Chapitre 17 : "Elle ne mérite pas tes larmes !"

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PDV Michael


[Samedi, 7h06, à l'appartement de Michael Ronda, Mexico]


Une chaleur sur mon visage me tire de mon sommeil, j'ouvre les yeux et me rends compte que hier soir, j'ai complètement oublié de fermer mon volet.


Les rayons du soleil provoque une certaine chaleur qui est très agréable. Je finis par m'extirper de mon lit, je n'ai aucune envie de tourner une vidéo sachant ce qui s'est passé hier.


Le malaise de Karol m'a fait comprendre bien des choses... en particulier que je suis amoureux d'elle, la laisser ici toute la journée ne me plaît pas trop.


Je sors de ma chambre pour aller prendre une douche, j'espère que ça me changera les idées pendant au moins quelques minutes.


Après m'être préparé, je m'installe dans la cuisine, je bois une gorgée de mon café mais j'avale de travers quand j'aperçois Karol débarquer dans la cuisine habillée et coiffée. Mais c'est quoi ce merdier !


Je pose ma tasse sur la table et la fixe sans la lâcher du regard.


-Tu as vu un fantôme où quoi ?  _Dit-elle en se servant un café.

-Mais qu'est-ce que tu fais debout à cette heure là ?

-A ton avis.

-Je croyais qu'on était d'accord Karol.

-Faux, tu étais d'accord pour que je reste ici, je n'ai jamais dit que j'acceptais.  _Elle boit une gorgée de café.

-Tu ne viendras pas avec moi.

-De toute façon c'est trop tard, je suis prête.

-Il est hors de question que tu m'accompagnes putain ! Tu dois te reposer et c'est pas en venant avec moi que tu le feras !

-Je ne suis pas fatiguée.

-Ce n'est pas une raison pour venir.


Elle me fixe avec rage, je pense qu'elle a finalement compris que je ne l'emmènerai pas avec moi. Karol pose violemment sa tasse encore pleine sur la table et quitte la cuisine.


J'entends ensuite un claquement assez violent d'une porte, je soupire, elle est vexée.




[9h22]


J'enfile ma veste en cuir et prends mon sac à dos, il faut que je parte pour arriver à l'heure chez Maria.


Je frappe à la porte de chambre de Karol et l'ouvre sans attendre qu'elle me dise d'entrée. Je la vois allongée sur son lit de dos.


-Je pars, si tu as un problème, tu m'appelles, ok ?  _Déclarais-je.


Elle ne me réponds pas ce qui ne m'étonne pas.

La réalité a dépassé la fiction [𝐌𝐢𝐜𝐤𝐚𝐫𝐨𝐥+ 𝐌𝐮𝐥𝐭𝐢-𝐬𝐡𝐢𝐩𝐬]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant