CHAPITRE V

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𝓟lus qu'une journée avant le week-end, que c'était long. Situé près de la fenêtre, mon regard se perdit dans l'horizon qui se présentait devant moi.
  — Je me fais grave chier....
  — Je t'ai entendu. Me fit remarquer mon voisin.
  — Tu ne t'emmerdes pas toi Levi ?
  — Non, puisqu'on est en cours pour une très bonne raison. Me lança t-il avec sarcasme.
  La journée m'a semblé durer une éternité, j'étais épuisé.

  Une fois que ce fut la fin des cours, Levi voulait que j'aille en ville avec lui, et bien évidement j'ai accepté. Et Cette fois-ci, sans oublier de prévenir mes parents.
  Levi m'emmena dans un parc non loin de la ville, un endroit calme, voir, inoccupé. À ma grande surprise, Levi m'emmena derrière une haie à l'abri de tous regards indiscrets. Ce dernier tira sur ma manche me faisant tomber par la même occasion. Ainsi nous étions tous les deux allongés sur la pelouse fraîche, dérangés par les quelques rayons du soleil qui traversaient le feuillage des arbres situés autour de nous. Levi était vraiment magnifique sous cet environnement. « On dirait un tableau ».
  Il me regardait avec ses yeux d'acier de la façon la plus douce qu'il soit. Soudain, il se plaça au dessus de moi.
  — Qu'est-ce que tu fais ? Lui demandais-je tout en sachant pertinemment ce qu'il comptait me faire.
  — Rien du tout, quelle question.
  Son visage se rapprocha de plus en plus du mien, mais je ne pouvais plus attendre, je le désirais plus que tout au monde. J'ai alors été plus rapide en lui volant un baiser.
  Il n'y avait plus que nous deux, plus rien ne pouvait nous arrêter ni même nous séparer. Deux inséparables, voilà ce que nous étions.
  Mettant fin au baiser par manque d'oxygène nous voici quelques secondes après à nouveau en train de nous embrasser. Je m'installais confortablement contre le premier arbre en vu tandis que Levi se pressa de se mettre en califourchon sur moi, passant ses mains sous mon haut, caressant les moindres parcelles de mon corps.
  Il alla même plus loin, déposant des suçons bien marqué sur tout le long de mon cou me faisant plus de bien que de mal. Je m'accrochais désespérément à son t-shirt, soupirant, gémissant d'aise tout en lui le griffant le dos à chaque suçons reçu.
  — Attend Eren...
  — Quoi ? Qu'est ce qu'il y a ?
  Il me déposa un léger baiser au front avant de reprendre.
   — Pas ici.
  Il avait raison, sur le moment j'avais oublié que nous étions dans un lieu public, même caché il ne fallait pas pousser la chose trop loin.
  — Oui tu as raison... répondis-je tout de même déçu.
  — Eh fais pas cette tête, où est passé le Eren sur de lui ?
  Il me pinça la joues avec son air blasé, attendant un sourire s'afficher sur mon pauvre visage de bébé. Je ne tardait pas à m'exécuter après cette drôle de situation.
  — Si tu veux, on passera le week-end chez moi, t'en dis quoi ?
  — Chez toi ? Pour de vrai ?
  J'avais des étoiles pleins les yeux, j'avais vraiment envie de passer du temps avec lui. Soudain, une mauvaise pensée me traversa l'esprit.
  — L-Levi il faut que je te dise...
  Ce dernier me dévisagea d'un air interrogateur, mais je me devais à tout prix lui en parler.
  — Mais parents ne sont pas au courant pour nous, et je n'ose pas imaginer leur reaction s'il-
  — Ils sont homophobes ?
  — À vrai dire, je n'en sais rien... enfin tout ce que je veux dire c'est de ne pas trop s'afficher en publique.
  — La moitié de nos potes sont au courant tu sais .
  — Hein ? Comment ça ?
  — Bah je leur ai tout dis, tch... c'te question.
  — Et moi alors ?! Pourquoi je suis au courant que maintenant ?!
  Levi me caressa soudainement la joue avec le dos de sa main, chose qui me fit immédiatement taire.
  — T'es vraiment mignon dans cet état. Énerve-toi encore une fois pour voir.
  — Levi c-c'est sérieux...
  — Bien sûr que c'est sérieux, en tout cas, sache que jamais je ne te forcerai à avouer ni à faire quoi que ce soit.
  Je lui souris, il fit de même, puis nous décidâmes de rentrer.
  Durant cette nuit, nous n'avons cessés de nous bombarder de textos parlant de choses simples avant de déraper dans des sujets on ne peut plus perverses.
  Ce fut pour moi, une journée des plus agréable.

Riren : Le LienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant