La réalité a dépassé la fiction [𝐌𝐢𝐜𝐤𝐚𝐫𝐨𝐥+ 𝐌𝐮𝐥𝐭𝐢-𝐬𝐡𝐢𝐩𝐬]

Chapitre 19 : Nouveau couple

 PDV Karol

[Samedi, 15h34, à l'appartement de Michael Ronda, Mexico]

Toujours dans les bras de Mike, je reprends doucement ma respiration et sèche mes larmes. Je ne dois pas pleurer, pas devant lui, il n'a pas besoin de me voir dans un tel état, je suis si pitoyable...

Je ne peux pas lui expliquer ce qu'il s'est passé avec Maria, ce n'est pas possible, ça serait trop dangereux qu'il soit au courant et je ne veux en aucun cas le mettre en danger !

-Qu'est-ce qu'elle a pu te faire pour que tu te mettes dans un tel état ?  _Demande Michael en s'éloignant de moi.

Je fuis son regard, je n'ai pas la force de l'affronter.

-Karol, regarde-moi.

Je ne fais rien.

-Karol.

Je ferme les yeux pour essayer de contrôler mes émotions mais sa main se posant sur ma joue ne m'aide pas.

-Ne me fuis pas, je suis là pour toi, je suis de ton côté.

-Je le sais.

-Alors regarde-moi pour me prouver que tu as confiance en moi.

Cette fois je le regarde, je ne peux pas ne pas le fixer après cette phrase. Bien évidemment que j'ai confiance en lui, bien plus qu'en n'importe qui d'ailleurs. Pourquoi en doute-t-il ?

-J'ai confiance en toi.  _Dis-je.

-Alors explique-moi ce qu'il s'est passé Karol.  _Son ton est doux.

-C'est mieux que tu ne saches rien.

-S'il te plaît piojosita.

-Elle... m'a menacé...

Je regrette aussitôt d'avoir cédé à ses supplications.

-Quel genre de menaces ?

-C'est ma carrière professionnelle ou toi. Si je ne m'éloigne pas de toi, elle détruira toute ma carrière. J'ai refusé directement et c'est là qu'elle a frappé ma main, la douleur m'a fait perdre connaissance.

Le brun fixe un point derrière moi, il serre sa mâchoire et ses yeux brillent, j'écarquille les miens quand il dit :

-C'est de ma faute.

Paniquée à l'idée qu'il ose croire en ses paroles, je pose mes mains sur son visage et le regarde droit dans les yeux. Il me fixe tristement ce qui me brise le cœur.

Je ne veux pas qu'il pense cela puisque ce n'est en aucun de sa faute mais de la mienne. J'aurais dû me tenir à l'écart de tout cela mais têtue comme je suis, je n'en ai fait qu'à ma tête, comme d'habitude.