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Ce sont ces moments d'extase et de satisfaction de la douleur, de notre propre douleur, face à un miroir, qui font qu'on voudrait se laisser noyer dans ces illusions vaporeuses. Que l'on serait prêt à se laisser absorber dans une souffrance spectatrice de notre détresse. Que l'on voudrait oublier le perpétuel mouvement de la nature.  Et où le temps devrait se suspendre dans une éternité dans laquelle la pièce ne se finit jamais.  

Le spectacle de notre vie nous satisfait toujours plus que notre vie elle même.


Je Néant Vide RienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant