deux [jour 1]

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Point de vue Omniscient

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Point de vue Omniscient





— Le signal de l'A320 en direction de Wellington a été perdu aux alentours de quatre heures trente du matin. L'avion survolait à ce moment l'Indonésie. Les secours sont arrivés sur les lieux de l'accident et n'ont découvert aucun survivant. La police a retrouvé les boîtes noires qu'il faut encore décrypter. Les familles des passagers sont attendus à Jakarta où toutes les informations leur seront communiquées.









Toutes les chaînes diffusant les informations parlaient du crash de l'avion en direction de Wellington. Les familles avaient été prévenues dans la nuit et se trouvaient déjà en route pour la capitale indonésienne.











Quelques heures plus tôt


Benoît ouvrit les yeux et passa sa main sur son crâne ayant mal. Il sentit le liquide chaud couler sur ses doigts et découvrit du sang. Il tourna difficilement la tête pour découvrir Antoine inconscient. Il passa sa main sur le corps de son ami, frappa gentiment son visage afin de le réveiller, en vain.








— Putain de merde, Antoine, réveille-toi, mec.








L'attaquant ne réagit pas, inquiétant le Français. Celui-ci regarda autour de lui et découvrit avec stupeur les autres passagers inconscients. Du sang coulait le long de l'avion, lui donnant la nausée.








— Il y a quelqu'un de vivant ici ?








Benoit tourna la tête à nouveau et découvrit une jolie brune avec plusieurs égratignures sur ses bras. Il leva le bras pour faire signe et les yeux de la jeune femme s'illuminèrent. Elle s'approcha rapidement du gardien de but.








— Putain, enfin quelqu'un en vie.

— Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

— A ton avis ? On s'est crashé en plein milieu de la jungle.








Le brun se leva difficilement et alla à la rangée derrière lui. Il vit Hugo, la tête sur le côté, les yeux fermés. Il tenta de réveiller son ami inconscient comme il l'avait fait un peu plus tôt avec le numéro sept. Les sourcils du gardien de Tottenham se froncèrent, montrant qu'il était encore en vie.








— Hugo ?

— J'crois que j'suis en vie, mec.

— Ouais, t'es en vie, on est vie.

— Je vais aller voir s'il n'y a pas quelqu'un d'autre de vivant, déclara la brune, s'éclipsant.

— Comment va Antoine ?

— Je n'ai pas réussi à le réveiller...

— Tu veux dire qu'il est... mort ?

— Mais non, c'est 'toine, tu sais, il joue la comédie, comme d'habitude.

— Pourquoi j'arrive pas à te croire ?

— Parce que peut-être que pour une fois, il ne joue pas la comédie.

— Putain... Souffla le plus âgé.

— J'ai trouvé deux personnes !









La voix de la brune venait de couper les deux amis. Benoît demanda au second gardien de rester là pour reprendre correctement ses esprits pendant qu'il allait voir l'autre rescapé. Elle se trouvait avec une autre jeune femme et un jeune garçon âgé de la dizaine d'années.








— Vous allez bien ?

— Je crois qu'il y a pire.








La seconde jeune femme venait de prendre la parole pour la première fois en regardant toutes les personnes autour d'elle. Toutes inconscientes, le sang sur leur corps.








— On devrait sortir de là.








Tous approuvèrent. Benoît retourna auprès de son coéquipier qui avait repris ses esprits et tentait de se lever. Le gardien rennais aida son ami qui rejoignit les autres rescapés avant de retourner auprès du numéro sept qui était encore inconscient. Il le frappait gentiment, tentant de le réveiller. Il ne voulait pas partir sans essayer une nouvelle fois. Ce n'était pas envisageable pour lui.









— Ouvre tes putain d'yeux Anto. Fais pas le con, pas maintenant. Aucune réaction. J'aurais jamais dû vous dire de partir avec moi, punaise.








Le gardien de but tapa dans un des sièges de l'avion, s'en voulant à lui-même. Il termina par se résigner et rejoignit les autres qui l'attendaient à l'extérieur, en plein milieu d'un endroit perdu.








— Je crois que c'est plus que nous, lança la première fille que Benoît avait vu. Je m'appelle Malia.

— Hugo.

— Adrian.

— Benoît.

— Et toi ? Demanda Malia à la seconde jeune femme. Tu t'appelles ?

— Ça ne sert à rien de faire ami-ami tous ensemble. On va tous crever, alors ne tissez pas de liens, ça ne servira à rien, parce qu'à la fin, on va tous s'entre-tuer pour bouffer un seul morceau de bouffe qu'on trouvera.








Tous s'étaient retournés vers la brunette, surpris. Elle avait été complètement cash et réaliste. Elle pressa le pas et passa devant les quatre personnes, poussant les branches devant elle. C'est comme ça qu'ils se sont retrouvés à s'aventurer dans la jungle au beau milieu de la nuit.

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voilà le vrai premier chapitre de survive ! je ne sais pas trop quoi en penser, alors faites-moi part de votre avis en commentaire please. en tout cas, j'espère que ça vous a plu et que ça vous donne envie de lire la suite, les mésaventures de nos rescapés !

je vous embrasse, love ya

SURVIVE » edfOù les histoires vivent. Découvrez maintenant