dix [jour 14 et 15]

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Point de vue Omniscient

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Point de vue Omniscient


     Le temps filait et les jours se ressemblaient. Cela faisait déjà quatorze jours que l'accident avait eu lieu. Quatorze jours qu'ils survivaient dans cet endroit. Quatorze jours que les choses se dégradaient. Tous perdaient espoir au fil des jours. Lors de leur onzième jour, ils avaient vu un hélicoptère passer au-dessus d'eux, mais malgré tous les signaux qu'ils avaient essayaient de faire aux personnes dans l'hélicoptère, celui-ci avait passé sa route sans les voir.

     Hugo se trouvait assis sur le sable, les pieds dans l'eau, fixant l'horizon silencieusement. Antoine venait de le rejoindre, prenant place à ses côtés.








Qu'est-ce que tu regardes comme ça ?

Rien de bien spécial.

Tu penses qu'on va s'en sortir ?

Je ne vois pas pourquoi on ne s'en sortirait pas, répondit le plus âgé. On a réussi à tenir quatorze jours, alors on peut encore tenir quelques jours de plus avant que les secours nous trouvent.

Je pense que les secours ont arrêté de nous chercher, avoua-t-il.

Mais n'importe quoi. Ils n'auraient pas pu faire ça. Nos familles les auraient obligé de continuer les recherches ou alors les feraient eux-mêmes. J'imagine même ton frère s'énerver sur la police parce qu'ils ne se bougent pas.

Ce serait totalement son style, rit-il légèrement, imaginant la scène. Ce petit con me manque.

Tous nos proches nous manquent, mais on doit faire avec et continuer de se battre pour eux.








Le silence était devenu roi. Chacun se perdait dans ses pensées, réfléchissant à leur avenir sur cette île. Soudain, le gardien se tourna vers son ami en se souvenant de quelque chose qui tramait dans sa tête.








Au fait, il y a quoi entre Gracia et toi ?

Entre Gracia et moi ? Le brun hocha la tête. Bhein rien du tout. Qu'est-ce que tu vas t'imaginer encore ?

Vous avez l'air plutôt proche et puis, elle parle seulement à toi.

C'est juste que je me sens d'une certaine façon redevable envers elle, avoua-t-il, jouant avec le sable. Si elle n'avait pas été là, je serais sûrement mort à l'heure qu'il est. Mais il n'y a rien entre nous, vraiment.

Si tu le dis.








Hugo avait levé les épaules, ne cherchant pas plus loin. Il trouvait l'explication que lui avait donnée le numéro sept correcte. Ils restèrent là, face à la mer qui montait, silencieux. Soudain, des cris se firent entendre. Les deux hommes se levèrent et se rapprochèrent des autres. Benoît et Malia se faisaient face, se disputant.








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