La réalité a dépassé la fiction [𝐌𝐢𝐜𝐤𝐚𝐫𝐨𝐥+ 𝐌𝐮𝐥𝐭𝐢-𝐬𝐡𝐢𝐩𝐬]

Chapitre 30 : Une soirée interminable (𝐏𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞 𝟐)

Infos : Le chapitre 30 est en deux parties ! Voici la deuxième partie...

PDV Karol

[Vendredi 1 Janvier 2015, 14h34, dans l'appartement de Ruggero Pasquarelli, Mexico]

Je sens quelque chose d'assez chaud sur ma joue, j'ouvre petit à petit mes yeux mais ne vois strictement rien. Quelque chose m'aveugle, je crois que c'est le soleil... ma vue commence à devenir peu à peu correct.

Je remarque que j'ai dormi sur le sol, je me redresse très faiblement et constate que je suis toujours chez Ruggero, plus précisément dans sa salle à manger.

J'ai dormi ici, vraiment ? Je m'aperçois que Carolina est à côté de moi, elle aussi est par terre, toujours en train de dormir. Il y a également Ana un peu plus loin, étalée elle aussi sur le sol avec Lionel près d'elle.

Je me lève toujours faiblement du sol, à vrai dire, je ne sens plus du tout les membres de mon corps... je n'ai aucun souvenir de la veille.

Le dernier moment que j'ai en mémoire, c'est celui d'être avec tous les autres dans le jardin et de découvrir que Maria nous avait piégé. Après ça, c'est le trou noir...

Je me dirige vers la cuisine et aperçois Ruggero lui aussi à terre en train de dormir.

Quand j'atteins la salle de bain, je tombe sur Chiara, Jorge et Gaston eux aussi sur le sol dans un profond sommeil, mon dieu mais qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Je vais maintenant dans la chambre, Katja, Alba, Facuendo, Mercedes et les autres anciens acteurs de Violetta sont eux aussi en train de dormir. Bordel, je me demande comment on à tous fait pour s'endormir sur le sol ?

J'ouvre ensuite la porte des toilettes et j'y trouve Malena, assise contre le mur. Elle tire une tête de mort vivant ce qui me fait limite flipper. La brune se balance, comme si elle était traumatisée.

Je m'agenouille près d'elle et pose ma main sur son épaule.

-Malena ?  _L'appelais-je doucement.

Elle me regarde complètement effrayée, comme si elle venait d'apercevoir un fantôme.

-Hey, du calme, c'est moi, Karol.  _La rassurais-je.

Elle ne me répond pas, son expression ne change pas.

-Male, qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Je commence à vraiment m'inquiéter de l'état de mon amie, on dirait qu'elle est complètement possédée.