La réalité a dépassé la fiction [𝐌𝐢𝐜𝐤𝐚𝐫𝐨𝐥+ 𝐌𝐮𝐥𝐭𝐢-𝐬𝐡𝐢𝐩𝐬]

Chapitre 15 : Révélation

   PDV Karol

[Jeudi, 8h00, à l'appartement de Michael Ronda, Mexico]

Alors que j'ai fini de me préparer, je sors de ma chambre pour rejoindre la cuisine. Je suis surprise de ne voir personne, d'habitude Mike est déjà assis à sa place en train de boire son café brûlant.

Je prends une tasse dans le placard et m'apprête à me servir ma boisson du matin, celle dont je ne peux plus me passer. Je grimace en voyant que la cafetière est vide. Michael n'a pas fait de café alors qu'il est toujours fait normalement.

Je quitte la pièce préoccupée, peut-être qu'il est encore au lit... je frappe doucement à sa porte, aucune réponse.

-Mike ?  _Dis-je en entrant.

Personne. Le volet est bien ouvert et son lit défait, mais aucune trace de mon ami.

Soudain, la porte d'entrée claque ce qui me fait sursauter, je me précipite dans le salon et vois que c'est Mike qui est rentré.

Je souris soulagée de voir sa bouille.

-Tu étais où ?  _Lui disais-je.

-Bonjour à toi aussi Karol, je vais super bien et toi ?  _Ricane-t-il.

Je me mords la lèvre honteuse de mon comportement de sale curieuse et impolie.

-Excuse-moi, j'étais inquiète de ne pas te voir à l'appart...   _Avouais-je.

-Tu étais inquiète piojosita ?  _Il se rapproche de moi le sourire aux lèvres.

-Heu... oui.  _Hésitais-je.

Il ricane, m'ébouriffe les cheveux et entre dans la cuisine me laissant seule dans le séjour.

-Tu es trop choupi quand tu t'inquiète pour moi.  _Prononce-t-il depuis la cuisine.

-N'importe quoi.  _Répliquais-je en entrant à mon tour dans la pièce.

-Tu peux me croire.

-Non puisque c'est faux.

-Peu importe, tu es mignonne tout court.  _Lâche le mexicain me laissant sans voix.

De dos, Mike est en train de faire du café, il n'a pas l'air de remarquer que pour moi, le temps s'est arrêté à la prononciation de sa phrase.

-Tu as dit quoi là ?

-N'y compte même pas, je ne répéterais pas.  _Déclare mon ami.

Je rigole un instant avant qu'il ne se retourne, son regard chocolat me fit taire, je fus complètement déstabilisée par ses yeux.