La réalité a dépassé la fiction [𝐌𝐢𝐜𝐤𝐚𝐫𝐨𝐥+ 𝐌𝐮𝐥𝐭𝐢-𝐬𝐡𝐢𝐩𝐬]

Chapitre 16 : Le malaise de Karol (𝐏𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞 𝟐)

PDV Michael

Tout est allé très vite, je n'ai pas vu ce qui s'était passé, tout ce dont je me souviens clairement c'est d'avoir entendu un bruit assourdissent, comme un objet fracassant une matière dure, puis le bruit des couverts qui tremblent contre le bois de la table.

Quelques secondes ensuite, un cri puissant a recouvert la pièce, tuant nos conversations et c'est à ce moment là que j'ai compris que ce cri était poussée par Karol.

J'ai vu son teint devenir blanc, blanc comme de la neige, puis son corps a basculé pour venir s'écraser par terre.

Mon cœur a loupé plusieurs battements face à cette scène qui tourne en boucle dans ma tête depuis que je suis assis dans la salle d'attente d'un hôpital.

Je me suis précipité vers elle, inquiet comme je ne l'ai jamais été pour personne d'autre.

Aucun médecin n'est venu me donner des explications sur l'état de santé de Karol ! Je ne sais pas exactement cela fait combien de temps que je poirote dans cette maudite pièce mais je sais que ça fait un moment. Le temps s'est arrêté pour moi, je n'ose pas voir l'heure qu'il est, peur de m'inquiéter encore plus que je ne le suis déjà.

J'ai l'impression que mon cœur va exploser tellement j'ai peur qu'il soit arrivé quelque chose de grave à ma piojosita ! Je ne comprends pas ce qu'il a pu lui faire perdre connaissance, elle allait pourtant bien ce matin, du moins, je crois.

Un médecin prononce le nom de Karol, mon cœur se serre, je vais vers lui d'un pas rapide espérant être rassuré.

-Karol va bien ?!  _M'affolais-je.

-Où sont les parents de Karol ?  _Demande-t-il, ignorant ma question.

Il est sérieux où quoi ? Il ne voit pas que j'ai besoin de savoir ce qu'il arrive à mon amie ?

-Ils sont à l'étranger.  _Répondis-je froidement.

-Qui est son tuteur ?

Il se fout de ma gueule.

-Sa tante, je l'ai appelé mais elle ne peut pas venir pour le moment.

Cette femme n'a même pas eu une trace d'inquiétude dans sa voix quand je lui ai annoncé que sa nièce avait fait un malaise et qu'elle se trouvait à l'hôpital.

J'ai failli l'insulter quand elle m'a dit que ça ne la concernait plus vu que Karol ne vivait plus sous son toit.

-Très bien, je reviendrai quand elle sera présente.

-Bordel elle ne viendra pas ! Cette femme déteste sa nièce donc pas la peine de l'attendre ! Dites-moi ce qu'il se passe bon sang !   _M'énervais-je.