De Los Angeles à Hawaii [Tome II]

Chapitre quatre : Victor

Huitième mois

- Mmmm. Dis-je en étirant mes bras.

J'ouvre doucement les yeux afin de ne pas me griller les rétines des le réveil. Quel bonheur de pouvoir dormir le matin, de pouvoir profiter d'un grand lit seule et de se dire qu'une journée détente nous attend ! Après avoir glandouillé quelques minutes, je me lève, je passe un short et un t-shirt de Steve puis sors de la chambre. Étant seule à la maison, je décide d'allumer la sono du salon et de réellement profiter d'une journée seule. Je me déhanche sur la musique tout en gagnant la cuisine où je vais me préparer un bon petit déjeuné. Mon téléphone sonne, mais je le laisse sonner sur la table lorsque je vois le prénom de mon ex-meilleur s'afficher. Cela fait plusieurs jours qu'il essaie de mon contacter, mais à chaque fois je l'ignore. Son comportement m'a énormément dessus et je ne sais pas si un jour, je lui pardonnerai, en tout cas pour le moment, il peut aller se faire voir. Je coupe la sonnerie et me remets à la tâche : son comportement m'a énormément dessus et je ne sais pas si un jour, je lui pardonnerai, en tout cas pour le moment, il peut aller se faire voir.
Pendant que les gaufres cuisent, je prends mon téléphone en main, pour compter le nombre de fois que Nate m'a appelé ce matin. Hier c'était 12 fois d'affilé, voyons s'il a battu le record. Mais ce que je remarque en premier, ce sont les deux appels manqués de Kono et alors que je vais la rappeler, sa tête s'affiche sur l'écran. Je ballais l'écran et le colle à mon oreille.

- Allo

- Quand même ! Se plaint-elle.

- Désolé, j'étais sur silencieux. Qu'est-ce qui se passe ?

- On a besoin de toi. Désolé.

- Pourquoi ? Demandai-je déçu de voir ma journée de détente s'envoler.

- Bah Danny est à Las Vegas pour voir sa fille et Chin est malade. Il a appelé ce matin pour dire qu'il ne serait pas là.

- Ok, j'arrive. On se rejoint quelque part ?

- Je t'envoie l'adresse par message. Merci.

Je raccroche et fils me préparer.

***

Je me gare une vingtaine de minutes plus tard, dans un quartier assez sympathique : belles maisons, belles voitures, pelouses impeccables. Ca sent l'argent à plein nez. La rue est pleine de policer, je montre mon badge du 5-0 pour qu'un des officiers m'autorise à passer sous les barrières entourant une maison. Je remarque aussi le fourgon de Max, ce qui veut dire qu'il y a un corps. Merde !

J'entre dans la maison et tombe sur Kono.

- Salut, désolé. Me dit-elle en me faisant la bise.

- Qu'est-ce qui se passe ? Demandai-je en regardant au tour de moi.

- On a un corps en haut, un enfant disparu et un père affolé. M'explique-t-elle.

- C'est le père le suspecte ?

- Nan, ceux qui ont fait ça on laissé un mot.

Kono me tend une pochette transparente de sceller, avec une feuille blanche à l'intérieur. Je lis le mot écrit : « Nous avons utilisé la manier douce, ça n'a pas marché, alors nous sommes passé au stade supérieur : votre femme n'était qu'un avant-goût. Nous voulons la puce ou votre fils subira le même sort ».

- La vache ! Jurai-je.

- Et tu n'as pas encore vu le corps. Me dit-elle. Suis-moi.

Pendant qu'elle me conduit dans la maison, vers l'endroit où se trouve le corps, je lui demande la fonction de la puce en question.