《chapitre 29》

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Chapitre réécrit et mit à jour. (Les paroles écrites en italiques sont des paroles prononcées en anglais dans l'histoire.)

*

Pdv Elena.

Il est 15h25. Mes cours se terminent dans trois heures et pourtant, je suis à l'avant de la voiture de mon père qui est en tenue de golf. Aucun de nous deux ne parlent, et seul la radio se charge de remplir l'habitacle du véhicule. Je tourne le regard vers lui. Il n'a même pas prit la peine d'enlever ses gants blancs. Il fixe la route. Je sais qu'il est énervé. Énervé d'avoir coupé sa journée à golfer avec ses amis pour venir me chercher au bahut après que l'infirmière l'est appelé me jugeant trop faible pour continuer la journée. Énervé de ne pas savoir déchiffrer ce qu'il ne va pas dans ma tête, et de ne pas réussir à savoir ce qu'il se passe. Pourtant je vais bien. Si un jour on m'avait dit que de faire de son bras un champ de bataille avec juste comme arme un bout de verre provenant d'un simple cadre, pouvait faire autant de bien, je n'y aurai pas cru. Mais lorsque qu'une nouvelle trace se dessine sur mon bras, c'est comme une libération. Comme si toute la pression bloquée à l'intérieur de ma poitrine s'évaporait en un instant. Comme si jamais rien n'était arrivé. Et puis une fois que je me sens comme sur un petit nuage, ce fameux bout de verre rangé dans le tiroir de ma table de chevet et les coupures sèches. J'enfile un gilet et rejoints tout le monde dans le salon, comme si ma vie était la même qu'il y a une semaine. Certains diront que j'en fais de trop. J'ai perdue ma meilleure amie et celui qui se faisait passer pour mon petit ami pour un simple pari qui lui a rapporté de l'argent. Et puis Jules qui n'ose même plus venir me voir pour parler. Il culpabilise tellement, et il s'en veut en même temps. Mathilde et lui étaient ensemble depuis plus d'un an. Et il a découvert qu'elle ne l'aimait pas tant que ça finalement. La gifle qu'il s'est prise à sûrement du être plus violente que la mienne, mais je sais qu'il arrivera à l'oublier comme il se doit. Je sais qu'il fait déjà tout pour. Malheureusement, il n'est pas revenu me parler et je n'ose pas y aller. Je ne veux pas qu'il croit que je suis faible, même si je le suis affreusement. Mais je sais qu'on a besoin l'un de l'autre, Jules est mon meilleur ami et même si je ne lui ai jamais dis il a une réel importance à mes yeux. J'ai juste peur. Au fil de mes pensées mes yeux se sont brouillés, mais rien ne glisse le long de mes joues. J'ai trop pleuré ces derniers temps. Mon père change de station radio, il préfère la musique. Il s'arrête sur une radio diffusant une chanson, cette chanson me met automatiquement le doute:


"Yesterday I thought I saw your shadow running round
It's funny how things never change in this old town
So far from the stars
And I want to tell you everything
The words I never got to say the first time around
And I remember everything
From when we were the children playing in this fairground
Wish I was there with you now."


Je me redresse d'un seul coup et pour le plus grand étonnement de mon père et j'hausse le son.

_Quoi?
_Chut! Écoute!
_Quoi?
_Ce mec à la même voix que Niall tu trouves pas?

Mon père tend l'oreille quelques instants, puisse hausse les épaules.

_Bof. Pas tellement.
_C'est flagrant papa! Il me faut le titre et le nom du chanteur je ferai écouter à Niall. C'est fou ça!

J'hausse un peu plus le son, et la chanson se termine, tandis que je reste persuadée que le chanteur a pratiquement la même voix que Niall. Je l'ai déjà entendu chanter et je ne vous cache pas qu'il chante plutôt bien pour un étudiant en médecine.

Who I Am?    [Tome 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant