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La bruine du matin fait transparaître la splendeur de sa vie ; elle brille de mille éclats et la profusion de cet arc-en-ciel sur ses lèvres se propage tel un grain de poussière.

Les rayons du soleil semblent vouloir percer à jour un terrible secret, qui ne se révèle qu'à la tomber de la nuit, lorsque toute lumière a disparu. La laissant accomplir cet acte tant de fois réfuté.

L'espace semble se restreindre tout à coup. Le déluge est proche, on entend déjà le vent souffler plus fort. Le mouvement de sa poitrine est saccadé. Le crépuscule du jour s'avance et les étoiles paraissent engloutir le dernier instant de bonheur.

Les abysses sont là. L'averse s'intensifie, le tonnerre éclate, l'orage fend l'air de stries qui transpercent tout sur leurs passages. Les déchirures de sa peau répandent au sol une rivière écarlate. Plus rien n'arrête ce déluge de souffrance.

Le cycle éternel reprend et voilà l'aube. Une lumière aveuglante perce les nuages noirs de rages, plus aucun bruit ne s'entend. Plus aucune chaleur n'émane de cet environnement. Plus rien n'est, alors que tout continu. La splendeur de sa vie a disparu laissant sur ses lèvres un arc-en-ciel sans couleur, reflétant enfin la réalité de sa vie qui est morte. 

Je Néant Vide RienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant