La réalité a dépassé la fiction [𝐌𝐢𝐜𝐤𝐚𝐫𝐨𝐥]

Chapitre 29 : Malentendu et regrets

PDV Agustin

[Mardi 29 décembre, 9h47, dans l'avion en direction du Mexique]

J'étais enfin prêt à dire la vérité à Carolina, à lui dire qu'elle me plaît et que je suis en train de tomber amoureux d'elle. Que je n'ai pas pu contrôler ma jalousie et mon comportement envers Gabriel. La voir avec ce type m'a rendu fou.

Caro me regarde l'air contrarié ce que je peux comprendre, même si je ne regrette pas d'être intervenu entre elle et son ami d'enfance, j'ai mal agi.

-Je t'écoute.  _Dit-elle sans me quitter du regard.

J'étais vraiment sur le point de tout lui dire, de tout lui déballer mais sans le faire exprès, je détourne le regard juste une seule seconde, une seconde de trop visiblement.

Mon cœur se serre, mes yeux s'écarquillent et mon sang bouillonne dans mes veines.

-Nom de dieu !  _Jurais-je.

Carolina arque un sourcil puis, elle regarde dans la même direction que moi ne comprenant pas mon changement d'expression.

Je remarque qu'elle met sa main devant sa bouche. Ok, il n'y a pas que moi qui suis choqué de voir ce qu'il se passe.

La rage m'envahit d'un coup ! J'ai envie de me lever de mon siège pour flanquer toute ma colère contre ce pauvre enfoiré !

-Tu étais au courant ?  _Me demande Caro en se retournant vers moi.

-Au courant que ma meilleure amie a un mec ? Non, je n'étais pas au courant !

Elle me regarda d'un air désolé. Je n'arrive pas à croire que Vale ait embrassé Lio ! Comment ils ont pu nous cacher cette histoire franchement ?!

J'ai envie de démonter la gueule de Lionel ! Putain de merde, il sait très bien que je suis amoureux de Valentina depuis un moment et il me plante un couteau dans le dos en l'embrassant sous mon nez en plus ! Il croyait vraiment que je n'allais pas les voir ?

Ana a l'air ravie de la situation ce qui m'étonne beaucoup venant d'elle... j'ai l'impression qu'il y a quelque chose qui m'échappe...

-Tu ne trouves pas ça louche ?  _Interrogeais-je Carolina.

-Si.

En tout cas, une chose est sûre, quand l'avion atterrira, Lionel fera la connaissance de mon poing.

[Plusieurs heures plus tard, à l'aéroport de Mexico]