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Point de vue de Gracia

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Point de vue de Gracia


Madrid ne me manquera pas. J'ai besoin de changer d'air et partir à l'autre bout du monde en Nouvelle Zélande ne peut me faire que du bien. Je ferme ma valise après avoir mis ma pochette à l'intérieur. Je prends mes affaires et descends ma valise dans le hall de la maison. J'ai à peine le temps de poser un pied dans l'escalier que mon père vient m'aider. Je le remercie et nous mettons mes affaires à l'entrée.

J'ai hâte de partir. Mes parents au contraire ne se réjouissent pas autant que moi. Voir leur fille de dix-huit ans partir deux mois en Nouvelle-Zélande les apeure. Mais partir est une bonne chose.

Ma mère arrive et me serre dans ses bras. J'étouffe. Elle me donne des centaines d'instructions qu'elle m'a déjà donné et j'arrête d'écouter. Je hoche seulement la tête pour lui faire croire que j'écoute ce qu'elle me dit. Mon frère arrive et m'embrasse simplement les deux joues. Je monte finalement dans la voiture avec mon père et nous partons en direction de l'aéroport.

Nous nous enlaçons quelques secondes en plein milieu de tous ces gens. Il me demande de faire attention et je lui souris simplement. Il me laisse partir vers les passages de contrôle que je passe sans aucun soucis. Wellington me voilà.











Point de vue de Malia

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Point de vue de Malia





— Tu fais attention, d'accord ?

— Tout va bien se passer, maman.

— N'oublie pas de mettre de la crème solaire et...

— Je gère, d'accord ?

— La dernière fois que tu as dis ça, tu as fini à l'hôpital.

— J'avais douze ans.









Ma mère me sourit faiblement. Elle ne veut pas me laisser partir. Si ça continue comme ça, je vais louper mon vol et ne pas partir. Je suis encore son bébé, malgré que j'aie une sœur plus jeune que moi.








— Tu diras bonjour à la famille de Kale, d'accord ?

— Tu pourras toi-même leur dire bonjour. Tu sais, les réseaux sociaux, skype...

— Tu sais très bien que ce n'est pas mon truc tout ça.








Une voix off annonce que les derniers passagers du vol en direction de Wellington sont attendus. Je serre une dernière fois ma mère et ma sœur dans mes bras, ébouriffant la chevelure de ma cadette et me dirige vers les contrôles de sécurité.











 Je serre une dernière fois ma mère et ma sœur dans mes bras, ébouriffant la chevelure de ma cadette et me dirige vers les contrôles de sécurité

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Point de vue Omniscient


Les trois amis et coéquipiers s'étaient retrouvés chez le plus jeune afin de partir en Nouvelle-Zélande à partir de Madrid. Ils avaient tous les trois envie de partir loin de la médiatisation et d'être tranquille pendant une longue semaine. Partir à l'autre bout du monde était la meilleure solution pour être au calme pendant des vacances bien méritées.

Ils étaient tous installés dans l'avion qui n'allait pas tarder à décoller. Benoît jouait sur son téléphone portable tandis qu'Hugo et Antoine avait posé leur casque sur les oreilles pour écouter la musique pour le plus jeune et regarder un film pour l'autre. Le vol allait être long, plus de vingt-quatre heures de trajet. C'était le seul point négatif d'après eux.

L'avion quitta le sol de la capitale espagnol et monta en altitude. Gracia prit son livre et commença sa lecture pour faire passer le temps. Quelques mètres plus loin, Malia regardait un film sur son ordinateur portable, ses écouteurs dans les oreilles. Puis, quelques rangées plus loin, se trouvaient un pré-ado accompagné d'une femme âgée de la quarantaine portant un badge qui montrait qu'elle accompagnait l'enfant pendant le voyage.

L'avion entra dans une zone de turbulences, faisant paniquer les plus jeunes. Ils en sortirent une petite minutes plus tard, rassurés.





Quatre heures vingt-sept


L'agitation, les cris, les pleures et les visages inquiets avaient fait leur apparition. L'avion était entré dans une nouvelle zone de turbulences, mais bien plus forte cette fois-ci. Gracia s'agrippait à son siège, paniquant. Un enfant à côté d'elle pleurait à chaudes larmes tandis que sa mère essayait tant bien que mal de le rassurer et de faire cesser ses pleures. Malia tremblait de panique, fermant les yeux pour ne pas voir ce spectacle.

Les hôtesses de l'air passaient dans les rangs pour vérifier que tous les passagers avaient réussi à s'attacher, manquant de tomber. L'avion perdait peu à peu de la hauteur, les pilotes tentant de faire leur possible pour ne pas que le choc se produise.

Les trois joueurs de football se jetaient des regards, espérant que les pilotes réussissent à régler le problème. Le plus âgé pensait à sa femme et ses filles qui se trouvaient en Angleterre, espérant les revoir. Les deux plus jeunes assis l'un à côté de l'autre avaient baissé la tête. Le châtain fermait les yeux, priant pour s'en sortir. L'autre se mordait les lèvres à s'en faire saigner.


Puis, le choc eut lieu. L'avion percuta le sol.

SURVIVE » edfOù les histoires vivent. Découvrez maintenant