Zénith de Lille, c'est fait. Maintenant on va à Nantes ! (NDA: En plus je vais vraiment les voir au $-Tour à Nantes)
On vient de se réveiller et on a encore une fois dormi dans le tour bus. Je n'ai pas encore fumé depuis ce matin, ça commence à se faire ressentir... Du coup, on est dans les loges du Zénith pendant que les gars font les balances. On discute entre meufs vu qu'on est que toutes les trois.
Mathilde, en riant: Au faites Mila ! T'as pas l'air de t'en sortir avec tes clopes !
Ça la fait rire, mais moi pas du tout. Elle dit ça pour déconner, le problème c'est que ça produit tout l'effet inverse sur moi. En ce moment c'est un sujet hyper sensible, presque tabou même.
Et le fait de réduire ma consommation se répercute sur mon humeur; ça me met les nerfs à vif c'est assez impressionnant. Et vous connaissez ma capacité à gérer mes émotions.Moi, braquée: Et bah merci du soutient.
Tatie: C'est bon Mila, elle disait ça pour rire.
Moi: Sauf que ça me fait pas rire du tout.
Mathilde: Ça va aussi mal que ça ?
Moi: Putain mais laissez moi tranquille avec ça !
Tatie: Mais arrêtes de t'énerver !
Mathilde: J'avoue. Tranquille meuf, on est pas là pour t'emmerder !
Moi: Et bah jouez votre rôle de pote au lieu de me rabaisser putain !
Je me lève, et sors dehors, énervée. C'est à cause de ma réduction de consommation de cigarette que je suis sur les nerfs en ce moment. J'ai la volonté de le faire, mais je ne sais pas si j'y arriverai. C'est super dur et le seul qui peut comprendre ce que je ressens en ce moment, je crois bien que c'est Ken, vu qu'il est aussi passé par là...
Je m'allume une cigarette pour décompresser un peu, et vais me balader aux alentours du Zénith. Heureusement que j'ai mon sweat, il fait pas super chaud. Je mets une main dans la poche ventrale et y remet mon briquet. Je sens mon portable vibrer, mais je ne prend pas la peine de le sortir de ma poche pour regarder qui essaye de m'appeler.
Cette personne attendra.
Je m'assois sur un banc. La nationale passe pas loin du Zénith, du coup on entend les voitures, ça me fait penser à Paris ; je dois avouer que ma ville me manque.
Je commence à planer un peu, je laisse mes pensées divaguer alors que mon portable ne cesse de vibrer dans ma poche. Je suis trop importante c'est fou ça.Une quinzaine de minutes plus tard, je décide de répondre parce que je n'arrive pas à réfléchir avec toutes ces vibrations. Oui merci, je suis au courant que je peux mettre mon téléphone en silencieux. Je ne regarde pas de qui il s'agit.
Moi: Allô.
Tatie: Ah bah c'est maintenant que tu réponds !
Moi: Ouais vous avez besoin de moi ?
Tatie: Non mais-
Moi: Et bah arrêter de m'appeler merci.
Et je raccroche. Je vois que tout le monde a été prévenu de ma "disparition". Des appels de Ken, Doum's, Mathilde, Mekra, Mo et Hugz s'affichent un par un sur mon écran. Purée on peut vraiment pas être tranquille. À croire je suis une adulte complètement instable ; bon c'est peut être un peu vrai... Mais je reviens toujours à la raison !
Et je vois que Tatie n'a pas compris ce que je viens de lui dire car elle me rappelle. Je refuse l'appel et mets mon portable en silencieux. On peut pas partir deux secondes sans que ça inquiète tout le monde c'est pas possible ça. Je décide de rentrer et d'aller chercher du chocolat dans ma valise se trouvant dans le tour bus.
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Jusqu'au Bout // Nekfeu
FanfictionMila, 21 ans, vie à Paris Sud Sa vie est rythmée par le quotidien des entretiens d'embauche d'où elle ressort à chaque fois déçue. Elle va à la fac et partage son appartement avec sa meilleure amie, Tatiana. Une vie banale, pour un lourd passé. Pas...