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant