Le froid, de plus en plus, arrachait les couleur de l'automne et chassait le jour pour,peu à peu, ne laisser que la nuit. Inévitablement, les magasins commencèrent à se remplir de citrouilles, de sorcière et autres horreurs en tout genre. Le mois d'octobre venait à peine de commencer, mais j'avais autre chose en tête à ce moment là.Effectivement, les cauchemars de Konstantin n'avaient fait qu'empirer et, malgré des nuits blanches à essayer de le réconforter ;rien n'y faisait.
La première chose à faire, selon la plus part des gens, aurait été d'aller voir un psychologue, mais je savais déjà par expérience à quel point ces andouilles prétentieux et hors de prix étaient des incapables !
Et même s'il y allait ? Ce type dirait exactement la même chose que celui qui l'avait examiné lors de l'incident ; acte de cannibalisme par un sujet atteint de distorsions chroniques de la personnalité...
J'avoue que la première fois où il m'en avait parlée, je n'y avais pas cru mais,en voyant son regard incertain et craintif, je m'étais dit que, pour une fille ayant vu ce que j'avais vu ; j'étais très mal placée pour définir l'impossible.
Pour être franche,je ne savais même pas pourquoi j'étais restée en sachant ça...peut-être avais-je eu de la peine pour lui ? Ou bien était-cela résultante de mes expériences passées qui m'avaient fait relativiser sur beaucoup de choses en ce monde considérer de'normal'...
Au final, il ne nous avait pas fallu plus que quelques discutions, entrecoupées de vannes vaseuses, dans un bar miteux, pour nous rapprocher au point de nous rendre un an plus tard à la mairie.
Une chose bien drôle, avait été la tête de la secrétaire quand elle nous avait annoncé que les réclamations à propos des feux de poubelles avaient déjà été closes et que nous lui avions répondu que nous étions là pour nous marier ; mémorable !
À ce moment là,quand nous étions ressortis de la mairie, je m'étais sentie comme... 'ressuscitée'. Enfin j'avais un but dans la vie... plus besoin de me demander comment Jack allait, plus de nuit blanche à me demander si les boucles qu'ils m'avait laissée voulaient dire qu'il reviendrait pour moi ou non...
J'avais attendu comme ça pendant près d'un an... un an complet à me torturer l'esprit pour un type qui m'avait délibérément abandonnée !Quand j'y repensais, je ne pouvais m'empêcher de me moquer de moi,de ma stupidité... mais surtout de mon espoir qui, même dans une comédie romantique aurait été qualifiée de clichée. Non,Konstantin avait été là pour moi pendant tout le temps où j'avais besoin d'aide... lui et Liz ne m'avaient jamais laissée tomber !
'Note à moi-même ;écrire une lettre à Liz' me dis-je en essuyant le comptoir que j'avais fini de cirer.
- « Bon,j'ai fini. » annonçai-je en passant mon avant bras sur mon front.
- « Ok,mais tu ne devais pas aller chercher g/n à six heure ? »demanda Greta en rangeant plusieurs caisses d'alcool dans les placards du bas.
- « Non il est chez Brigida... » répondis-je en rebouchant le bidon de cire.
- « Brigida ? »demanda-t-elle en levant un sourcil inquisiteur tracé au crayon.
- « Notre ancienne voisine. » clarifiai-je en prenant garde de ne pas m'accouder contre le bar.
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lectrice & Laughing Jack : arc 4 Agnosia
FanfictionComment pourrais-je seulement oser envisager que l'un d'eux me croit... ? Comment pourrais-je seulement espérer qu'aucun ne me prenne pour folle ? Non.. je ne pouvais tout simplement pas... c'était du passé... et pourtant, la vision de ces chaussure...