CHAPITRE VII

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  𝓜aman avait été emmener à l'hôpital juste après s'être évanouie, ces derniers temps elle semblait être de plus en plus épuisée, pouvant à peine tenir debout. Il faut dire qu'elle nous avait fait une peur bleu.
Après avoir repris connaissance, elle s'est mise à me sourire depuis son lit d'hôpital.
— Eren... tu vas bien ?
— C'est plutôt à moi de te poser la question. Lui répondis-je d'un ton glacial.
— Tout ce que veux dire Eren c'est : comment tu te sens ? Rectifia mon abruti de père.
Après avoir passé plus d'une heure dans la chambre d'hôpital, à ce soucier de la santé de ma pauvre mère, une infirmière fit son apparition nous prévenant de la fin des visites. Apparemment, maman avait pleins de contrôles sanguins à passer et devait être hôspitalisée.
Sur le chemin de la maison, l'atmosphère devint tendu entre mon paternel et moi. Une fois rentré, je décidais de m'enfermer dans ma chambre, histoire d'évacuer l'angoisse que cet incident avait fait surgir en moi.
Un jour, deux jour puis quelques semaines s'étaient écoulées, n'étant toujours pas retourné en cours et ignorant le jour où j'y retournerai. Je n'avais envie de voir personne, enfin du moins, presque. Quand j'y repense, deux semaines sans avoir vu Levi cest une étrange sensation.
« Putain ! Mais qu'est-ce que je suis en train de foutre bordel ? ». Il est vrai que je faisais n'importe quoi, Levi déménage en fin d'année et tout ce que je trouvais à faire c'était de l'ignorer complètement. « Quel con, mais alors quel con... ». Des larmes se mirent alors à couler le long de les joues, pensant à mon copain qui me manquait terriblement, tout comme ma mère d'ailleurs.
Soudain on toqua à ma porte.
— Eren, quelqu'un est venu te rendre visite.
C'était Levi. À dire vrai, je ruminais tellement dans mon coin que je n'ai pu entendre la sonnette de la maison.
Mon père nous laissa tous les deux sans que nous nous adressons un mot, l'atmosphère était insupportable. Jusqu'à ce que Levi décida enfin de briser ce silence pesant.
— Tiens, je t'ai apporté tes devoirs.
— Mmh... Merci.
ce fut une situation très inconfortable, j'avais l'impression de parler à un inconnu alors que cela faisait des mois que nous sortions ensemble.
— Tu as maigri. Sort-il d'un ton froid. Et tu as très mauvaise mine.
— Pff... Qu'est ce que ça peut te faire, de toute façon tout le monde s'en fout non ?
Je n'eu pas le temps de réagir que Levi s'était emparé de mon col, le regard menaçant.
— Ma parole, t'es con ou t'es juste con ?! Non mais regarde toi putain, tu es méconnaissable.
En détournant mon regard vers la glace situé au coin de la chambre, je vis un être affaiblit qui n'attendait qu'une seule chose : que tout s'arrête.
— Eren putain ressaisis-toi, je ne te reconnais plus là !
En effet, je ne me reconnaissait plus moi même. Levi est certainement la seule personne sur qui je pouvais compter. Comment ai-je pu lui tourner le dos ?
— L-Levi... Lui répondis-je tout en tirant désespérément sur sa veste. Pardonne moi...
Levi n'hésita pas une seule seconde à me prendre dans ses bras. Ce fut un moment de pur bonheur.
— Je suis là Eren.
Il n'y avait pas à dire, Levi était sans nul doute l'homme de ma vie, ma seconde moitié, c'est pourquoi j'irai tout avouer sur notre relation à mes parents dès que l'occasion se présentera. Je ne reculerai devant rien et rien ni personne ne pourra m'empêcher de l'aimer.
Levi et moi sommes restés là, assis dans ma chambre à parler de tous et de rien. Tant qu'il restait à mes côtés, tout allait pour le mieux.
Une fois le soleil couché, Levi prévît de rentrer, tandis que je comptais rendre visite à ma mère.

Une fois à l'hôpital, j'ai pu avoir l'autorisation d'une courte visite, un temps parfait pour tout lui révéler. Aux premiers abords, elle semblait exténuée ; les cernes sous les yeux, la respiration faible, on aurait dit qu'elle n'avait pas dormi depuis des jours.
Lorsqu'elle nous aperçut, elle montra son plus beau sourire.
— J'ai... une leucémie. Lança t-elle.
— Comment ?
Je me répétais sans cesse que tout irait bien, c'est quelque chose qui ce peut se traiter.
— D'après les médecins j'en ai pour moins d'un an.
Après ces mots, mes yeux commencèrent à me piquer. Je pris alors mon courage à deux mains et décidais de tout révéler à mes parents. Le plus tôt sera le mieux.
— Papa, maman, j-je dois vois avouer quelque chose...

Riren : Le LienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant